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Les chefs d’état-major de la marine de la CEDEAO en conclave à Lomé

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Les travaux de la 3ème réunion du sous-comité des chefs d’état-major de la marine de la CEDEAO se sont ouverts ce dimanche 15 octobre à Lomé. La réunion prévue pour deux (02) jours, vise à renforcer nos dispositifs de lutte contre les activités maritimes illicites.

C’est le ministre togolais en charge de l’économie maritime de la pêche et de la protection côtière, Edem Kokou Tengue qui a ouvert les travaux de cette rencontre organisée par la Commission de la CEDEAO, en prélude au 7ème symposium des chefs d’Etat-major de la marine de l’organisation sous régionale prévu mercredi prochain toujours dans la capitale togolaise.

Les participants vont procéder à l’examen de l’état des opérations et la fonctionnalité des centres maritimes de la communauté opérationnels depuis une décennie, et au renforcement de la coopération régionale en matière de lutte contre les activités maritimes illicites.

« Nous devons davantage encourager la coopération à tous les niveaux, particulièrement dans les domaines d’échanges d’informations, de coordination des actions et de mutualisation des capacités dans le contexte législatif en vigueur, afin de faire de notre domaine maritime, un espace sûr. C’est donc en nous mettant ensemble, en réfléchissant ensemble, en agissant ensemble que nous contribueront à la réalisation de nos objectifs prioritaires, relatifs à la sécurité maritime et au développement », a indiqué le chef d’état-major de la marine togolaise, Capitaine de frégate Atatoum Babate.

Le ministre Kokou Edem Tengue est revenu à l’ouverture des travaux sur les différents efforts de la CEDEAO et du Togo en termes de lutte contre les activités maritimes illicites au rang desquelles la piraterie maritime, les trafics en tout genre en mer, la pêche illégale et l’immigration clandestine.

« Les batailles gagnées nous induisent nécessairement des nouveaux défis à relever. Aussi, faudra-t-il prendre conscience du passé, s’ancrer véritablement sur les enjeux et acquis du présent, et s’armer pour mieux nous projeter et nous armer à l’avenir », estimé le ministre togolais.

Baisse des attaques dans le Golfe de Guinée

Face aux attaques des pirates, la CEDEAO met en œuvre depuis près d’une dizaine d’années,  des stratégies élaborées. La déclinaison de la Stratégie maritime intégrée de la Cédéao (SMIC) a en effet conduit à la à la création de centres multinationaux de coordination maritime de la zone E à Cotonou (Bénin), de la zone F à Accra (Ghana) et de la zone G à Praia (Cap-Vert), ainsi que le centre régional de sécurité maritime à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Toute cette architecture a permis de gagner des batailles dans la lutte contre la criminalité en mer. Ainsi, depuis la mise en place de ces mécanismes régionaux de surveillance et de riposte, les incidents de piraterie et de vols en mer ont connu une baisse drastique.

« « De 2018 à 2022, les attaques ont baissé considérablement, passant de 68 à 15. Au premier trimestre 2023, il n’a été signalé que 3 incidents », a précisé le ministre Edem Kokou Tengué. Au moins 205 attaques de navires avaient été enregistrées dans le Golfe de Guinée de 2005 à mai 2015.

Il  faut souligner que plus de 80 % des marchandises passent par la mer. Ces dernières années, le tonnage des navires s’est augmenté, de même avec un accroissement de la puissance des moteurs et le développement des moyens de géo localisation.

David S.



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