Les députés étaient vendredi 7 mars 2025, au siège de leur institution à Lomé, pour le compte de la 3e séance plénière de la 1ère session extraordinaire de l’année 2025. Au cours de cette séance, dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adédzé, les députés ont adopté à l’unanimité deux projets de loi portant sur le règlement du budget de l’Etat, gestion 2020 et 2021. Leur adoption permet de renforcer la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et transparente des ressources publiques au service du développement et du bien-être des populations. Cette séance s’est déroulée en présence du ministre, Pacôme Adjourouvi, en charge des Relations avec les Institutions de la Républiques.
La reddition des comptes est une obligation prescrite par la loi de finances. Aux termes des dispositions de cette loi, le gouvernement est tenu de rendre compte de la gestion faite des crédits alloués aux différentes structures de l’Etat. L’exercice auquel les députés ont été conviés, vendredi 7 mars 2025, à Lomé, s’inscrit donc dans cette dynamique, traduisant ainsi l’attachement du gouvernement à la culture, de la bonne gouvernance et de la transparence. A cet égard, les deux projets de loi de règlement, exercices 2020 et 2021, qu’ils ont unanimement adopté, au cours de leur séance plénière, s’inscrivent dans la poursuite des efforts soutenus du gouvernement pour l’assainissement des finances publiques.
En effet, sous l’impulsion du chef de l’Etat, une maitrise rigoureuse des déficits budgétaires a été observée, tout en assurant un équilibre entre investissements stratégiques et soutenabilité financière. Ainsi, des actions ont été mises en œuvre pour maintenir la stabilité du cadre macroéconomique, soutenir la dynamique de croissance nationale et renforcer la résilience de l’économie face aux défis mondiaux. A la clôture de la gestion 2020, l’état d’exécution des recettes et dépenses du budget avait dégagé un excédent de 102,2 milliards de FCFA, contre un déficit de 301,3 milliards de FCFA prévu.

En ce qui concerne l’exercice 2021, à la clôture, l’état d’exécution des recettes et des dépenses du budget a dégagé un résultat excédentaire de 27,3 milliards de FCFA, contre un déficit de 215,7 milliards initialement prévu, soulignant ainsi l’effort du gouvernement pour une maitrise des dépenses et le renforcement de la mobilisation des ressources ayant permis d’obtenir des excédents budgétaires.
Garantir une gestion efficace et transparente des ressources publiques
A l’occasion, le ministre des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, au nom du ministre de l’Economie et des Finances, a souligné que Togo va maintenir le cap en matière de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des finances publiques. Tout en continuant à œuvrer pour l’optimisation des ressources publiques, la diversification des sources de financement, l’accroissement des investissements structurants, essentiels à la modernisation des infrastructures et à la consolidation des réformes fiscales, pour une meilleure mobilisation des recettes nationales. Selon le ministre, à travers le vote des deux lois, « nous renforçons notre volonté commune de garantir une gestion efficace et transparente des ressources publiques, au service du développement et du bien-être des populations togolaises ».
Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adédzé a exprimé sa satisfaction, quant à la qualité des débats qui ont présidé à l’examen et à l’adoption des lois de ces textes. Il a salué l’esprit constructif qui a caractérisé les échanges. « A l’issue de l’adoption de ces lois, la Représentation nationale note une gestion rigoureuse, malgré les circonstances exceptionnelles, une amélioration notable de la qualité des documents budgétaires, un respect croissant des procédures d’exécution budgétaire et une meilleure traçabilité des opérations financière », a signifié M. Adédzé.Il a encouragé le gouvernement à poursuivre les efforts de transparence budgétaire, renforcer le suivi des recommandations, améliorer la qualité des prévisions budgétaires et à consolider les acquis en matière de gestion des finances publiques.
Kpinzou EDJEOU