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Commémoration de la 39e journée du CILSS – Togo-Presse

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Dans le cadre de la célébration des 39 ans d’existence du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), une conférence-débat a été animée le 12 septembre 2024, au ministère de l’Agriculture à Lomé, sous le thème « Des systèmes irrigués performants et durables pour une agriculture résiliente aux changements climatiques, contribuant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’à la croissance économique au Sahel et en Afrique de l’Ouest ». L’objectif étant de renforcer la visibilité et les actions de l’institution, pour accroître la productivité agricole, afin d’assurer la sécurité alimentaire dans les Etats membres.

Le 12 septembre de chaque année est dédié à la Journée duComité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), dans les pays membres. Cette commémoration répond à un double objectif, celui d’accroitre la visibilité de l’institution, de communiquer sur les activités menées, à travers plusieurs projets, en vue de renforcer les mécanismes d’actions pour des résultats plus probants. Dans ce sens, au cours de la conférence-débat ayant marqué la célébration au Togo, une présentation a été faite sur les systèmes d’irrigation dans le pays. Assumée par le directeur de l’Aménagement, de l’Equipement et de la Mécanisation agricole au ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique Villageoise et du Développement rural, M. Kossi Djifa Hounkanli, la présentation a ressorti les typologies d’irrigation, les réalisations, les faiblesses et difficultés, les perspectives et défis pour développer des systèmes irrigués performants et durables, pour une agriculture résiliente aux changements climatiques. Dans un contexte global, M. Hounkanli, a souligné que le secteur agricole est un pilier de l’économie togolaise, occupant 70 % de la population active et contribuant à 23, 5% du PIB. Les typologies d’irrigation mises en place dans le secteur sont le système d’irrigation par goutte à goutte, le système par micro-aspersion et le système d’irrigation gravitaire qui est la grande irrigation. En matière de réalisation, le communicateur a énuméré la construction de retenues d’eau, de moyenne et grande capacité, et mises en valeur pour la production de riz et de produits maraîchers de Djagblé et de la plaine de Mô. Selon la présentation, 2538 hectares de bas-fonds sont aménagés, 277 forages construits et 746 en réalisation sur l’étendue du territoire. Il y a également un déploiement de 3500 kits d’irrigation subventionnés, à base du système de pompage solaire auprès des producteurs des cultures maraîchères. Ajouté à cela, il y a eu une étude pour la réhabilitation de 5 centres de production rizicole irriguée, de même que l’acquisition de 3 foreuses. En dépit de ces réalisations, la présentation a relevé des difficultés et faiblesses, relatives à l’insuffisance de financement, au coût élevé des équipements d’irrigation, à l’insuffisance d’infrastructures hydro agricoles de mobilisation et de distribution de l’eau, et à l’insuffisance des ressources humaines qualifiées devant couvrir le territoire national. Il est aussi souligné le faible niveau de technicité des acteurs.

Les différents acteurs du secteur agricole à l’ouverture de la Journée.

Pour cela, dans un contexte de changement climatique, de plus en plus, prononcé, les enjeux de l’irrigation agricole au Togo, selon le directeur de l’Aménagement, de l’Equipement et de la Mécanisation agricole, vont consister à mobiliser davantage les ressources en eau pour la promotion de l’irrigation, assurer la mise en valeur durable des périmètres irrigués, promouvoir la valorisation des produits issus de l’irrigation, etc.

Des échanges fructueux ont permis, ensuite, de déboucher sur des recommandations à mettre en pratique pour asseoir des systèmes irrigués performants et durables au Togo.

A l’occasion, le directeur de cabinet du ministère en charge de l’Agriculture, M. Konlani Dindiogue, a félicité le chef de l’Etat qui a eu la clairvoyance de rattacher le département de l’Hydraulique villageoise au ministère de l’Agriculture, en vue de renforcer la synergie des actions pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations togolaises. « Cette mutation est un acte qui traduit la vision du chef de l’Etat de faire de l’agriculture togolaise, une agriculture productive, à haute valeur-ajoutée, moteur de valeur économique des agriculteurs et de croissance du pays », a-t-il conclu.

Le CILSS, une institution inter-gouvernementale créée, le 12 septembre 1973, regroupe 13 Etats, dont le Togo. Il a pour mandat de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la lutte contre les effets de la désertification et du changement climatique, pour un équilibre écologique et un développement durable au Sahel et en Afrique.

Vincent K. HOEDANOU

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