L’information n’attend pas

La 5e campagne triennale de distribution de moustiquaires et la campagne « Zéro palu, je m’engage » lancées – Togo-Presse

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La 5e campagne triennale de distribution gratuite des Moustiquaires à Imprégnation Durable (MID) court, du 7 au 18 octobre, sur l’ensemble du territoire national. Elle sera couplée de la campagne « Zéro palu, je m’engage » qui va permettre de renforcer la sensibilisation sur le protocole de l’élimination du paludisme que le Togo a ratifié. L’information a été rendue publique au cours d’une conférence de presse, mardi 3 octobre 2023 au cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

Une vue de l’assistance au devant de laquelle les premiers acteurs de lutte.

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique va procéder, du 7 au 18 de ce mois, à la distribution gratuite des Moustiquaires à Imprégnation Durable (MID) sur l’ensemble du territoire national. Cette distribution comptant pour la 5e édition de la campagne nationale de distribution gratuite des moustiquaires au Togo, est une stratégie de lutte contre le paludisme axée sur la lutte anti vectorielle. La distribution se fera grâce à la stratégie de « porte à porte » qui consiste à dénombrer les ménages et à remettre les moustiquaires une fois le nombre de couchettes établies. En plus des ménages, la distribution va toucher les couvents, orphelinats, internats, ainsi que les garnisons, bref tout lieu où les gens sont regroupés et y passent la nuit, à l’exception des hôtels, auberges et bars. Une fois en possession de la MID, le potentiel utilisateur doit l’aérer à l’ombre, afin que l’odeur de l’insecticide s’échappe et peut l’accrocher dès le lendemain.

Privilégier la stratégie la plus concluante

Le coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), Dr Tinah Atcha-Oubou, a précisé que pour cette campagne, ce sont des moustiquaires de deuxième génération qui ont été commandées, pour pallier le phénomène de résistance des microbes aux antibiotiques et à d’autres médicaments. « Ce sont des moustiquaires qui coûtent un peu plus cher que celles que nous connaissons », a-t-il souligné. Dr Atcha-oubou a renseigné qu’il existe plusieurs stratégies de lutte contre le paludisme, mais la stratégie basée sur la lutte anti vectorielle demeure la plus concluante, de par ses résultats, tout en précisant qu’au Togo, le taux de distribution des moustiquaires est de 85%, alors que le taux d’utilisation est de 65%. « Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lorsque 80% de la population d’un pays dort sous des moustiquaires, les mortalités et les morbidités liées au paludisme sont réduites de 60% », a-t-il rappelé. Il a également souligné que le paludisme demeure toujours un problème de santé publique au Togo et particulièrement en Afrique, de par son ampleur, sa gravité et ses séquelles au sein de la population. « L’Afrique est la région la plus touchée avec 95% de la charge mondiale des cas et des décès et cette maladie est la première cause de consultation, d’hospitalisation, de morbidité et de décès au Togo », a-t-il souligné.

En ce qui concerne la campagne « Zéro palu, je m’engage », elle permettra d’accentuer la sensibilisation, en vue de la marche vers l’élimination de cette affection. Née au Sénégal en 2014 sous forme d’un mouvement citoyen, cette campagne est répliquée, aujourd’hui, dans 25 pays de l’Afrique.

Réserver un bon accueil aux distributeurs et surtout dormir sous les moustiquaires

Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Kokou Wotobé, a salué les résultats engrangés dans la lutte contre le paludisme au Togo et marqués par une baisse de la prévalence parasitaire chez les enfants de moins de cinq ans, soit une baisse de 36,2% en 2014 à 35,5% en 2020.  Il a convié la population à réserver un bon accueil aux distributeurs et surtout à dormir sous les moustiquaires. « Une chose est d’avoir la moustiquaire, mais l’objectif final, c’est de l’utiliser pour se protéger contre la maladie », a-t-il précisé.

Le paludisme est une maladie infectieuse causée par un parasite appelé « plasmodium ». Ce microbe est transmis d’une personne à une personne par la piqure de la femelle d’une variété de moustique appelé « anophèle » qui a besoin du sang pour nourrir ses œufs. Le parasite, une fois dans l’organisme, se dirige, grâce à la circulation sanguine, vers le foie où il se multiplie et commence à s’attaquer aux globules rouges entrainant de l’anémie. La fièvre est le premier signe qui fait suspecter le paludisme. Cette fièvre peut être accompagnée de maux de tête (céphalées), de frissons, de douleurs articulaires et musculaires, ainsi que de fatigue et de perte d’appétit.

Françoise AOUI

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