Category: Politique National

  • Le Togo prend part aux travaux de la 16e Conférence des Présidents de la Région Afrique de l’APF à Brazzaville – Togo-Presse

    Le Togo prend part aux travaux de la 16e Conférence des Présidents de la Région Afrique de l’APF à Brazzaville – Togo-Presse

    La capitale congolaise a vibré, le lundi 15 avril 2025, au rythme des idéaux francophones, en accueillant la cérémonie d’ouverture de la 16e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la Région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Parmi la vingtaine de présidents d’Assemblées et de sections africaines de l’APF ainsi que des responsables d’institutions parlementaires sous régionales qui ont honoré de leur présence cette rencontre de haut niveau, figure le Président de l’Assemblée nationale du Togo, SEM. Sevon-Tépé Kodjo Adédzé.

    La cérémonie de conférence axée sur le thème « Parlements africains et Francophonie : quelles synergies pour la paix, la démocratie et le développement durable ? », a été marquée par des discours porteurs d’espoir, de responsabilité partagée et de solidarité francophone, à un moment crucial pour les pays en transition politique, pour les défis climatiques et pour la jeunesse du continent.

    Un appel à faire vivre les valeurs de la Francophonie

    Dans son allocution, l’Honorable Amélia Lakrafi, récemment élue Déléguée générale de l’APF, a exprimé sa joie sincère d’entamer son mandat sur le sol africain, saluant la vitalité et l’énergie de la Région Afrique, “véritable moteur de l’Assemblée”. “La Francophonie n’est pas qu’un espace linguistique, c’est une communauté unie par des valeurs”, a-t-elle souligné, avant d’appeler à “parler fort et clair” face aux replis identitaires et à la montée des tensions.

    Elle a mis en exergue la diplomatie parlementaire comme un outil puissant pour “maintenir ouverts les canaux de discussion” et renforcer les liens entre peuples. Elle a aussi plaidé pour une “Francophonie économique”, numérique et féministe, insistant sur la nécessité “de porter une diplomatie féministe francophone, ancrée dans le réel, tournée vers l’émancipation et l’éducation”.

    Renforcer les démocraties africaines et anticiper les transitions

    Pour sa part, l’Honorable Hilarion Etong, Président de l’APF et premier Vice-président de l’Assemblée nationale du Cameroun, a salué le dynamisme de la diplomatie parlementaire dans un contexte africain marqué par les mutations politiques, les transitions démocratiques et les défis socioéconomiques. “L’avenir politique de notre continent dépend de notre capacité à relever les défis tout en exploitant les opportunités”, a-t-il déclaré.

    Il a mis en lumière la nécessité d’un accompagnement parlementaire renforcé pour soutenir les réformes institutionnelles, promouvoir les droits fondamentaux et anticiper les effets de la démographie, de la transition énergétique et du changement climatique.

    Le Congo, au cœur de la mobilisation pour une Francophonie d’action

    Dans son discours d’ouverture, l’Honorable Isidore Mvouba, Président de l’Assemblée nationale du Congo et hôte de la conférence, a célébré Brazzaville, “ancienne capitale de la France Libre”, comme un symbole fort de la mémoire francophone. Il a exalté l’histoire littéraire du 16e siècle, en parallèle avec le souffle créatif que la Région Afrique insuffle à la Francophonie contemporaine.

    Nous devons garder allumée la flamme de notre engagement”, a-t-il lancé, saluant les avancées de la coopération parlementaire, tout en invitant ses pairs à porter des réflexions audacieuses sur les thématiques clés de la prochaine Assemblée régionale prévue à Cotonou : dividende démographique, lutte contre le réchauffement climatique, transition énergétique, ZLECAF et démocratie.

    Après une ouverture riche en symboles et en appels à l’unité, les assises se poursuivent avec des échanges sur les situations politiques dans les pays francophones en transition, les modèles de gestion durable des forêts notamment, l’expérience congolaise et la définition des thèmes de la 31e Assemblée régionale.

    Prenant part aux travaux avec une délégation de parlementaires, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé sa gratitude envers l’APF pour son accompagnement dans le cadre du programme de diffusion du Corpus législatif sur les changements climatiques, qui a facilité l’adoption de la loi sur le climat au Togo en mars 2025, un texte structurant pour la transition écologique, la résilience climatique et la préservation de la biodiversité.

    Les débats de cette conférence de Brazzaville porteront également sur le fonctionnement administratif de la Région Afrique de l’APF, la préparation de la 17e Conférence des Présidents prévue en 2026 et l’adoption d’un communiqué final.

    La participation de la Représentation nationale à cette conférence, témoigne de l’engagement actif du Togo en faveur de la Francophonie parlementaire, et de sa volonté de contribuer au dialogue, à la stabilité politique et à la promotion des valeurs démocratiques dans l’espace francophone africain.

    (Service communication de l’Assemblée nationale)

  • L’Assemblée nationale ouvre sa 1re session ordinaire de l’année – Togo-Presse

    L’Assemblée nationale ouvre sa 1re session ordinaire de l’année – Togo-Presse

    • L’élection des responsables des institutions de la Ve République en vue

    Conformément aux dispositions de l’article 12, alinéa premier de la Constitution du 6 mai 2024, la première session ordinaire de l’année 2025 de l’Assemblée nationale est ouverte, ce mardi 1 er Avril. A l’agenda de cette session, il est prévu l’élection des membres des nouvelles institutions de la République, l’examen des projets de lois organiques indispensables à l’application intégrale du nouveau régime, etc. La séance inaugurale a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adédzé, en présence de la présidente du parlement de la CEDEAO, Hadja Mémounatou Ibrahima, du 1er vice-président du parlement du Ghana, Bernard Ahiafor, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, du corps diplomatique, des autorités politiques, administratives, judiciaires, militaires, religieuses et traditionnelles.

    Le président Kodjo Sévon-Tépé Adédzé à l’ouverture de la session

    Au cours de cette session ordinaire de l’Assemblée nationale, les députés plancheront sur le projet de loi non examiné à la session extraordinaire, ainsi que sur d’autres textes essentiels pour l’avenir de la Nation. Il s’agira, tout d’abord, d’examiner les lois organiques indispensables à l’application intégrale du nouveau régime, garantissant ainsi une base juridique solide et pérenne. Ensuite, ils éliront les membres des nouvelles institutions de la République et des autorités administratives indépendantes, au titre de l’Assemblée nationale. Il sera aussi question d’intensifier les échanges interparlementaires, en représentant le Togo à des rencontres interparlementaires, à savoir : la 16e Conférence des Présidents des Assemblées et des sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), du 15 au 17 avril 2025 à Brazzaville au Congo, la 83e session du Comité Exécutif de l’Union Parlementaire Africaine (UPA) du 21 et 22 mai 2025 à Rabat au Maroc, la 19e Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI) du 12 au 15 mai 2025 en Indonésie (Jakarta) et la 6e Conférence mondiale des présidents de parlement, organisée par l’Union interparlementaire (UIP), en étroite collaboration avec les Nations Unies, qui se tiendra, du 29 au 31 juillet 2025 à Genève. Tout ceci, pour assurer la promotion d’une convergence des cadres législatifs, particulièrement face aux défis mondiaux qui nécessitent des actions concertées et concrètes.

    Présidents des institutions, membres du gouvernement et autres personnalités.

    « Dans cet élan de coopération sincère, nous réaffirmerons, à chacune de ces rencontres de haut niveau, la volonté du chef de l’Etat de renforcer les passerelles entre les Assemblées, toujours au bénéfice de nos citoyens et de la pérennité de nos valeurs démocratiques », a indiqué le président de l’Assemblée nationale Kodjo Sévon-Tépé Adédzé.

    Appel à consolider les fondations de la cohésion sociale

    L’honorable Adédzé a saisi cette occasion pour appeler tous les fils et filles du Togo à œuvrer ensemble, pour consolider les fondations de la cohésion sociale, quelles que soient leurs opinions politiques, leurs origines ou croyances. Car c’est dans l’unité que réside la force nécessaire pour préserver la stabilité institutionnelle, afin de bâtir un avenir prospère. « Sachons-le, chers frères et sœurs, que notre diversité est une richesse inestimable. Mais, cette diversité ne doit jamais être un prétexte à la discorde. Elle doit, au contraire, nous inspirer à conjuguer nos talents, nos énergies et nos compétences, pour faire rayonner notre pays. Le Togo a besoin de chacun de nous. Ensemble, dans un élan commun, nous avons le pouvoir et le devoir de relever les défis qui se présentent à nous, de transformer notre nation et de la faire respecter. Que cet appel à l’unité soit entendu et qu’il guide nos actions de chaque jour dans un esprit de solidarité et de responsabilité », a laissé entendre le PA Adédzé. Il a également invité tous les députés à mesurer l’importance et la noblesse de leur mission, car l’avenir du peuple en dépend. « Ensemble, dans l’unité et la détermination, portons haut les valeurs de justice, de progrès et de solidarité. Que nos débats soient empreints de respect et d’une volonté commune de servir l’intérêt général », a-t-il souhaité.

    Un autre pan des personnalités présentes à la cérémonie.

    Le rôle crucial du père de la nation dans la création de la CEDEAO salué

    La présidente du parlement de la CEDEAO, Hadja Mémounatou Ibrahima, a salué les liens profonds qui unissent l’Assemblée nationale togolaise au parlement de la CEDEAO. Elle a également salué le rôle crucial joué par le père de la nation togolaise, feu Gnassingbé Eyadema, dans la création de la CEDEAO, en faveur du renforcement de l’intégration sous régionale, sans oublier son rôle dans la recherche de la paix et ses nombreuses médiations à travers le continent, en vue d’une paix durable pour tous. A cet égard, la présidente du parlement de la CEDEAO a lancé, une fois encore, un appel aux Etats frères du Burkina Faso, du Mali et du Niger à se remémorer la vision partagée des pères fondateurs et à envisager leur retour au sein de l’organisation commune, afin qu’ensemble les Etats puissent apporter une réponse ferme, appropriée et durable aux ennemis du développement de la sous-région.

    Lors de l’intervention de Mme Hadja Mémounatou Ibrahima

    Dans son intervention,le vice-président du parlement du Ghana, Bernard Ahiaford, s’est réjoui des liens d’amitié et de coopération qui unissent son pays et le Togo, entretenus au plus haut niveau par leurs chefs d’Etat et touchant divers domaines. « Nous devons renforcer nos parlements et institutions, qui promeuvent la bonne gouvernance, profiter des opportunités que la ZLECAf nous accorde, afin de faire avancer le commerce, intensifier la coopération dans la lutte contre l’insécurité, les changements climatiques, etc. », a-t-il déclaré.

    M. Bernard Ahiaford lors de son intervention.

    Cette rentrée parlementaire constitue une étape clé dans le déroulement des travaux de l’Assemblée nationale, incarnant à la fois continuité, solidité et stabilité du système démocratique. Elle intervient après une intersession, de janvier à mars 2025, qui n’a pas été de tout repos. Les députés ayant maintenu la cadence au rythme d’une session extraordinaire convoquée à la demande du président de la République pour examiner huit projets de loi. La clôture de cette session, vendredi dernier, a offert un bilan de 7 projets de loi adoptés sur les 8, en plus d’une résolution portant règlement financier de l’Assemblée.                                        Komla GOKATSE

  • Au Sénat, la session de droit prévoit l’élection du bureau de l’institution pour le 2 avril – Togo-Presse

    Au Sénat, la session de droit prévoit l’élection du bureau de l’institution pour le 2 avril – Togo-Presse

    Au Sénat, la session de droit prévoit l’élection du bureau de l’institution pour le 2 avril

    Les travaux de la session de droit du Sénat ont repris, ce lundi 31 mars 2025 à son siège au Palais des Congrès à Lomé. Ces travaux, qui se sont déroulés sous la conduite du doyen d’âge, M. Koudjolou Dogo, avaient au programme l’élection et l’installation du bureau de l’institution. Mais, cet agenda a été reporté à mercredi 2 avril. Dans ce sens, le doyen d’âge a invité les partis politiques siégeant au Sénat à proposer leurs candidats aux différents postes électifs du bureau à mettre en place et à les faire parvenir au bureau d’âge. Toutefois, les parties prenantes ont pris acte, après lecture, de l’avis favorable de la Cour constitutionnelle, qui avait reçu le règlement intérieur du Sénat. Ce règlement avait été adopté à l’unanimité par les sénateurs et soumis à la Cour pour contrôle de constitutionnalité. Ainsi, selon les conclusions de la Cour constitutionnelle, ce règlement intérieur a été jugé conforme à la Constitution du 06 mai 2024.

    Une partie des sénateurs lors de la rencontre.

    Par ailleurs, il a été rappelé aux sénateurs les responsabilités dévolues au bureau d’âge du Sénat, sa composition et son fonctionnement, suivant le règlement intérieur.

    L’autre pan des sénateurs lors des travaux.

    La séance s’est déroulée en présence du ministre des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la République, Me Pacôme Adjourouvi.

    Kpinzou EDJEOU

  • La loi relative au renseignement votée par l’Assemblée nationale – Togo-Presse

    La loi relative au renseignement votée par l’Assemblée nationale – Togo-Presse

    L’Assemblée nationale s’est réunie, le vendredi 28 mars à son siège à Lomé, en sa 6e séance plénière de la 1re session extraordinaire de l’année, consacrée au vote de la loi relative au renseignement. Une loi qui vient renforcer l’appareil de renseignement, support indispensable du dispositif de la défense et de la sécurité. Ceci, par l’amélioration du cadre légal de son action. La séance a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adédzé, qui a, à la fin des travaux, clôturé cette session extraordinaire ouverte, le 04 mars dernier.

    Les députés ont adopté à l’humanité la loi sur le renseignement sous la présidence…

    Depuis quelques années, le Togo est confronté à une montée des menaces contre sa sécurité et sa souveraineté, avec la poussée croissante des groupes terroristes, opérant vers le golfe de Guinée. De même, des opérations d’ingérence et de désinformation en ligne menacent la quiétude et le vivre ensemble des populations. Pour faire face à cette situation, il est apparu nécessaire pour le Togo, de redimensionner son appareilde défense et de sécurité. Et comme dans la plupart des pays démocratiques, l’activité de renseignement est soumise à un contrôle démocratique. Ce contrôle par le parlement renforce ainsi sa légitimité et son efficacité. A cet effet, vendredi 28 mars dernier, les députés ont voté la loi relative au renseignement. Par ce vote, l’Assemblée nationale entend donner plus d’outils et de moyens au gouvernement, pour renforcer la résilience du Togo face aux défis sécuritaires contemporains. En effet, la présente loi vise à renforcer la place et l’efficacité des services de renseignement par trois actions complémentaires, à savoir : le renforcement de la coordination du Président du Conseil, en plaçant sous son autorité directe les services spécialisés de renseignement. L’autre action est la nomination d’un délégué du Président du Conseil au renseignement, pour renforcer l’efficacité des actions conduites par les services spécialisés de renseignement, en mutualisant les techniques de renseignement. Ce qui permet une rationalisation de leur emploi et offre un gage d’efficacité. La dernière action est le renforcement des contrôles de légalité internes et d’un contrôle externe par le parlement. Sur un autre volet, cette loi prend également en compte les menaces transversales qui sont en grande partie la conséquence du développement exponentiel des technologies numériques dans le domaine de l’information et de la communication. Cette loi étend encadrer l’activité de renseignement dans les établissements pénitentiaires et lieux de privation des libertés.

    Protéger l’intégrité du pays et la sécurité des citoyens

    Relativement à l’adoption de cette loi sur le renseignement, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adédzé, a souligné que son adoption doit être saluée. Car cette loi incarne une volonté affirmée de protéger l’intégrité du pays et la sécurité des citoyens, tout en veillant à préserver les droits et libertés fondamentaux reconnus par les lois de la République. « Nous ne laisserons pas un seul mètre carré de notre territoire occupé par les hommes de non droit et de non loi », a-t-il rassuré, en paraphrasant, dans ce sens, le chef de l’Etat.

    Les députés au-devant desquels les quatre représentants du gouvernement au cours de la séance de clôture.

    Pour le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, cette loi s’inscrit pleinement dans la vision du chef de l’Etat qui place la sécurité et la protection des citoyens au cœur des priorités nationales. A son avis, le pays se dote, désormais, d’un cadre juridique moderne, garantissant, à la fois, une lutte efficace contre les menaces et un strict respect des droits fondamentaux.

    En clôturant cette session extraordinaire, le président de l’Assemblée nationale a rappelé qu’elle a été ouverte, le 04 mars dernier, sur convocation du chef de l’Etat, conformément aux dispositions pertinentes de l’article 12, alinéa 3 de la Constitution togolaise. Il a renseigné qu’elle a été marquée par un engagement sans faille et une détermination exemplaire de la part de tous les acteurs impliqués, gouvernement comme représentation nationale. Il a salué l’engagement collectif qui a permis de franchir des étapes décisives pour le bien commun. « A l’issue de cette session extraordinaire, il m’est particulièrement agréable de mettre en avant l’importance des travaux réalisés. Les sept textes fondamentaux et majeurs sur lesquels notre Assemblée s’est penchée reflètent notre engagement collectif à relever les défis actuels, tout en anticipant les besoins de demain. Grâce à la persévérance, nous avons établi les bases d’une modernisation législative ambitieuse pour favoriser le développement et répondre aux attentes du bien commun », a-t-il fait savoir.

    A cette séance, il y avait aussi les ministres Pacôme Adjourouvi en charge des Relations avec les Institutions de la République, Mipamb Nahm-Tchougli de la Justice et Mohamed Ouro-Sama, délégué auprès du ministre de la Sécurité.

    Firmin DEFALEONA

  • Les membres du CPC ont échangé sur des questions d’actualité nationale – Togo-Presse

    Les membres du CPC ont échangé sur des questions d’actualité nationale – Togo-Presse

    Les discussions au Cadre Permanent de Concertation (CPC) se sont poursuivies à huis clos, le vendredi 28 mars 2025 à Lomé, sous l’égide de son président, Me Mohamed Tchassona-Traoré. La rencontre a permis de faire le compte rendu des réunions passées et d’échanger sur des questions touchant l’actualité nationale.

    Les membres du CPC au cours de leur réunion.

    Au sortir des travaux d’une rencontre des membres du Cadre Permanent de Concertation (CPC), le président du Cadre, Me Mohamed Tchassona-Traoré, a déclaré que compte a été rendu à l’ensemble de la plénière de l’élection et de la nomination de certaines personnalités au Senat du Togo. « On a un membre élu du Cadre Permanent de Concertation (CPC) et cinq autres représentants des partis politiques nommés sénateurs. C’est l’occasion, pour l’ensemble de ce cadre, de remercier le chef de l’Etat d’avoir pris acte de nos recommandations et propositions et d’avoir pensé à nommer des personnalités hors des forces qui sont élues », a-t-il ajouté. Il a fait savoir que les membres du CPC ont aussi échangé sur la situation des compatriotes qui sont en prison et dont le jugement a eu lieu récemment. « On a pu échanger sur les démarches que le CPC a menées, pour trouver la bonne définition qui a permis d’avancer sur ce dossier et les actions que le bureau a menées auprès des autorités, pour qu’une partie de ces compatriotes puisse être jugée et située sur son sort », a précisé Me Tchassona-Traoré. Dans ce sens, il a ajouté que le CPC a recommandé, pour ces derniers, qu’on puisse continuer à plaider pour que ceux qui restent, puissent connaître également leur sort, afin de pouvoir solliciter la grâce présidentielle.

    Vue partielle des membres du CPS lors des échanges.

    Il a révélé que l’essentiel du débat a, ensuite, été porté sur l’actualité à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour l’organisation des prochaines élections locales. « Beaucoup s’inquiétaient de ce que la recommandation du CPC du 24 décembre 2024 n’ait pas été prise en compte. Non, nous avons réitéré, cela a été renouvelé quand une lettre du ministère a été envoyée à l’Assemblée nationale, pour que, dès la prochaine séance, on puisse faire appel à candidature pour le renouvellement de la CENI et de ses instances », a-t-il expliqué. Il a indiqué que des travaux que la CENI mène, pour le moment, se déroulent dans le cadre de la continuité des services de l’Etat. « Au moment où la CENI existe et travaille, elle continue jusqu’à la mise en place de nouvelles structures qui prendront le relai à l’endroit où l’actuelle sera arrêtée, au moment de l’élection de la nouvelle et de ses démembrements. Donc, il n’y a pas d’inquiétude avant cela, surtout que la tâche prochaine de pointe, c’est la révision du fichier électoral. C’est une tâche technique et donc il n’y a pas d’enjeu politique à ce niveau. Jusqu’à ce qu’elle termine, on aura une nouvelle CENI qui va poursuivre le travail, pour l’organisation des prochaines élections », a indiqué le président du CPC.  

    Cyril EKPAWOU

  • L’Assemblée nationale vote deux lois relatives aux reformes de l’administration fiscale et du cadre juridique des entreprises publiques

    L’Assemblée nationale vote deux lois relatives aux reformes de l’administration fiscale et du cadre juridique des entreprises publiques

    L’Assemblée nationale, réunie le 25 mars 2025, pour sa 5e séance plénière de la 1ère session extraordinaire de l’année, a voté deux lois.  La 1ère, qui modifie et complète la loi de 2012 portant création de l’Office Togolais des Recettes (OTR), permet de remédier à certains dysfonctionnements et insuffisances dans la gestion administrative de l’Office. La 2nde, ayant trait au régime juridique applicable aux entreprises publiques au Togo, concourt à la modernisation et à la performance de la gestion de ces entreprises. La séance a été dirigée par le président de l’assemble nationale, Kodjo Adédzé, en présence des émissaires du gouvernement, les ministres Georges Barcola de l’Economie et des Finances et Pacôme Adjourouvi en charge des Relations avec les Institutions de la République.

    Deux lois ont été votées, le 25 mars 2025, à l’Assemblée nationale, au cours de la 5e séance plénière de la 1ère session extraordinaire de l’année 2025. Il s’agit de la loi modifiant et complétant la loi du 14 décembre 2012 portant création de l’Office Togolais des Recettes (OTR) et de la loi portant régime juridique applicable aux entreprises publiques.

     A travers ce vote, les députés dotent le Togo d’outils modernes de gouvernance.

    En effet, l’OTR a été créé en 2012, en vue d’accroitre les recettes fiscales. Cependant, les mécanismes de contrôle n’ont pas fonctionnés. C’est le constat d’une étude diligentée sur la période 2014-2018. Les dysfonctionnements relevés sont, entre autres, un conseil de surveillance non opérationnel, l’absence de mécanismes clairs de contrôle des décisions de l’OTR ainsi que d’assurance de la transparence et de lutte contre la corruption dans la collecte des recettes, etc. C’est pour donc remédier à ces dysfonctionnements et permettre au Togo d’avoir un office moderne, capable de faire face aux défis auxquels les administrations fiscales et douanières sont confrontées que cette loi est votée. Elle introduit une restructuration substantielle du cadre institutionnel et de la gouvernance de l’Office avec des innovations. Elles sont relatives à l’élargissement des missions de l’OTR. Ce, à travers la perception d’autres ressources permettant de mieux appréhender l’assiette fiscale et de faire des économies d’échelle, la réorganisation et la gouvernance, notamment la restructuration des organes dirigeants, la suppression du Conseil de surveillance, la fréquence des réunions du Conseil d’administration, la réduction du nombre de membres au sein du Conseil d’administration, le renforcement du rôle des tutelles des ministères.

    Autres innovations de cette loi, la simplification de la procédure de nomination du commissaire général, des commissaires et directeurs et le renforcement de la performance des acteurs, ainsi qu’un contrôle renforcé à travers des organes tels que l’Inspection générale d’Etat, l’Inspection générale des finances et de la transparence. Ces nouvelles dispositions, inspirées des meilleures pratiques internationales, permettront d’avoir un office moderne, capable de faire face aux défis actuels auxquels la plupart des administrations fiscales et douanières sont confrontées.  Cette nouvelle loi renforce désormais le lien de tutelle entre le ministère en charge des finances et l’OTR, ainsi que l’efficacité du conseil d’administration, la célérité dans la production des états financiers.

    Les deux représentants du gouvernement au cours de la séance

    Transformer et restructurer les entreprises publiques

    La loi portant régime juridique applicable aux entreprises publiques au Togo concourt à la mise en œuvre de l’axe 3 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise la modernisation du Togo et le renforcement de ses structures. Elle participe, de manière spécifique, à la vision du gouvernement de stabiliser les comptes publics, tout en répondant au besoin de transformation et de restructuration des entreprises publiques.  Les principales innovations introduites dans cette loi sont inspirées par la loi du 22 novembre 2014 portant modernisation de l’action publique de l’Etat en faveur de l’économie, ainsi que des dispositions de l’Acte uniforme révisé relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. Ces innovations ont trait au réaménagement des conditions et des modalités de désignation des représentants de l’Etat actionnaire dans les organes d’administration.

    En effet, trente-cinq après son adoption, la loi n° 90-26 portant réforme du cadre institutionnel et juridique des entreprises publiques dont la mission est de répondre au besoin de performance de ces entreprises s’est révélée aujourd’hui désuète qu’il faille la modifier pour l’adapter à l’évolution du cadre juridique national, communautaire et international.

    Financer davantage les services essentiels

      Pour le Président de l’Assemblée nationale, ces adoptions reflètent, une nouvelle fois, la maturité de de l’hémicycle, ainsi que son engagement en faveur de la modernisation et du développement durable. Il a exprimé sa profonde admiration pour la détermination du président de la République à doter le Togo d’outils modernes de gouvernance. « Sa vision prospective et son engagement sans faille pour un Togo plus uni et plus prospère méritent notre reconnaissance et notre soutien indéfectible.  L’adoption de ces lois devra impérativement être suivie de textes d’application adaptés, condition essentielle à leur mise en œuvre réelle et effective. Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’action gouvernementale, notre Assemblée continuera à surveiller attentivement cette étape cruciale », a-t-il dit, avant d’inviter ses collègues à faire preuve de la même détermination et du même engagement lors de l’examen des prochains textes qui leur seront soumis.

    Réagissant suite à l’adoption de ces lois, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Georges Barcola, a indiqué le gouvernement s’est pleinement engagé dans les réformes qui favorisent une gestion efficiente des recettes publiques. L’objectif visé étant de dégager des ressources supplémentaires pour financer davantage les services essentiels au profit des populations vulnérables, dont le bien être constitue une préoccupation majeure du chef de l’Etat. « En les adoptant, vous permettez au gouvernement de disposer d’instruments essentiels pour la mise en œuvre de sa nouvelle vision concernant la gestion de ses structures publiques », a- t-il relevé.

    Yankolina M. TINGAENA

  • Le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ADRA reçu par le Premier ministre – Togo-Presse

    Le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ADRA reçu par le Premier ministre – Togo-Presse

    La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a échangé, vendredi 21 mars 2025, à la Primature, avec le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Agence Adventiste d’Aide au Développement (ADRA), M.  Kossi Dodzi Emmanuel Amégnito.  Les perspectives de collaboration à développer dans les années à venir et les stratégies à mettre en place à cet effet, pour donner les moyens nécessaires à la jeunesse et renforcer sa résilience face aux crises étaient au centre de leurs discutions.

    Arriver au Togo pour constater les opérations que mène l’Agence Adventiste d’Aide au Développement (ADRA), le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de cette organisation, M. Kossi Emmanuel Dodzi Amégnito a été reçu, vendredi 21 mars 2025, par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

    Au sortir de l’entrevue, M. Amégnito a relevé avoir discuté avec le Premier ministre des perspectives de collaboration à développer dans les années à venir, pour accompagner le plan stratégique du Togo. Ceci, afin de donner les moyens nécessaires et durables à la jeunesse. Dans ce sens, il a souligné que son institution s’est engagée à renforcer davantage les capacités et la résilience des jeunes face aux crises que traverse le monde. M. Amégnito a précisé être allé à Kara, une semaine plus tôt, pour évaluer les différents programmes mis en place, dans le cadre des cantines scolaires dans cinq établissements de cette localité.

    Mme Tomegah-Dogbe et M. Amégnito.

    Le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ADRA a salué l’engagement du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, pour le développement du pays et l’appui du  Premier ministre dans les différents programmes mis en œuvre au Togo, en vue d’un avenir meilleur de la jeunesse. Dans cet ordre d’idée, il a signalé que l’ADRA ambitionne d’organiser, au Togo, un forum sur la jeunesse, dénommé Africa Diplomacy Business Forum. L’objectif étant de donner la possibilité aux jeunes d’être en contact avec les institutions et autres.

    Il a fait savoir que l’ADRA intervient dans divers domaines d’activités, notamment l’éducation de la jeunesse, surtout de l’enfance, en mettant un accent particulier sur les plaidoiries, tout en faisant en sorte que chaque enfant, à travers le monde, puisse aller à l’école. Ceci, à travers la mise en place des programmes visant à donner aux jeunes les moyens pour promouvoir l’éducation de la jeune fille. L’institution mène aussi des actions dans le domaine de la santé, en permettant aux populations d’avoir accès à des soins de santé adéquats. Le renforcement des capacités des AGR des jeunes pour leur garantir un avenir meilleur, l’entrepreneuriat… ne sont pas du reste. L’autre pilier de l’ADRA est d’accompagner cette jeunesse, en mettant en place des programmes d’urgence, de sécurité alimentaire et en matière de gestion des catastrophes, notamment.

    Kpinzou EDJEOU

  • Une délégation de députés togolais participe au 2ᵉ Forum des présidents des commissions des Affaires étrangères des parlements africains

    Une délégation de députés togolais participe au 2ᵉ Forum des présidents des commissions des Affaires étrangères des parlements africains

    Le siège de la Chambre des Représentants du Maroc accueille, depuis le jeudi 20 février 2025, à Rabat, la deuxième édition du Forum des présidents des commissions des Affaires étrangères des parlements africains. Placée sous le thème : « vers la mise en place de fondements durables pour la stabilité et la sécurité en Afrique », cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération et de la coordination des efforts entre les parlements africains afin de relever les défis actuels auxquels le continent est confronté.

    L’Assemblée nationale du Togo est représentée à ces assises par les députés Germaine Kouméalo Anaté, présidente de la commission des relations extérieures et de la coopération, et Patrick Bolouvi, vice-président de la commission de la défense et de la sécurité.

    La tacbe d’honneur à la cérémonie d’ouverture

    La paix et la stabilité, gages d’un développement harmonieux du continent africain. C’est le message porté par l’honorable Germaine Kouméalo Anaté, Présidente de la Commission des Relations Extérieures et de la Coopération, à cette deuxième édition du Forum des Présidents des Commissions des Affaires Étrangères des Parlements Africains.

    Ce forum traduit la détermination des parlements africains à consolider la coopération parlementaire pour faire face aux divers défis auxquels l’Afrique est confrontée. Il reflète également la volonté du Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, de renforcer la solidarité à l’échelle du continent africain. Après la cérémonie d’ouverture, la délégation togolaise a participé aux panels axés sur deux axes principaux à savoir : « Médiation et Coexistence : construire une Afrique résiliente aux conflits » et « l’intégration économique et Corridors de développement : une réponse aux défis de la paix en Afrique. ».

    Elle a fait une intervention remarquable appréciée par les participants. Après avoir salué l’initiative du Royaume du Maroc pour l’organisation de ce forum en cette période cruciale de la crise sécuritaire, l’honorable Anaté a abordé le sujet sans détours.

    « En cette ère de conflits asymétriques et de défis transnationaux, les parlements africains doivent radicalement repenser leurs approches. Nos outils parlementaires traditionnels gagneraient à être proactifs grâce aux systèmes d’alerte précoce et inclusifs. », a-t-elle confié. Elle a saisi cette opportunité pour féliciter les différents communicateurs du panel pour leurs riches apports.

    Partageant avec les participants les expériences du Togo sur les questions sécuritaires, les problématiques de médiation et d’inclusion sociale, la députée Anaté s’est inspirée de la pensée du sociologue et écrivain Abdelkébir Khatibi, théoricien du « penser autrement » qui présente la médiation interculturelle comme antidote aux conflits.

    Pour l’honorable Anaté, seuls le dialogue, l’intercompréhension et le respect permettent de bâtir des ponts à l’intérieur des pays et entre les peuples.  « Face au monstre des conflits modernes, notre réponse doit s’appuyer sur les solutions endogènes, elle doit être à la fois humble et ambitieuse car, c’est dans l’enchevêtrement des souverainetés que naît la paix véritable », a-t-elle confié.

    En invitant les participants à ce forum à faire de cette rencontre la pierre angulaire de l’Afrique qui se défend, qui prévient, qui guérit, elle a formulé des vœux. « De ce forum, doit jaillir une lumière, celle du droit et du respect de l’autre contre la barbarie, de la coopération contre le chaos. Ce forum marocain doit être l’acte fondateur d’un nouveau paradigme : la souveraineté, la sécurité et la paix par la prospérité partagée et la solidarité entre pays africains », a-t-elle insisté.

    Une vue des présidents des Commissions des Affaires Étrangères des Parlements Africains

    Pour une approche de solution à la crise sécuritaire, la députée Anaté recommande de «créer un mécanisme continental de co-législation permettant l’harmonisation accélérée des codes des investissements, un cadre fiscal unifié pour les multinationales extractives, la mutualisation des systèmes de surveillance électronique des frontières », d’instituer un « droit de regard parlementaire » sur les accords de partenariat économique (APE), les programmes de la BAD et de la ZLECAF », de « créer un Réseau mondial de députés sentinelles formés à la médiation » et de « créer un observatoire parlementaire doté d’un système d’alerte, d’un fonds de stabilisation post-conflit et d’un mécanisme de parrainage interparlementaire ».

     A la fin de son intervention, l’honorable Anaté a exhorté ses pairs à être des architectes de la souveraineté collective face à la nouvelle guerre froide des puissances extractives, le néo-protectorat monétaire, l’asymétrie technologique croissante et à faire de leur différence, une complémentarité, de leurs frontières des passerelles et de leurs ressources, un levier d’émancipation commune.

    Elle a aussi émis le souhait que leur héritage soit : une génération d’africains nourris par des africains, une énergie produite et consommée en Afrique, des conflits résolus par des solutions africaines.

    « La stabilité et la paix ne sont pas négociables, C’est le gage de notre développement. Osons la prospérité interdépendante », a-t-elle conclu.

    Rappelons que l’honorable Patrick Bolouvi, Vice-président de la Commission de la défense et de la sécurité, a aussi participé activement aux travaux de ce forum.

  • La Banque Mondiale satisfaite des initiatives du Togo – Togo-Presse

    La Banque Mondiale satisfaite des initiatives du Togo – Togo-Presse

    Promotion de la jeune fille et l’autonomisation de la femme : La Banque Mondiale satisfaite des initiatives du Togo

    Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu mardi 25 février 2025, à Lomé avec M. Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre. M. Diagana séjourne dans la capitale togolaise dans le cadre du Forum régional de la société civile organisé par son institution en collaboration avec la Fondation Brazzaville sur le thème « l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes comme levier de développement en Afrique de l’ouest et du centre ».

    M. Ousmane Diagana

    A cet effet, le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre a fait au président de la République le point des travaux de cette rencontre internationale qui a réuni des acteurs engagés pour la cause de la jeune fille et de la femme africaines. « Nous avons eu l’honneur d’être reçu par Son Excellence monsieur le président de la République pour lui rendre compte de nos travaux à Lomé essentiellement axé sur la scolarisation de la fille et l’autonomisation des femme que la Banque Mondiale organise avec les organisations de la société civile de l’Afrique de l’ouest et centrale » a-t-il précisé.

    M. Diagana a félicité le chef de l’Etat pour avancées réalisés par le Togo dans le domaine de la promotion de la jeune fille et de l’autonomisation financière de la femme. Selon M. Diagana, ces progrès considérables doivent faire cas d’école dans d’autres pays africains.

    « En matière de l’autonomisation des femmes, le Togo a fait des progrès extrêmement importants sur la base d’une tradition très forte, en particulier le rôle des Nana-Benz dans l’économie. C’est un exemple que nous avons regardé de très près et que nous avons voulu valoriser et vulgariser davantage pour que les autres pays s’en imprègnent. Le plus important aussi et le plus significatif, c’est le rôle de ces femmes leaders aussi bien au niveau de l’administration publique qu’au niveau du secteur privé » a-t-il indiqué.

    Le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre a saisi l’occasion pour échanger avec le président de la République sur des programmes que son institution finance au Togo, notamment dans les secteurs du développement humain, de l’éducation, la santé, des infrastructures, l’énergie, l’économie numérique, agricole et l’environnement.

    (presidence.gouv.tg)

  •  Une session extraordinaire ouverte à la demande du chef de l’Etat – Togo-Presse

     Une session extraordinaire ouverte à la demande du chef de l’Etat – Togo-Presse

    Les députés ont ouvert 4 mars 2025, à leur siège à Lomé, la 1ère session extraordinaire de l’année 2025.  Convoquée à la demande du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, cette session entend examiner et adopter un ensemble de projets de loi essentiels pour le renforcement de la sécurité, la gouvernance économique, la lutte contre les menaces transnationales et la préservation de l’environnement togolais. Il s’agira aussi d’examiner la proposition de résolution portant règlement financier de l’Assemblée nationale, qui s’inscrit dans une dynamique de modernisation et de responsabilisation de l’institution parlementaire.

    L’ouverture a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adédzé, en présence du ministre des Droits de l’Homme, de la formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République, M. Pacôme Yawovi Adjourouvi.

    L’émissaire du gouvernement, le ministre des Droits de l’Homme Pacôme Adjourouvi.

    Une session extraordinaire de l’Assemblée nationale est ouverte hier siège de l’hémicycle, à la demande du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, conformément aux dispositions de l’article 12, alinéa 3 de la Constitution togolaise. A l’agenda de cette session, il est inscrit huit projets de loi, relatifs à « la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire », nécessaire pour garantir la sécurité des populations et l’intégrité du territoire ainsi qu’au « renseignement » permettant de mieux anticiper et prévenir les risques sécuritaires.  Les autres projets de loià examiner au cours de cette session portent « la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massives », la« loi de règlement pour exercices 2020 et 2021 », la loi liée « aux entreprises publiques », la « lutte contre les changements climatiques », de même que la loi « modifiant et complétant la loi n°2021-016 du 14 décembre 2012 portant création de l’Office Togolais des recettes (OTR) ». Ces textes, une fois adoptés, permettront au Togo de répondre aux priorités stratégiques visant à renforcer la paix et la sécurité, ainsi qu’à moderniser des entreprises publiques, et à promouvoir l’émergence du Togo dans le concert des nations.

    Les députés à l’ouverture de la session extraordinaire

    Par ailleurs, au cours de cette session les députés devront également adopter la proposition de la résolution portant règlement financier de l’Assemblée nationale, qui est une refonte majeure des résolutions du 6 mai 2024 et du 26 septembre 2011. L’objectif étant d’actualiser les principes, règles et procédures qui encadrent l’utilisation des ressources financières de l’institution, afin de répondre à la double exigence d’autonomie et de transparence financière, tout en s’adaptant à l’évolution des normes et principes applicables à la gestion des finances publiques.

    Répondre aux attentes légitimes des populations

    A la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adédzé, a rendu « un hommage mérité au président de la République, pour sa vision cohérente et ambitieuse d’un Togo paisible, sécurisé, stable et prospère dans le concert des nations ». Il a salué l’engagement constant de son institution à répondre aux attentes légitimes des populations et s’est réjoui des efforts déployés par le gouvernement dans la préparation des textes soumis à leur appréciation.  Il a souligné que, cette session extraordinaire intervient dans un contexte où les concitoyens attendent des députés des réponses concrètes et rapides face aux préoccupations qui rythment leur quotidien. « En tant que représentants du peuple, nous devons démontrer, par nos débats et nos décisions, que l’intérêt général reste au cœur de nos préoccupations et de nos actions », a-t-il signifié. Par la suite, M. Adédzé a remercié les partenaires internationaux, pour leur soutien constant dans les différents domaines de développement du pays. Il a souhaité que les travaux contribuent à renforcer la paix, la sécurité, la prospérité et le bien-être de tous les Togolais.

    Patouani BATCHAMLA