Avec 19,2 milliards $ de transactions signalées en 2023, le financement privé progresse en Afrique, mais plus lentement (Analyse)

Avec 19,2 milliards $ de transactions signalées en 2023, le financement privé progresse en Afrique, mais plus lentement (Analyse)

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(Agence Ecofin) – Depuis 2017, le Journal des Transactions d’Ecofin Pro collecte et stocke des informations sur le financement privé en Afrique (hors crédit bancaire et marchés financiers).Il permet désormais une lecture complète de ce secteur qui couvre divers volets comme les ressources apportés par les Institutions de financement du développement, les firmes de privateequityet de capital risque.

Ce journal représente davantage les flux des transactions que des stocks de montants, car des ressources levées par des fonds d’investissements, peuvent être recanalisés vers des projets. L’analyse ci-dessous s’appuie sur les informations collectées jusqu’au 10 novembre 2023. 

Depuis le début de l’année en cours, la valeur globale des flux de financements privésqui impliquent des entités africaines (hors crédit bancaire et marchés boursiers) ont déjà atteint un total de 19,2 milliards de dollars au 10 novembre 2023, d’après les données recueillies et actualisées par la plateforme Ecofin Pro. Il est désormais certain que d’ici fin décembre, un nouveau record de transactions financières privées sera établi dans la région, dépassant les 19,8 milliards de dollars de l’année 2022.

Ce serait un sommet pour l’Afrique depuis 2017, année depuis laquelle l’Agence Ecofin compile ces données. Cette tendance est également visible dans le nombre de transactions annuelles. Avec un total de 940 transactions déjà enregistrées, les chiffres de 2020 à 2022 ont été dépassés. Reste à voir si le record de 2019, qui était de 1071 transactions, sera battu.

Un autre aspect positif relevé dans l’analyse des données est que la médiane, qui représente la valeur centrale des transactions lorsqu’elles sont classées par ordre croissant, et offre ainsi une meilleure représentation d’une transaction typique, a de nouveau dépassé les 3 millions de dollars en 2023. Ce niveau n’avait pas été atteint depuis 2017, où la médiane était de 3,5 millions de dollars. De plus, 2023 marque un record avec 470 transactions dépassant cette valeur médiane, contre seulement 360 six ans plus tôt.

En outre, le nombre et la valeur totale des transactions dépassant 100 millions de dollars restent robustes. À la dernière date de collecte des données, 2023 comptait déjà 38 transactions de cette ampleur. C’est moins que les 48 enregistrées en 2022, mais la valeur globale (10,45 milliards de dollars) est similaire. Cette dynamique positive cache cependant certaines disparités.

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Le rythme de croissance de la valeur des transactions montre des signes d’essoufflement après les années 2021 et 2022, qui étaient considérées comme des années de reprise post-COVID-19. Après une progression de 53,10% en 2021 et de 31,6% en 2022, il n’est pas certain que la valeur globale de l’année en cours connaisse une telle augmentation en 2023.

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Une analyse plus approfondie et l’examen des opinions d’experts suggèrent des hypothèses pour expliquer ce ralentissement. Contrairement à la pandémie de Covid-19, qui avait entraîné une augmentation de la liquidité et des opportunités, notamment dans le domaine technologique, d’autres facteurs conjoncturels tels que la hausse des taux d’intérêt sur les marchés développés, les répercussions de la crise ukrainienne sur les prix alimentaires, et par ricochet, sur les politiques de taux des banques centrales africaines, ont eu un impact négatif sur les investissements en Afrique.

Pour en savoir davantage et accéder à la plateforme Panafinance d’Ecofin Pro

Par Idriss Linge, assisté par IA.



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