Invité de l’After Foot sur RMC, Herman, le frère d’Elye Wahi, a diffusé son bonheur et sa grande émotion après la performance magistrale de l’attaquant de Lens, grand artisan de l’exploit face à Arsenal (2-1) en Ligue des champions.
Comme le public de Bollaert, Herman Wahi a vécu une soirée mémorable, mardi lors de la victoire de Lens face à Arsenal (2-1) en Ligue des champions. Avec un sentiment encore plus fort peut-être: celui d’avoir vu son frère, Elye Wahi (20 ans), porter les Sang et or vers l’exploit avec un but et une passe décisive. “Je n’ai pas de mot, c’est extraordinaire”, a-t-il témoigné dans l’After Foot sur RMC.
“Comme de l’élastique!”
Il a d’abord halluciné sur sa remise en extension et deux taches de balle vers Adrien Thomasson sur le but de l’égalisation (25e). “C’était comme de l’élastique!, sourit-il. Je ne sais même pas comment il a fait pour se détendre et ramener le ballon.” Il a ensuite jubilé sur sa frappe croisée victorieuse (69e) à la réception d’un centre de Przemyslaw Frankowski (69e). “Il reçoit le ballon en pleine course, il avait déjà le poteau dans la ligne de mire et il met au fond”, commente-t-il.
Le frère de l’ancien Montpelliérain a reconnu que ce dernier a vécu un début de saison délicat qu’il a vécu avec le soutien de ses proches. “C’est le haut niveau, donc il a besoin de la famille, explique Herman Wahi. Il s’appuie beaucoup sur la famille. Il attendait son heure, et c’est arrivé aujourd’hui. Le public lensois l’a bien accueilli, avec leur hospitalité.”
“Lens, c’était vraiment le choix du cœur”
Il est ensuite revenu sur les coulisses de l’arrivée de l’international Espoirs dans le Pas-de-Calais contre 35 millions d’euros alors que son nom était cité dans des clubs plus huppés en Angleterre. “Lens, ça s’est fait à la dernière minute, ce n’était même pas dans les startings blocks (au début du mercato), il y avait d’autres clubs”, a-t-il rappelé.
“Lens, c’était vraiment le choix du cœur, un nouveau défi. Même à Chelsea, il pouvait avoir une place. L’attaque de Chelsea ne marquait pas de but, je pense qu’il avait sa place.”
“On aimait Lens parce qu’il y a la famille en France, et il fallait encore continuer la formation en France, insiste Herman Wahi. C’est la patience et il a compris le projet. Lens est une ville formidable, la région aussi. Il ne manque de rien, il va continuer à travailler pour être encore exceptionnel sur le terrain.”
Herman Wahi a rapidement reçu le retour rav de son frère qui lui a envoyé sa pose avec le trophée d’homme du match. “Il est déjà l’homme du match, je l’ai déjà en photo là”, a-t-il confirmé dans l’émission.
“Elye, c’est un prénom hébreu, c’est la paix, l’amour, conclut-il. Et Elye, c’est un homme qui est rempli d’amour et je pense qu’il va donner à ce club beaucoup d’amour. C’est un homme qui est vraiment respectueux, qui est disposé, disponible et je suis convaincu que Lens n’a pas fait un mauvais choix en portant son regard sur Elye Wahi.”