Category: Economie

  • 5 millions $ du fonds souverain angolais dans la logistique et l’agroalimentaire

    5 millions $ du fonds souverain angolais dans la logistique et l’agroalimentaire

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    (Agence Ecofin) – Fundo soberano de Angola est entré dans le tour de table du fonds de capital-risque angolais Kimbo Fund. Son apport financier soutiendra la croissance d’entreprises locales, évoluant dans des secteurs clés du marché.

    Le fonds souverain angolais (Fundo soberano de Angola-FSDEA) a investi en fonds propres 5 millions $ dans un véhicule angolais de dette privée (Kimbo Fund), géré par le gestionnaire d’actifs, BFA Asset Management.

    L’annonce a été faite le mardi 3 septembre 2024. Cet investissement du FSDEA servira à financer des entreprises angolaises à fort potentiel de croissance, et évoluant dans des secteurs clés du marché local tels que l’agroalimentaire et la logistique.

    A travers cet investissement, le FSDEA rejoint l’actionnariat de Kimbo Fund. Ce fonds de capital-risque angolais d’une taille cible de 20 millions $ vise à soutenir la croissance d’entreprises locales en leur fournissant du capital (entre 100 000 et 1 million $), ainsi qu’une assistance technique et opérationnelle.

    Au-delà du fonds souverain angolais, BFA Asset Management cherche à laver des capitaux supplémentaires auprès de fonds de pension, de particuliers fortunés, d’assureurs et d’investisseurs institutionnels pour son fonds dont le closing final est annoncé pour 2025.

    Chamberline Moko           



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  • Prêt conjoint de 552,5 millions $ au sud-africain Aspen

    Prêt conjoint de 552,5 millions $ au sud-africain Aspen

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    (Agence Ecofin) – Après avoir accordé il y a 3 ans, un prêt syndiqué de 600 millions d’euros à Aspen, Proparco, la SFI, DEG et DFC renforcent leur soutien au groupe pharmaceutique, via un nouveau montage financier visant à renforcer son activité.

    Les institutions de financement du développement de l’Allemagne (DEG), des Etats-Unis (DFC), et les filiales du secteur privé de l’Agence française de développement (Proparco) et du Groupe de la Banque mondiale (Société financière internationale-SFI) ont annoncé le mardi 3 septembre 2024, un montage financier conjoint de 500 millions d’euros (552,5 millions $) en faveur d’Aspen Pharmacare Holdings Limited (Aspen).

    Le prêt a été accordé à Aspen Treasury Ireland Limited, filiale à 100 % d’Aspen. Il comprend une facilité de 150 millions d’euros provenant du compte propre de la SFI et 350 millions d’euros de prêts parallèles mobilisés auprès100s trois autres institutions.

    Basé à Durban en Afrique du Sud, et coté sur la Bourse de Johannesburg, Aspen est un groupe pharmaceutique de premier plan engagé dans la fabrication et la distribution de produits pharmaceutiques dans les pays émergents et développés.

    Ce financement conjoint vise à soutenir la production et la distribution de médicaments et de vaccins vitaux en Afrique où environ 90% des médicaments et 99 % des vaccins administrés sont importés. Le continent qui ne fabrique qu’environ 1 % des vaccins qu’elle utilise considère l’accès à des produits pharmaceutiques et aux vaccins comme des défis majeurs de santé publique.

    L’octroi de ce financement intervient trois mois après le lancement en France de l’initiative African Vaccine Manufacturing Accelerator (AVMA), visant à lever 1 milliard $, avec le concours des quatre institutions financement du développement, pour soutenir la fabrication durable de vaccins en Afrique au cours des dix prochaines années.

    Pour rappel, en juin 2021, en pleine pandémie de covid-19, ces institutions ont accordé un prêt syndiqué de long terme de 600 millions d’euros à Aspen. Ce financement a permis au groupe pharmaceutique de refinancer sa dette existante, renforcer son bilan en soutenant ses opérations de production de vaccins et autres thérapies sur les marchés africains et émergents.

    Chamberline Moko



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  • Succès pour la première émission d’obligations vertes et durables en UEMOA, sursouscrite à 70 milliards FCFA

    Succès pour la première émission d’obligations vertes et durables en UEMOA, sursouscrite à 70 milliards FCFA

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    (BIDC) – Clôture avec sursouscription du premier emprunt obligataire vert et durable (« GSS Bond » ou « Green, Social and Sustainability Bond ») par Appel Public à l’Epargne en zone UEMOA de 70 milliards FCFA sur 7 ans avec un coupon de 6,5%.

    Le Consortium composé d’IMPAXIS, Arrangeur Principal et Chef de file, de Coris Bourse et EDC Investment Corporation, respectivement Co-Arrangeur et Co-Chef de file, est ravi d’informer le marché de la clôture anticipée de l’emprunt obligataire dénommé « GSS BIDC-EBID 6,50% 2024 -2031 ». 

    Cette opération d’un montant de 70 milliards FCFA est une innovation pionnière sur le marché financier régional par Appel Public à l’Epargne car étant la première émission d’un « Green, Social and Sustainability » (GSS) Bond sur ledit marché. Elle s’est bouclée en moins de 5 jours de placement grâce à l’engouement des investisseurs pour l’émetteur – la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) – et les emprunts durables. Les ressources levées au cours de cette opération seront utilisées pour fi­nancer exclusivement des projets ayant un impact signifi­catif dans la zone UEMOA.

    Les titres seront très bientôt disponibles à l’achat et à la vente libre sur le marché secondaire au travers des intermédiaires agréés. Pour rappel, ce huitième emprunt obligataire de la BIDC a été autorisé sous le visa numéro : EOP/24-01 par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF-UMOA). Il a donné lieu à l’émission de 7 000 000 obligations dématérialisées au prix unitaire de 10 000 FCFA sur une maturité de 7 ans à un coupon net annuel de 6,50% et amorties semestriellement après deux (02) ans de différé sur le capital. 

    Le produit net de cette émission servira au financement de projets respectant la taxonomie des obligations vertes et durables de l’AMF-UMOA dans les pays de la zone UEMOA. La BIDC, Institution de Financement du Développement de la CEDEAO, s’est engagée à ­financer des projets et programmes de développement des secteurs public et privé dans les domaines prioritaires tels que l’énergie, l’eau et l’assainissement, la santé, l’agriculture et les infrastructures au sein de la région.

    Dr. George Agyekum DONKOR, Président de la BIDC et de son Conseil d’Administration a exprimé la satisfaction de la Banque en indiquant « Nous remercions les investisseurs qui continuent de nous faire confiance et nos partenaires du Consortium qui nous ont accompagné depuis la première tranche pour la réussite de cette opération. L’impact de cet emprunt est au cœur de la mission de la BIDC, à travers le financement des secteurs clés qui vont contribuer à la réalisation d’une croissance économique durable dans les Etats membres, nécessaire pour le mieux vivre des populations. »

    Monsieur Ababacar DIAW, Administrateur Directeur Général de la SGI IMPAXIS, Arrangeur et Chef de file de l’Opération au nom du Consortium a, quant à lui, souligné que « Le Groupe IMPAXIS tient à remercier la BIDC pour lui avoir confié ce programme de 240 milliards FCFA que cette tranche vient boucler. Ce premier GSS Bond de la BIDC a marqué de son empreinte le marché financier régional et constitue un tournant important pour notre marché. Nous remercions également les investisseurs qui ont massivement répondu présent, témoignant ainsi d’une grande confiance en la BIDC et d’un appétit pour des emprunts durables ». 

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  • L’Alliance solaire lancera un fonds de 100 millions $ pour l’Afrique

    L’Alliance solaire lancera un fonds de 100 millions $ pour l’Afrique

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    (Agence Ecofin) – Le fonds de garantie ambitionne de mobiliser jusqu’à 1,5 milliard $ de financements, pour augmenter le déploiement des systèmes solaires décentralisés dans les pays africains ayant des taux de rayonnement élevés.

    L’Alliance solaire internationale (ISA) prévoit de lancer un fonds de 100 millions de dollars pour augmenter le déploiement des solutions solaires en Afrique, a rapporté le quotidien économique indien The Economic Times, citant un dirigeant de cet organisme intergouvernemental. 

    « Nous envisageons un fonds de garantie de 100 millions de dollars qui aidera à mobiliser jusqu’à 1,5 milliard de dollars de financements pour accélérer le déploiement des systèmes solaires décentralisés dans les pays africains les moins développés », a déclaré Ajay Mathur (photo), directeur général de l’Alliance basée à New Delhi.

    Selon lui, l’annonce officielle du lancement du fonds se fera lors du Festival international de l’énergie solaire (International Solar Festival), qui se tiendra les 5 et 6 septembre 2024 dans la capitale indienne. 

    L’ISA est une initiative lancée par l’Inde et la France lors de la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) pour « augmenter de manière significative la production d’électricité solaire » dans les 121 pays situés en totalité ou en partie entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, qui sont pour la grande majorité des pays en voie de développement offrant un grand potentiel en matière de rayonnement solaire.

    Lire aussi:

    11/07/2023 – Afrique : Africa50 signe un protocole d’accord avec l’Alliance solaire internationale pour financer des projets solaires

    26/03/2022 – Energies renouvelables : le Cameroun veut ratifier l’accord-cadre de création de l’Alliance solaire internationale

    26/11/2019 – Niger : le gouvernement autorise la ratification de l’accord pour la création de l’Alliance solaire internationale

    12/03/2018 – Lancement de l’Alliance solaire internationale, objectif : 1 000 GW de centrales solaires d’ici 2030

    17/02/2023 – En Afrique, le solaire décentralisé offre des opportunités d’investissement de 9,9 milliards $ d’ici 2030 (rapport)



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  • AgDevCo lance une filiale d’investissement pour des PME agricoles

    AgDevCo lance une filiale d’investissement pour des PME agricoles

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    (Agence Ecofin) – La nouvelle entité dénommée AgDevCo Ventures investira dans des PME agricoles subsahariennes, du « milieu manquant », où les investisseurs privés sont souvent découragés par les risques élevés et les coûts de transaction.

    Le spécialiste de l’investissement dans le secteur agricole subsaharien, AgDevCo, a annoncé le mercredi 4 septembre 2024, le lancement d’une nouvelle filiale d’investissement dénommée « AgDevCo Ventures ».

    L’entité démarrera ses opérations début 2025. Elle cible des acquisitions modestes, comprises entre 750 000 et 2,5 millions de livres sterling (98 000 et 3,29 millions $) dans des petites et moyennes entreprises (PME) agricoles en phase de démarrage.

    La structure se concentrera dans un premier temps sur l’Afrique de l’Est où opère déjà AgDevCo, avec une préférence pour le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Rwanda. Par la suite, elle étendra ses opérations à d’autres pays.

    L’objectif à travers cette nouvelle filiale d’AgDevCo est « de bâtir la prochaine génération d’entreprises agricoles africaines », à travers « le développement de l’agriculture commerciale sur le continent et la connexion de petits exploitants agricoles aux opportunités de marché », soutient la firme d’investissement londonienne.

    AgDevCo Ventures investira dans des PME agricoles du « milieu manquant », où les investisseurs privés sont souvent découragés par les risques élevés et les coûts de transaction.

    « C’est pourquoi je suis heureux d’annoncer que le Royaume-Uni a l’intention de soutenir une nouvelle facilité de 50 millions $ appelée AgDevCo Ventures. Le Royaume-Uni apportera plus de la moitié des fonds, tandis qu’AgDevCo collectera le montant restant auprès d’autres investisseurs », a précisé Lord Collins Highbury (photo), ministre d’Etat britannique chargé de l’Afrique. Et d’ajouter : « le financement et l’expertise d’AgDevCo permettront aux entreprises agroalimentaires africaines en phase de démarrage de se développer et d’accroître la résilience de l’Afrique au changement climatique ».

    A ce stade de son développement, la filiale a déjà obtenu 20 millions de livres Sterling auprès du département exécutif du gouvernement britannique chargé des Affaires étrangères, et des Relations avec les pays membres du Commonwealth (Foreign, Commonwealth, and Development Office – FCDO). L’investisseur finalise une levée supplémentaire de 20 millions de livres sterling auprès d’institutions de financement du développement et family offices.

    Chamberline Moko



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  • Monnaie électronique dans l’UEMOA : hausse de 288 % des transactions

    Monnaie électronique dans l’UEMOA : hausse de 288 % des transactions

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    (Agence Ecofin) – Transactions en forte augmentation en valeur et en volume, chiffres d’affaires en progression, hausse du nombre de comptes. Si la croissance est indéniable, elle s’accompagne cependant de défis et d’incertitudes que la Commission bancaire de l’UEMOA tente de réguler avec prudence.

    En trois années, le secteur de la monnaie électronique a connu une croissance fulgurante. Entre 2021 et 2023, la valeur des transactions de monnaie électronique a bondi de 288%, passant de 44 213 milliards à 171 959 milliards FCFA. L’année dernière uniquement, elle a progressé de 146%. Les transactions quant à elles, ont doublé pour atteindre près de 8,78 milliards FCFA en 2023. Le nombre de points de service – ces endroits où l’on peut déposer ou retirer de l’argent – a grimpé de 16,4 % en un an, pour s’établir à plus de 1,1 million. 

    Une expansion soutenue par les besoins des populations

    Cette expansion est d’autant plus impressionnante qu’elle répond à un besoin vital. En effet, dans des régions où les banques sont souvent absentes, les établissements de monnaie électronique (EME) – institution financière autorisée à émettre, gérer et distribuer de la monnaie électronique – sont devenus le refuge financier des populations. Grâce à eux, des millions de personnes, principalement dans les zones rurales et périurbaines, autrefois exclues du système bancaire, ont aujourd’hui accès à des services financiers de base. Le nombre de comptes de monnaie électronique a ainsi augmenté de 23,3 % en 2023 à 138,1 millions, et le nombre de comptes actifs a suivi la même tendance avec une hausse de 13,3 %. En comparaison, le nombre de comptes de la clientèle dans le secteur bancaire a progressé de 6,6 % en 2023 pour s’établir à 20,8 millions, un rythme nettement plus modéré par rapport aux EME. Cela montre bien le niveau de pénétration et l’adoption croissante des services financiers numériques dans la sous-région. 

    La progression des comptes actifs – ceux utilisés pour au moins une transaction tous les trois mois – est également notable, avec une hausse de 13,3 % en 2023 pour atteindre 52,3 millions. Les utilisateurs profitent de la facilité et de l’accessibilité offertes par ces services, en particulier pour les paiements de proximité, les transferts d’argent, et même pour régler des factures, alors même que les usages se sont multipliés, ces dernières années. Les paiements de factures, en particulier, sont des usages plus récents qui représentent désormais 16,3 % des transactions totales alors que les transferts de fonds à partir de comptes bancaires de particuliers et transferts intra-Uemoa ont encore une forte marge de progression. 

    Les EME se frottent les mains, mais peinent à être profitables

    En 2023, le chiffre d’affaires du secteur a rebondi de manière spectaculaire, une augmentation de 45,9 % pour atteindre 252,2 milliards FCFA, après une contraction notable de 23,6 % en 2022. Cette reprise est largement attribuée à l’augmentation du volume des transactions, stimulée par l’entrée en scène d’acteurs majeurs comme Wave Digital Finance au Sénégal et SAMA Money au Mali. Mais, derrière ces chiffres encourageants se cache une réalité plus complexe. Les EME ont collectivement enregistré un déficit net de 21,3 milliards FCFA en 2023, une légère amélioration par rapport à la perte de 32,8 milliards FCFA en 2022. Cela pourrait s’expliquer en grande partie par le fait que plusieurs d’entre eux étaient encore en phase d’investissements massifs, notamment les six plus grandes, qui détiennent 55,2 % du marché. Rien qu’en 2023, leurs dettes financières ont explosé de plus de 218%.

    Un engouement qui cache des défis

    Autres défis non moins importants :  le nombre de comptes inactifs – ceux qui dorment, sans aucune transaction – a explosé, en hausse de 30,4 % entre 2022 et 2023 pour atteindre 85,8 millions. En d’autres termes, bien que les EME attirent de plus en plus de clients, une grande partie de ces derniers n’utilisent pas réellement les services après l’ouverture de leurs comptes.

    Cette situation pose un véritable défi pour les établissements de monnaie électronique. Comment encourager ces utilisateurs à ne pas abandonner leurs comptes ? Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette désaffection : une fois le compte ouvert, les utilisateurs peuvent se rendre compte qu’ils n’ont pas autant besoin des services qu’ils le pensaient, ou encore, que les obstacles techniques et les frais sont plus importants qu’ils ne l’avaient envisagé. Il se peut aussi que les offres ne répondent pas complètement aux besoins des utilisateurs, ou que le marché soit saturé avec des comptes multiples pour un même utilisateur, chacun recevant peu d’attention.

    La prudence reste de mise dans un environnement en expansion

    Au-delà des enjeux liés à l’engagement des utilisateurs, les indicateurs prudentiels du secteur donnent une image contrastée de la santé financière des EME. Ces ratios sont essentiels pour comprendre comment les institutions gèrent les risques et assurent leur solidité financière, surtout dans un environnement en forte croissance et incertain.

    Prenons d’abord le ratio de couverture. Il mesure la proportion des fonds propres que l’établissement réserve par rapport à la monnaie électronique en circulation. Autrement dit, c’est une manière de s’assurer qu’une EME garde suffisamment de ressources en réserve pour absorber d’éventuels chocs financiers. Le seuil réglementaire dans la zone UEMOA est fixé à 3 %, c’est-à-dire que pour chaque 100 FCFA de monnaie électronique émise, au moins 3 FCFA doivent être couverts par des fonds propres. Or, bien que ce ratio soit resté au-dessus du minimum requis, il est passé de 10,5 % en 2022 à 8,3 % en 2023. Cette baisse, même si elle n’est pas encore alarmante, pourrait indiquer une fragilisation de la capacité des EME à absorber les chocs économiques futurs. 

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    Ensuite, le ratio d’équivalence nous renseigne sur la capacité des EME à honorer leurs engagements, c’est-à-dire à s’assurer que les ressources disponibles sont suffisantes pour faire face aux obligations financières. Idéalement, ce ratio devrait être à 100 %, ce qui signifierait que chaque centime engagé par l’EME est parfaitement couvert par ses actifs. En 2023, ce ratio a progressé à 93,1 %, une amélioration de 4% par rapport à l’année précédente, mais toujours en dessous de l’idéal. Et si de ce côté, les établissements de monnaie électronique semblent aller dans la bonne direction, ils ont encore du chemin à faire pour garantir une couverture complète de leurs engagements.

    Enfin, le ratio de placement quantifie la prudence des EME dans leurs investissements. Il fixe une limite aux risques qu’ils peuvent prendre avec l’argent des utilisateurs. Dans l’UEMOA, ce ratio ne doit pas dépasser 25 %, ce qui signifie que moins de 25 % de la monnaie électronique peut être placée dans des investissements risqués. En 2023, ce ratio, bien qu’en hausse de 3,3%, est resté à 18,7%, largement inférieur au seuil, ce qui peut être perçu comme un signe positif : les établissements de monnaie électronique ne prennent pas de risques excessifs avec l’argent des clients. Toutefois, ces derniers mois, plusieurs voix se sont élevées pour appeler à une révision de la réglementation, afin de permettre aux EME d’investir davantage de ces ressources, parfois de l’épargne dormante, sur les marchés financiers.

    Fiacre E. Kakpo



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  • La BIDC accorde 20 millions d’euros à Mansa Bank pour soutenir les entreprises ivoiriennes

    La BIDC accorde 20 millions d’euros à Mansa Bank pour soutenir les entreprises ivoiriennes

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    (BIDC) – La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a signé un contrat cadre de Wakala (accord de prêt) de 20 millions d’euros avec MANSA BANK pour soutenir les entreprises privées dans des secteurs clés, notamment l’agriculture, l’agro-industrie, les services, les énergies renouvelables, l’éducation et la santé en Côte d’Ivoire.

    Ce financement accordé à MANSA BANK vise à stimuler une croissance durable, à promouvoir le développement du secteur privé et à créer des emplois dans la région de la CEDEAO.

    Cet accord fait suite à la première facilité de 30 millions d’euros consentie en décembre 2023, portant le total des engagements de la BIDC en Côte d’Ivoire à environ 710 millions USD, démontrant ainsi les efforts continus de la Banque à fournir des solutions financières qui stimulent le progrès économique.

    Selon le Président de la BIDC et de son Conseil d’Administration, Dr George Agyekum Donkor, la ligne de crédit de 20 millions d’euros est une confirmation de l’engagement de la Banque à remplir son mandat de promotion de la croissance, de l’innovation, de la durabilité, de la création d’emplois et de la prospérité dans la région de la CEDEAO, dans le but ultime de contribuer au bien-être général des populations de la région. « Nous sommes convaincus que ce partenariat avec MANSA BANK aura un impact positif sur la vie des populations de la Côte d’Ivoire », a souligné Dr Donkor.

    La facilité devrait créer 230 nouveaux emplois permanents et consolider 10 225 emplois existants, contribuant ainsi à la croissance économique et au développement de la Côte d’Ivoire.

    Pour sa part, le Directeur Général de MANSA BANK, M. El-Hassana Kaba, a exprimé sa gratitude à la BIDC pour l’étroite collaboration et le partenariat. Il s’est dit convaincu que la nouvelle facilité permettra à MANSA BANK de renforcer ses capacités de financement et de créer des emplois qui auront un impact positif sur la vie des populations. 

    À propos de la BIDC

    La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) est l’Institution de Financement du Développement des quinze (15) États membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Basée à Lomé, en République togolaise, la Banque s’engage à financer des projets et programmes de développement portant sur diverses initiatives dans les secteurs des infrastructures et des services sociaux de base, du développement rural et de l’environnement, de l’industrie ainsi que des services sociaux, à travers ses guichets dédiés aux secteurs privé et public. Les interventions de la BIDC se font sous forme de prêts à long, moyen et court terme, de prises de participation, d’octroi de lignes de crédit et mise en place d’accords-cadres de refinancement, des opérations d’ingénierie financière et services connexes. www.bidc-ebid.org 

    À propos de MANSA BANK

    MANSA BANK, filiale de MANSA Financial Group, est une société anonyme au capital de FCFA 15.707.650.000 autorisée à exercer en tant que banque depuis le 07 février 2019 et qui a effectivement démarré ses activités le 23 janvier 2020. Entièrement détenue par le secteur institutionnel, privé ivoirien et ouest-africain, MANSA BANK a été créée par des banquiers chevronnés ayant une connaissance inégalée des marchés africains avec un objectif ferme de créer et de promouvoir des champions africains locaux et régionaux, de favoriser une véritable inclusion financière en s’appuyant sur les technologies numériques à travers un partenariat solide et stratégique avec les Telcos et les Fintech.  



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  • FOCAC : 4,3 milliards $ d’investissements mobilisés lors du Forum Gabon-Chine

    FOCAC : 4,3 milliards $ d’investissements mobilisés lors du Forum Gabon-Chine

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    ( ANPI-GABON) – Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et la Délégation Gabonaise annoncent la mobilisation de plus de 4,3 milliards USD d’investissements en PPP et privés lors du Forum GABON-CHINE

    Le Forum Gabon-Chine, placé sous le Haut patronage de Son Excellence, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a été organisé le 3 septembre à Beijing, en marge du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) qui se déroule du 4 au 6 septembre 2024. Il a permis de mobiliser plus de 4,3 milliards USD d’investissements en PPP et privés au bénéfice du Gabon.

    Co-organisé par la Vice-Primature, Ministère de la Planification et de la Prospective, le Ministère des Affaires Étrangères, le Ministère de l’Économie et des Participations ainsi que l’Ambassade du Gabon auprès de la République Populaire de Chine et l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements du Gabon (ANPI-Gabon), ce Forum a réuni des représentants politiques et plus de 1 000 entrepreneurs et chefs d’entreprises des deux pays.

    Dans le cadre de la 9ème édition du FOCAC, le point d’orgue de la participation gabonaise a été le Forum GABON-CHINE, qui s’est déroulé le 3 septembre 2024 sur le thème “UN NOUVEAU PARTENARIAT ÉCONOMIQUE”. Cet événement a réuni des représentants des Gouvernements gabonais et chinois, de la municipalité de Pékin, d’entreprises, d’institutions financières et d’investisseurs des deux pays. À travers des tables rondes thématiques, le Forum a exploré divers secteurs d’investissement tels que les mines, les infrastructures, les hydrocarbures, l’énergie, les forêts, l’agriculture et le numérique.

    Le Forum GABON-CHINE a ainsi représenté une plateforme stratégique pour aborder les opportunités d’investissement au Gabon et les défis à surmonter afin d’amorcer la dynamique du nouveau partenariat dans les relations économiques séculaires entre le Gabon et la Chine.

    Alexandre BARRO CHAMBRIER, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Planification et de la Prospective, a souligné que “Le Forum Gabon-Chine a permis de mobiliser plus de 4,3 milliards USD d’investissements privés principalement pour des projets d’envergure tels que la construction du barrage hydroélectrique de Booué (600 MW), ainsi que l’aménagement d’une ville moderne au Gabon et l’exploration du minerai de fer des Monts Mbilan dans le Woleu Ntem.”

    Il a également noté qu’à l’occasion de l’audience accordée par son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, plusieurs entreprises d’État chinoises ont exprimé des manifestations d’intérêt pour 12,35 milliards USD, sur des projets structurants que sont la construction du chemin de fer Belinga-Mayumba et du port de Mayumba et l’aménagement de 3 000 kilomètres de routes bitumées.

    Mays MOUISSI, Ministre de l’Économie et des Participations, a notamment rappelé l’importance du développement des PPP, la promotion des opportunités d’investissement par le biais de campagnes ciblées et de missions commerciales, ainsi que le renforcement des relations bilatérales pour faciliter les échanges économiques entre les deux Pays. Il a notamment souligné que “Ces initiatives permettront non seulement d’attirer des capitaux étrangers, mais aussi de créer un environnement propice à l’innovation et à la croissance durable au Gabon.”

    Ghislain MOANDZA MBOMA, Directeur Général de l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements du Gabon, a également déclaré que “Le Forum économique Gabon-Chine représente un événement incontournable en 2024. Cet espace de rencontres et d’échanges permet de tisser des liens stratégiques, de partager les meilleures pratiques et d’identifier de nouvelles opportunités d’affaires.” Il a également exposé 10 raisons d’investir au Gabon, en mettant en avant les ressources naturelles abondantes, le plan d’infrastructures gabonais et les incitations fiscales et financières attractives, mettant en exergue « Le rôle central du Ministère des Affaires Étrangères qui déploie avec efficacité une intense diplomatie économique du Gabon, avec l’appui opérationnel de l’ANPI-Gabon». Le Directeur Général souligne également : « Le forum Gabon-Chine va jouer un rôle fédérateur en faveur de l’essor entrepreneurial et de l’innovation dans des secteurs porteurs. Nous sommes fiers que l’ANPI-Gabon remplisse pleinement son rôle de porte d’entrée des investissements au Gabon. »

    L’organisation du Forum GABON-CHINE et la participation de l’ANPI au FOCAC 2024 permettent ainsi de renforcer la visibilité de la marque “Invest in Gabon” auprès d’interlocuteurs clés et des médias internationaux, panafricains et sino-africains.



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  • Kenya : l’Autorité de concurrence approuve le rachat de 51% de Monarch Insurance

    Kenya : l’Autorité de concurrence approuve le rachat de 51% de Monarch Insurance

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    (Agence Ecofin) – En 2021, le groupe marocain Holmarcom avait émis une offre de rachat de 51 % de parts de la compagnie. La transaction n’a jamais été finalisée.

    L’Autorité de la concurrence du Kenya (CAK) a approuvé ce mercredi 28 août 2024, le projet d’acquisition de 51 % des actions de la société d’assurance générale, vie et automobile, Monarch Insurance Company, par un consortium de trois entités, impliquées dans des activités d’investissement dans les secteurs financier et des assurances au Kenya. Il s’agit de: Ondoba Limited, Kenyoro Limited et Equico Thirteen Limited.

    « La transaction proposée n’affectera pas la structure et la concentration du marché de la fourniture de services d’assurance au Kenya. De plus, l’entité fusionnée sera confrontée à la concurrence des autres acteurs contrôlant une part de marché significative », a signifié la Competition Authority of Kenya (CAK). Et d’ajouter : « par conséquent, il est peu probable que la transaction conduise à une diminution substantielle de la concurrence sur le marché de la fourniture de services d’assurance au Kenya.

    Selon les parties, ce rachat entrainera une fusion des actions de Monarch à celle de ces 3 acquéreurs. Ces derniers soutiendront la croissance et l’expansion de Monarch, via l’amélioration de son efficacité opérationnelle et l’exécution d’une stratégie axée sur des partenariats. Après la fusion, la part de marché de la nouvelle entité sera de 0,05 %.

    Selon l’Autorité de régulation des assurances au Kenya, le secteur des assurances est segmenté en compagnies d’assurance et de réassurance, intermédiaires et autres prestataires de services d’assurance. La Insurance Regulatory Authority (IRA) reconnaît 58 compagnies d’assurance agréées dans le pays au 3 janvier 2024. Parmi celles-ci, 35 fournissent une assurance générale (non-vie) tandis que 23 offrent un service d’assurance à long terme (vie).

    Monarch est engagée dans la fourniture de produits d’assurance générale, vie et automobile au Kenya depuis plus de 40 ans.

    Pour rappel, le groupe marocain Holmarcom avait déjà émis fin mai 2021, une offre ferme en vue du rachat de 51 % de parts de Monarch. La transaction n’a jamais été finalisée.

    Chamberline Moko



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  • Oragroup va se recapitaliser après un nouvel échec de son rachat

    Oragroup va se recapitaliser après un nouvel échec de son rachat

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    (Agence Ecofin) – Face aux difficultés de son rachat par Vista Bank, Oragroup va tenter de stabiliser sa situation financière, en se recapitalisant alors que Fitch a abaissé sa note à « CCC- ». Le Conseil d’administration change aussi de tête avec le départ de Vincent Le Guennou. 

    Oragroup a décidé, la semaine dernière, de revoir sa stratégie suite au blocage dans l’obtention des approbations réglementaires requises par l’UEMOA dans le cadre de son rachat par Vista Bank. Le groupe bancaire, actuellement présent dans 12 pays en Afrique de l’Ouest et du Centre, a ainsi dénoncé l’accord de vente exclusif, et se dirige désormais vers une recapitalisation.

    Cette décision intervient dans un contexte de difficultés financières, comme en témoigne la dégradation de sa note à « CCC- » par Fitch Ratings en avril dernier. L’agence de notation soulignait alors un risque de « défaut sur les obligations seniors », évoquant le non-respect prolongé des exigences en capital et une liquidité tendue au niveau de la société holding bancaire (SHB).

    Ce mois d’août, soit un an après l’accord initial avec le groupe burkinabè, les principaux actionnaires vendeurs, dont Emerging Capital Partners (ECP), chef de file, la Banque européenne d’investissement, la DEG (filiale de la KfW), Proparco ainsi qu’Envol Afrique LLC ont revu leur position.

    En août 2023, le Groupe Vista avait annoncé cet accord pour acquérir 61,4 % d’Oragroup, la holding d’Orabank, avec l’ambition de constituer un acteur bancaire majeur opérant dans 16 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les entités fusionnées devaient représenter plus de 270 agences et totaliser un portefeuille d’actifs de plus de 10 milliards de dollars.

    Pour mener à bien cette opération, Vista Group avait créé un véhicule spécial, « ORA SPV HOLDING », pour l’acquisition des parts d’Oragroup, et avait obtenu des financements de la BOAD (25 milliards FCFA) et d’Afreximbank (253 millions €).

    Cependant, la transaction a été entravée par les exigences de la Commission bancaire de l’Uemoa qui demandait à Vista Bank, dirigée par Simon Tiemtoré, des garanties supplémentaires, particulièrement pour cette entité holding pour laquelle une injonction de recapitalisation avait été faite par la commission, avec une échéance fixée au 31 décembre, en raison de défaillances observées.

    Pour Vista, ce serait un coup de frein dans son ambition d’expansion dans 25 pays, alors que la banque de l’Américano-burkinabé est actuellement dans une offensive sur le marché bancaire africain. 

    Dans le cadre de sa nouvelle orientation stratégique, Oragroup, classé 6e en termes d’actifs dans l’UEMOA, 8e en termes de part de marché à la fin de l’année 2023, doit renforcer ses fonds propres avant la fin de l’année. Ces développements s’inscrivent dans un contexte de durcissement réglementaire, visant à garantir la stabilité financière des institutions bancaires de la région.

    Un changement notable au sein du conseil d’administration a également eu lieu, avec la nomination d’Ibrahima Diouf, un vétéran de la finance fort de plus de 30 ans d’expérience, en tant que président du conseil. Il succède à Vincent Le Guennou qui dirige désormais un fonds d’investissement spécialisé dans les infrastructures en Afrique pour Africa50. Avant cette nomination, M. Diouf était conseiller du président de la BOAD, après avoir occupé plusieurs postes, notamment celui d’administrateur directeur général d’EBI SA, filiale internationale d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI). Il a également travaillé chez Barclays Bank Africa et à la CBAO à Dakar.

    Fiacre E. Kakpo



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