Coupe du monde 2030: “On finira par jouer sur l’Everest”, ironise l’entraîneur de Leipzig

Marco Rose a regretté le choix de la FIFA d’organiser la Coupe du monde 2030 dans six pays et trois continents. L’entraîneur de Leipzig a pesté contre les voyages incessants des joueurs de football.

Après la Coupe du monde 2022 au Qatar, la FIFA a peut-être fait encore plus fort avec les prochaines éditions. Si le Mondial 2026 se jouera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, l’instance présidée par Gianni Infantino a confié l’organisaion de l’édition 2030 à six nations: Espagne, Portugal, Maroc, Argentine, Uruguay, Paraguay. Un tournoi qui sera donc disputé pour la premère fois sur trois continents. De quoi valoir à la FIFA une grosse critique de la part de Marco Rose.

“Mais ma première pensée a été ce que j’ai toujours dit, à propos de beaucoup de choses. Nous serrons et serrons encore la vis, nous trouvons de nouvelles choses, quelque chose de spécial ici, quelque chose de différent là, a pesté l’entraîneur de Leipzig après la rencontre européenne du RBL cette semaine. Et à un moment donné, on finira par jouer sur l’Everest quand on y aura mis un terrain et qu’on pourra le commercialiser.

>> La Coupe du monde 2030 dans six pays

“Dommage voire stupide”

Arrivé sur le banc de Leipzig, sa ville natale, pendant l’été 2022 après avoir effectué l’essentiel de sa carrière de joueur et entraîneur en Allemagne et en Autriche, Marco Rose a regretté la volonté de multiplier les pays hôtes pour les tournois sans véritable cohérence géographique. Maintenant, et c’est selon lui dommageable pour le sport, les joueurs comme les supporters vont devoir se déplacer sur d’importantes distances pendant une même compétition.

“La période où un pays pouvait se réjouir d’organiser une Coupe du monde, voire deux, a été très bonne. L’Autriche et l’Allemagne accueillaient l’Euro. On pouvait célébrer cela, c’était facile à organiser et il y avait des chemins courts, a encore estimé le technicien allemand de 47 ans. Ce qui n’arrivera probablement plus. Il semble que nous ne soyons pas au bout de cette spirale. Et je pense que c’est dommage, voire stupide.”