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Sommet Afrique-Arabie Saoudite : Faure Gnassingbé et ses pairs posent les bases d’un nouveau cadre de partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties


Faure Gnassingbé (premier plan à droite)

« Développement et prospérité : agriculture, éducation, santé et assistance humanitaire » : c’est le thème au centre des travaux du premier sommet Afrique-Arabie Saoudite qui se sont déroulés ce 10 novembre 2023 à Riyad, en présence du chef de l’Etat Faure Gnassingbé et de plusieurs autres chefs d’Etat et de gouvernement.

Cette rencontre internationale vise notamment à intensifier les relations et à accroitre les opportunités d’investissements entre le Royaume d’Arabie Saoudite et les Etats africains.

Faure Gnassingbé a pris part aux travaux à l’invitation du Roi d’Arabie Saoudite, Salman Bin Abdelaziz Al Saoudite.

Le dirigeant togolais et ses pairs ont examiné les progrès réalisés sur la base des accords bilatéraux et multilatéraux de partenariat entre les pays africains et le Royaume d’Arabie Saoudite.

Ils ont réaffirmé, à cet effet, la nécessité de jeter les jalons du renforcement du partenariat entre les banques, les organismes et structures en charge du développement en Afrique et en Arabie Saoudite et d’explorer les secteurs porteurs d’opportunités susceptibles de réalisation sur le continent pour booster les relations économiques, le partenariat public-privé entre les deux parties.

Les autorités saoudiennes ont salué la présence des dirigeants africains à cette rencontre internationale qui marque une étape importante dans les relations de coopération entre le Royaume d’Arabie Saoudite et l’Afrique.

Sur place, le Président de la République a saisi l’occasion pour échanger avec les autorités saoudiennes sur des sujets d’ordre bilatéral.

Coopération entre le Togo et l’Arabie saoudite

Il faut souligner que le Togo et le Royaume d’Arabie Saoudite entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération à travers le Fonds saoudien de développement, la Banque islamique de développement et le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement.

Sur le plan économique, le Fonds saoudien de développement (FSD) a joué un rôle important dans le financement de divers projets touchant notamment l’agriculture, les infrastructures routières et l’hydraulique.

Le Fonds a notamment permis la réalisation de la nationale N°5 (Kpalimé-Atakpamé), la réhabilitation du tronçon Tandjouaré-Cinkassé sur la nationale N°1, et la mise en œuvre des projets projet d’aménagement et de réhabilitation des terres agricoles dans la région de Mission Tové (PARTAM) et de réalisation de forages et des systèmes d’irrigation dans les zones rizicoles.

Les relations entre les deux pays se sont renforcées dans le secteur du commerce à travers l’exportation des produits agricoles et dans le secteur des transports avec la signature d’un accord de coopération relatif aux services aériens.

Les deux pays sont également membres de l’Organisation de la coopération islamique dont le siège se trouve à Djeddah en Arabie Saoudite.

Au plan multilatéral, avec l’appui de la Banque islamique de développement (BID), un financement a été mis en place pour le projet de construction de la route Aouda-Sokodé-Kara, d’expansion du réseau de transmission et de distribution d’électricité sur le tronçon Dapaong-Mango et le développement de l’enseignement de base.

La Rédaction





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