Category: Economie

  • KCB Group : bĂ©nĂ©fice net en hausse de 87% au 1er semestre 2024

    KCB Group : bénéfice net en hausse de 87% au 1er semestre 2024

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    (Agence Ecofin) – Le groupe bancaire actif dans six pays a vu ses prĂȘts non productifs augmenter de 11% durant les six premiers mois de l’annĂ©e en cours, en raison notamment d’un environnement opĂ©rationnel difficile sur son marchĂ© domestique.  

    La banque kĂ©nyane KCB Group a annoncĂ©, dans un communiquĂ© publiĂ© ce mercredi 21 aoĂ»t 2024, un bĂ©nĂ©fice net de 29,2 milliards de shillings (226 millions de dollars) au premier semestre 2024. Cela reprĂ©sente une hausse de 87% par rapport Ă  celui enregistrĂ© durant la mĂȘme pĂ©riode en 2023.

    « MalgrĂ© les dĂ©fis mondiaux et nationaux, le groupe a fait preuve d’une force et d’une capacitĂ© d’adaptation remarquables, en maintenant de solides ratios de croissance des actifs, de financement et d’adĂ©quation du capital », a indiquĂ© Joseph Kinyua (photo), son prĂ©sident.

    KCB Group, qui opĂšre aussi en Ouganda, en Tanzanie, au Soudan du Sud, au Burundi et en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, a Ă©galement prĂ©cisĂ© qu’il prĂ©voit de distribuer Ă  ses actionnaires un dividende intĂ©rimaire de 1,5 shilling par action.

    La banque cotĂ©e sur la Bourse de Nairobi a cependant indiquĂ© que le total de ses prĂȘts non productifs a augmentĂ© de 11 % entre le 1er janvier et le 30 juin de l’annĂ©e en cours comparativement Ă  la mĂȘme pĂ©riode l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente pour atteindre 182,9 milliards de shillings, en raison notamment d’un environnement opĂ©rationnel difficile au Kenya. Le ratio des prĂȘts non productifs s’est ainsi dĂ©tĂ©riorĂ© pour s’établir Ă  18,5% au 30 juin dernier contre 17,4% Ă  la mĂȘme date en 2023.

    Lire aussi:

    21/03/2024 – Le nigĂ©rian Access Bank rachĂšte National Bank of Kenya auprĂšs de KCB Group

    11/10/2023 – Kenya : KCB Bank sollicite prĂšs de 70 millions $ de la BEI pour financer des PME

    09/03/2023 – Kenya : 186,5 millions $ de KCB pour soutenir la lutte contre la chertĂ© de la vie

    25/08/2022 – Kenya : KCB Group Plc a dĂ©clarĂ© un rĂ©sultat aprĂšs impĂŽts en hausse de 28,4 % au terme du 1er semestre 2022



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  • RĂ©forme du secteur de l’Ă©lectricitĂ© en Afrique du Sud : plusieurs milliards $ en jeu

    RĂ©forme du secteur de l’Ă©lectricitĂ© en Afrique du Sud : plusieurs milliards $ en jeu

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    (Agence Ecofin) – Le texte ouvre des opportunitĂ©s Ă  la concurrence et suscite l’espoir d’une baisse des tarifs d’Ă©lectricitĂ©. Mais il rĂ©duit aussi le monopole d’Eskom, la sociĂ©tĂ© publique en matiĂšre de production, et place ses crĂ©anciers en alerte sur la capacitĂ© de recouvrer les prĂȘts qu’ils ont accordĂ©s Ă  cette entitĂ©.

    La rĂ©forme du secteur Ă©lectrique en Afrique du Sud introduit de nouveaux paramĂštres pour les crĂ©anciers d’Eskom, la sociĂ©tĂ© publique de l’Ă©lectricitĂ©. Avec une dette de 423 milliards de rands (environ 23 milliards de dollars) au 31 mars 2023 et des crĂ©ances municipales s’Ă©levant Ă  63,2 milliards de rands en aoĂ»t 2023, l’entreprise se trouve au cƓur d’une transition dĂ©terminante.

    L’Agence de notation Moody’s, qui a rĂ©cemment relevĂ© la note d’Eskom de Caa1 Ă  B2 avec une perspective stable, souligne l’importance des amĂ©liorations opĂ©rationnelles et du recouvrement des crĂ©ances pour l’avenir de l’entreprise. L’agence de notation met en garde : la capacitĂ© d’Eskom Ă  lever des fonds Ă  des conditions acceptables dĂ©pendra de ces amĂ©liorations et des nouvelles dispositions rĂ©glementaires.

    La loi modifiant la rĂ©glementation sur l’Ă©lectricitĂ© qui a Ă©tĂ© promulguĂ©e vendredi 16 aoĂ»t par le prĂ©sident Cyril Ramaphosa prĂ©voit la crĂ©ation d’un marchĂ© concurrentiel de production d’électricitĂ©, l’Ă©tablissement d’une sociĂ©tĂ© de transmission indĂ©pendante et le renforcement des sanctions contre le sabotage des infrastructures. Ces mesures ne manqueront pas d’attirer de nouveaux investissements, notamment dans les Ă©nergies renouvelables, pour couvrir le manque d’énergie Ă©lectrique devenu chronique en Afrique du Sud.

    Le gouvernement a mis en place un plan de sauvetage de 254 milliards de rands pour soutenir Eskom. Cependant, l’ouverture du marchĂ© Ă  la concurrence pose de nouveaux dĂ©fis pour l’opĂ©rateur historique qui peut voir sa capacitĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer des revenus supplĂ©mentaires ĂȘtre rĂ©duite, et par consĂ©quent celle de rembourser ses crĂ©anciers. Les crĂ©anciers semblent toutefois avoir pris la mesure de ces Ă©volutions. L’introduction d’un transporteur autonome (filiale d’Eskom) Ă©tait subordonnĂ©e Ă  une acceptation de leurs parts et en mars 2024, cette condition a Ă©tĂ© levĂ©e. 

    Toutefois, ces partenaires financiers d’Eskom surveilleront des indicateurs comme l’Ă©volution des parts de marchĂ© d’Eskom, l’amĂ©lioration de son facteur de disponibilitĂ© Ă©nergĂ©tique (EAF) et sa capacitĂ© Ă  s’adapter au nouvel environnement concurrentiel. La rĂ©forme, qui introduit une transformation profonde d’Eskom, prĂ©sente en effet des opportunitĂ©s pour de nouveaux acteurs.

    L’Ă©quilibre entre la stabilitĂ© financiĂšre de l’entreprise publique et le dĂ©veloppement d’un marchĂ© concurrentiel sera dĂ©terminant pour le succĂšs de cette transition Ă©nergĂ©tique. Les investisseurs potentiels voient dans cette ouverture du marchĂ© de nouvelles possibilitĂ©s, notamment dans le secteur des Ă©nergies renouvelables. La diversification des sources d’Ă©nergie pourrait Ă  terme rĂ©duire les coĂ»ts de l’Ă©lectricitĂ© et stimuler la croissance Ă©conomique du pays. 

    Alors que l’Afrique du Sud cherche Ă  rĂ©soudre ses problĂšmes chroniques d’approvisionnement en Ă©lectricitĂ©, cette rĂ©forme marque un tournant dans la modernisation de son secteur Ă©nergĂ©tique. Mais elle rĂ©vĂšle aussi que pour les autres pays africains qui font face Ă  des dĂ©fis similaires, les enjeux financiers sont au cƓur des processus qui dĂ©terminent la transition vers des Ă©nergies plus propres et plus stables.



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  • Nigeria : Waza lĂšve 8 millions $ pour soutenir son activitĂ©

    Nigeria : Waza lÚve 8 millions $ pour soutenir son activité

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    (Agence Ecofin) – Cette levĂ©e de fonds fait suite Ă  une prĂ©cĂ©dente de 1,2 million $ annoncĂ©e en janvier 2023.

    Au Nigeria, la plateforme de paiement B2B, Waza, qui facilite les transactions transfrontaliĂšres d’entreprises et d’organisations en Afrique, a levĂ© 8 millions $ sous forme de capital d’amorçage, a-t-on appris ce lundi 19 aoĂ»t 2024.

    Ce financement, qui est un mĂ©lange de capitaux propres et de dette, a Ă©tĂ© fourni par un consortium d’investisseurs anciens et nouveaux. Il servira Ă  soutenir l’activitĂ© de Waza ainsi que son dĂ©veloppement au-delĂ  de ses marchĂ©s d’opĂ©rations actuels que sont le Nigeria et le Ghana.

    « L’équipe de Waza a une grande expĂ©rience des flux transfrontaliers et elle recherche l’une des plus grandes opportunitĂ©s sur les marchĂ©s frontaliers », a dĂ©clarĂ© Chris Muscarella, directeur gĂ©nĂ©ral de Timon Capital. Cette firme de capital-risque basĂ©e Ă  Lagos au Nigeria et Ă  New York a fourni 5 millions $ par emprunt dans le cadre de cette levĂ©e de fonds.

    Cette opĂ©ration fait suite Ă  la mobilisation, en janvier 2023, par Waza d’un financement sous forme de prĂ©-amorçage d’un montant de 1,2 million $. La ressource avait notamment permis Ă  cette fintech de renforcer les opĂ©rations de paiements de sa clientĂšle en direction des marchĂ©s Ă©mergents.

    Notons que la fintech a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2022 par les entrepreneurs nigĂ©rians Maxwell Obi et Emmanuel Igbodudu. Selon eux, les paiements transfrontaliers sont actuellement un segment en plein essor en Afrique, mais qui reste limitĂ© par les cadres rĂ©glementaires complexes dans certaines Ă©conomies, des frais de transactions Ă©levĂ©s ainsi que l’accĂšs limitĂ© aux devises fortes.

    Chamberline Moko                          



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  • Maroc : une firme chinoise investira 363 millions $ dans les batteries Ă©lectriques

    Maroc : une firme chinoise investira 363 millions $ dans les batteries électriques

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    (Agence Ecofin) – Plusieurs fabricants chinois de batteries pour vĂ©hicules Ă©lectriques optent pour des implantations industrielles au Maroc, dans le but de tirer profit des avantages des accords de libre-Ă©change signĂ©s par ce pays d’Afrique du Nord avec l’Union europĂ©enne et les Etats-Unis.      

    BTR New Material Group, un fabricant chinois de composants de batteries pour vĂ©hicules Ă©lectriques, a annoncĂ©, dans un communiquĂ© publiĂ© le mardi 13 aoĂ»t 2024, qu’il va construire une usine d’anodes au Maroc pour un investissement de 2,6 milliards de yuans (363 millions de dollars).

    L’usine, qui devrait ĂȘtre installĂ©e dans la citĂ© industrielle Mohammed VI Tanger Tech, aura une capacitĂ© de production de 60 000 tonnes de matĂ©riaux d’anodes pour batteries par an, a-t-on ajoutĂ© de mĂȘme source.

    BTR New Material Group n’a pas fourni des dĂ©tails sur les potentiels clients de l’usine marocaine, dont la construction devrait durer environ deux ans.

    Son principal actionnaire, China Boan Group, a cependant indiquĂ©, dans un communiquĂ© distinct, que le groupe signera des accords d’approvisionnement et de prĂ©paiement avec la firme amĂ©ricaine de l’automobile Ford.

    BTR New Material Group avait dĂ©jĂ  signĂ©, fin mars 2024, une convention d’investissement avec le gouvernement marocain portant sur l’installation d’une usine de cathodes de batteries pour vĂ©hicules Ă©lectriques sur un terrain de 15 hectares situĂ© dans la citĂ© Mohammed VI Tanger Tech, pour un investissement de 300 millions de dollars.

    Les travaux de construction de cette usine ont commencĂ© en avril dernier, selon un communiquĂ© du ministĂšre marocain de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques.

    Plusieurs autres fabricants de composants de batteries Ă©lectriques, dont Hunan Zhongke Shinzoom, Guangzhou Tinci Materials Technology et CNGR Advanced Material Company, ont annoncĂ© ces derniers mois des investissements au Maroc. Ces groupes cherchent notamment Ă  tirer profit des accords de libre-Ă©change signĂ©s par le royaume chĂ©rifien avec l’Union europĂ©enne (UE) et les Etats-Unis.

    Lire aussi:

    30/03/2024 – Maroc : le gouvernement donne son feu vert pour l’usine de cathodes de batteries Ă©lectriques de BTR New Material

    09/01/2024 – Maroc : le chinois BTR New Material Group investira 497 millions $ dans une usine de cathodes de batteries Ă©lectriques

    25/03/2024 – Maroc : le chinois Hunan Zhongke Shinzoom prĂ©voit d’investir 500 millions $ dans une usine d’anodes pour batteries

    20/09/2023 – Maroc : un fabricant chinois de composants de batteries Ă©lectriques investira 2 milliards $ en association avec Al Mada

    01/06/2023 – Maroc : le chinois Gotion High Tech va investir 6,3 milliards $ dans une mĂ©ga-usine de batteries Ă©lectriques



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  • Un prĂȘt de 11 millions $ de Proparco pour l’agro-alimentaire sĂ©nĂ©galais

    Un prĂȘt de 11 millions $ de Proparco pour l’agro-alimentaire sĂ©nĂ©galais

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    (Agence Ecofin) – Ce financement est destinĂ© Ă  soutenir la croissance de l’activitĂ© de prĂȘts d’Acep SN auprĂšs de micro-agriculteurs prĂ©sents sur l’ensemble de la chaĂźne de valeur agro-alimentaire au SĂ©nĂ©gal.

    Proparco a annoncĂ©, le mardi 20 aoĂ»t 2024, l’octroi d’un prĂȘt sĂ©nior en monnaie locale, soit 6,5 milliards de francs CFA (Ă©quivalant Ă  11 millions $) Ă  Alliance de crĂ©dit et d’épargne pour la production (Acep) SĂ©nĂ©gal.

    Ce financement permettra de doubler, d’ici deux ans, l’activitĂ© de prĂȘts de l’établissement de microfinance auprĂšs de micro-agriculteurs et micro-emprunteurs prĂ©sents sur l’ensemble de la chaĂźne de valeur agro-alimentaire au SĂ©nĂ©gal. L’institution mutualiste prĂ©voit de financer au moins 2300 trĂšs petites et moyennes entreprises (TPME), et PME (petites et moyennes entreprises) dĂ©tenues ou dirigĂ©es prioritairement par des femmes.

    « Environ 50 % des clients d’Acep SĂ©nĂ©gal sont des femmes. Cet Ă©lĂ©ment fait de la promotion de l’entrepreneuriat fĂ©minin, l’une de nos prioritĂ©s stratĂ©giques. Cet axe va se dĂ©cliner sous divers secteurs d’activitĂ©. La prioritĂ© sera d’accompagner le secteur agro-alimentaire pour lequel nous voyons un avenir prospĂšre », a soulignĂ© Souleymane Sarr, directeur gĂ©nĂ©ral de l’institution.

    DĂ©tenue par 200 000 SĂ©nĂ©galais et plus de 20 000 groupements, elle affirme que les crĂ©dits accordĂ©s Ă  ses clients (sociĂ©taires et personnes physiques) reprĂ©sentent 23 % de son encours global de prĂȘts, Ă  ce jour. Elle a dĂ©marrĂ© ses activitĂ©s en 1986 et comprend 11 mutuelles couvrant l’ensemble du territoire.

    Chamberline Moko



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  • 9 millions $ de Mergence Investment dans le solaire sud-africain

    9 millions $ de Mergence Investment dans le solaire sud-africain

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    (Agence Ecofin) – Le financement constituĂ© de dettes et facilitĂ©s mezzanines soutiendra l’expansion de Solarise Africa dans le segment de l’énergie solaire commercial et industriel en Afrique du Sud.

    La sociĂ©tĂ© sud-africaine de gestion d’actifs, Mergence Investment Managers (MIM), a signĂ© le mardi 20 aoĂ»t 2024, un accord de financement d’un montant de 160 millions de rands (8,95 millions $) avec Solarise Africa, fournisseur sud-africain de solutions d’énergie solaire. *

    Le financement constituĂ© d’un mix de dettes et facilitĂ©s mezzanines renforcera l’offre de solutions d’énergie renouvelable de Solarise Ă  l’Ă©chelle commerciale et industrielle Ă  travers l’Afrique du Sud.

    « Le marchĂ© solaire commercial et industriel continue de prospĂ©rer en Afrique du Sud, malgrĂ© une rĂ©cente baisse de l’adoption de l’énergie solaire rĂ©sidentielle en 2024. Les entreprises continuent d’investir dans des solutions d’énergie renouvelable non seulement pour se protĂ©ger contre un rĂ©seau peu fiable, mais aussi pour rĂ©duire les coĂ»ts d’électricité », a commentĂ© Jan Albert Valk, cofondateur et directeur gĂ©nĂ©ral de Solarise Africa. Et d’ajouter : « cette facilitĂ© nous permet d’accĂ©lĂ©rer notre croissance et d’atteindre davantage d’entreprises ayant besoin de solutions Ă©nergĂ©tiques fiables et propres 

    Cette entreprise prĂ©voit de poursuivre ses projets de dĂ©veloppement Ă  travers l’installation et l’expansion de systĂšmes d’Ă©nergie solaire pour les clients commerciaux et industriels sur le marchĂ© sud-africain. Notons que le cabinet de conseil en financement d’entreprise, PSG Capital, est conseiller et arrangeur principal dans le cadre de cette transaction.

    Chamberline Moko            



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  • Le groupe BOA renforce le capital de ses filiales UEMOA

    Le groupe BOA renforce le capital de ses filiales UEMOA

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    (Agence Ecofin) – AprĂšs une annĂ©e 2023 faste, le groupe Bank of Africa (BOA) veut rĂ©pondre aux exigences rĂ©glementaires de la BCEAO et soutenir l’expansion de ses filiales dans la sous-rĂ©gion, en distribuant des actions gratuites Ă  ses actionnaires existants. DĂ©cryptage d’une manƓuvre financiĂšre Ă  plusieurs facettes.

    Le groupe Bank of Africa (BOA) se prĂ©pare Ă  renforcer le capital de plusieurs de ses filiales opĂ©rant dans l’Union Ă©conomique et monĂ©taire ouest-africaine (UEMOA). Cette sĂ©rie d’augmentations de capital, qui se fera via l’incorporation de rĂ©serves et de primes, ne vise pas simplement Ă  rĂ©pondre aux exigences rĂ©glementaires de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) imposant dĂ©sormais un capital social minimum de 20 milliards FCFA, mais Ă©galement Ă  muscler les assises financiĂšres de ces filiales pour soutenir leur expansion et les prĂ©parer Ă  mieux aborder les dĂ©fis Ă©conomiques rĂ©gionaux.

    L’opĂ©ration concerne plusieurs filiales clĂ©s du groupe, cotĂ©es et non cotĂ©es, notamment celles situĂ©es au Mali, au Burkina Faso, au SĂ©nĂ©gal, en CĂŽte d’Ivoire, au BĂ©nin, au Niger, et au Togo. Ainsi, les actionnaires existants recevront des actions gratuites en proportion des actions qu’ils dĂ©tiennent dĂ©jĂ . Cependant, chacune de ces filiales prĂ©sente une situation diffĂ©rente.

    Pour la filiale malienne, l’opĂ©ration impliquera la crĂ©ation de neuf millions cent cinquante mille (9 150 000) actions nouvelles, d’une valeur nominale de 1000 FCFA chacune. Les actionnaires de BOA Mali recevront une action gratuite pour chaque deux actions dĂ©tenues. Avec des rĂ©serves de prĂšs de 9 milliards FCFA, des primes liĂ©es au capital avoisinant les 6 milliards FCFA et un report Ă  nouveau de 1,2 milliard FCFA, qui a profitĂ© des bonnes performances des derniĂšres annĂ©es, notamment un bĂ©nĂ©fice de 2,4 milliards FCFA en 2022, et qui a progressĂ© Ă  5,7 milliards FCFA en 2023, la filiale a les moyens de la politique de sa maison mĂšre.

    En ce qui concerne la filiale burkinabĂš, l’opĂ©ration se traduira par l’Ă©mission de vingt-deux millions (22 000 000) d’actions nouvelles, d’une valeur nominale de 1000 FCFA chacune. Les actionnaires bĂ©nĂ©ficieront d’une action gratuite pour chaque action ancienne dĂ©tenue. Cette augmentation de capital se fait dans un contexte oĂč les rĂ©serves de BOA Burkina Faso sont particuliĂšrement robustes, s’Ă©levant Ă  plus de 52 milliards FCFA Ă  fin dĂ©cembre 2023. Son report Ă  nouveau a progressĂ© Ă  18 milliards FCFA. De plus, la banque sort de deux annĂ©es bĂ©nĂ©ficiaires, ayant rĂ©alisĂ© un profit de 29 milliards FCFA en 2023, aprĂšs 26 milliards FCFA l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Avec 22 milliards FCFA de capital social, la filiale burkinabĂš rĂ©pond dĂ©jĂ  aux nouvelles exigences de la BCEAO, ce qui lui permet d’aborder sereinement cette opĂ©ration.

    Quant Ă  BOA SĂ©nĂ©gal, l’augmentation de capital se fera par l’Ă©mission de douze millions (12 000 000) d’actions nouvelles, avec une distribution d’une action gratuite pour chaque deux actions dĂ©tenues. Une stratĂ©gie que la banque a bien les moyens de financer sur ses ressources propres. Cette filiale dispose en effet, de plus de 12,5 milliards FCFA en rĂ©serves, avec un report Ă  nouveau de 23 milliards FCFA. De plus, ses derniers rĂ©sultats sont solides, avec des bĂ©nĂ©fices de 15,5 milliards FCFA en 2022 et de 17 milliards FCFA en 2023.

    Situation similaire en CĂŽte d’Ivoire oĂč la filiale Ă©mettra Ă©galement des actions gratuites, mais dans un contexte oĂč le capital social est dĂ©jĂ  conforme aux exigences avec 20 milliards FCFA. La filiale a accumulĂ© un trĂ©sor de guerre de plus de 48 milliards FCFA en rĂ©serves, et ses rĂ©sultats financiers sont solides. Cette opĂ©ration permettra de renforcer encore davantage sa position parmi les leaders sur le marchĂ© ivoirien.

    Pour BOA BĂ©nin, l’opĂ©ration se dĂ©roulera Ă©galement avec des fondamentaux en matiĂšre de rĂ©serves qui s’y prĂȘtent. La filiale a dĂ©jĂ  franchi la barre des 70 milliards FCFA en rĂ©serves et Ă©tait dĂ©jĂ  en conformitĂ© avec les nouvelles exigences de la BCEAO.

    Au Niger, se conformer aux exigences de la BCEAO

    Par contre, au Niger, l’opĂ©ration sera plus stratĂ©gique. Avec un capital social de 13 milliards FCFA, la filiale doit se conformer aux exigences de la BCEAO. Cependant, elle dispose de plus de 22 milliards FCFA en rĂ©serves, et ses deux derniers rĂ©sultats bĂ©nĂ©ficiaires cumulent plus de 20 milliards FCFA. De quoi lui permettre non seulement de rĂ©aliser l’opĂ©ration d’augmentation sur ressources propres sans dĂ©tĂ©riorer ses ratios prudentiels, mais Ă©galement d’aligner sa structure de capital sur les standards rĂ©gionaux.

    BOA Togo : sans des réserves importantes, un défi à relever

    Enfin, tout comme au Niger, pour la filiale togolaise, dĂ©tenue Ă  plus de 94% par BOA West Africa, l’augmentation de capital est une nĂ©cessitĂ© pour rĂ©pondre aux exigences de la BCEAO. Avec un capital de 15,5 milliards FCFA, un report Ă  nouveau nĂ©gatif de 1,5 milliard FCFA et des rĂ©serves quasi inexistantes Ă  fin 2022, la filiale doit faire face Ă  des dĂ©fis importants pour cette opĂ©ration, qui sera d’abord une transaction de mise aux normes. Cela devrait nĂ©cessiter tout au moins 4,5 milliards FCFA, un dĂ©ficit qui ne pourrait ĂȘtre financĂ© sur ses ressources propres que si la banque avait rĂ©alisĂ© un bĂ©nĂ©fice important dĂ©passant largement ce montant en 2023, dont BOA n’a pas encore divulguĂ© les chiffres pour sa filiale togolaise, non cotĂ©e.

    Impact attendu sur le marché boursier

    « Ces augmentations de capital auront un impact direct sur la BRVM, oĂč les actions de la plupart des filiales du groupe BOA sont cotĂ©es », confie un analyste du marchĂ©. 

    ConcrĂštement, lorsque la banque distribuera des actions gratuites Ă  ses actionnaires, cela entraĂźnera un ajustement du prix des actions en bourse. « Ce phĂ©nomĂšne, appelĂ© “cotation ex-droit”, signifie que le prix des actions sera modifiĂ© pour reflĂ©ter le fait que les nouveaux droits d’attribution ont Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©s. Cela se produira entre le 28 et le 29 aoĂ»t 2024, selon les filiales concernĂ©es », ajoute-t-il.

    Le groupe bancaire, qui compte 17 filiales et plus de 500 agences, prĂ©cise que ces droits d’attribution seront publiĂ©s et pourront ĂȘtre Ă©changĂ©s sur le marchĂ© boursier. Les actionnaires auront ainsi la possibilitĂ© de vendre ces droits s’ils prĂ©fĂšrent obtenir de l’argent immĂ©diatement, ou de les conserver pour recevoir les actions gratuites. Une pĂ©riode de nĂ©gociation d’une dizaine de jours sera ouverte pour permettre aux investisseurs de dĂ©cider ce qu’ils souhaitent faire de ces droits.

    Fiacre E. Kakpo



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  • L’agence de notation Moody’s amĂ©liore la note de Rawbank

    L’agence de notation Moody’s amĂ©liore la note de Rawbank

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    (Agence Ecofin) – L’agence de notation justifie cette progression par une meilleure rentabilitĂ© et un solide niveau des fonds propres de la banque ayant son siĂšge en RDC. Cela permet Ă  Rawbank de renforcer son statut de connexion financiĂšre privilĂ©giĂ©e dans un pays oĂč s’amĂ©liore tout doucement, le climat des affaires.

    Moody’s Investors Service a annoncĂ© le vendredi 16 aoĂ»t 2024, l’amĂ©lioration de la note de dĂ©pĂŽt Ă  long terme de Rawbank, qui est passĂ©e de Caa1 Ă  B3. L’agence de notation souligne que ce rehaussement de la note est directement liĂ© Ă  une augmentation significative des revenus d’intĂ©rĂȘts sur les prĂȘts, qui ont bondi de 48 % en 2023. Cette croissance est principalement attribuĂ©e au dynamisme du secteur minier, notamment dans le cadre des engagements en faveur de la chaĂźne de valeurs du cuivre, un secteur clĂ© pour l’économie de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC) oĂč la banque a son siĂšge.

    La note évoque aussi une amélioration notable de la capitalisation de Rawbank. La solidité financiÚre, qui se mesure en comparant les capitaux propres aux actifs pondérés par les risques, est passée de 11,0 % en 2022 à 15,7 % en 2023. Cette progression indique une meilleure résistance de la banque face aux risques potentiels et un soutien renforcé pour sa croissance future. La banque y est parvenue grùce à une gestion prudente des marges. Ce qui se traduit par une rétention des bénéfices net qui ont presque doublé en 2023.

    Quelques points d’attention subsistent nĂ©anmoins, selon Moody’s. Le ratio des prĂȘts non performants est passĂ© Ă  3,1 % en 2023 contre 2,5 % en 2022. C’est aussi la manifestation de la dynamique d’expansion du portefeuille de prĂȘts, notamment dans les segments de dĂ©tail et PME. Cette croissance reprĂ©sente d’ailleurs une opportunitĂ© stratĂ©gique pour renforcer la prĂ©sence de Rawbank dans ces domaines qui sont en pleine expansion.

    Par ailleurs, bien que le contexte Ă©conomique en RDC demeure complexe, et doit connaĂźtre davantage d’amĂ©liorations, le rythme actuel des performances de Rawbank devrait se maintenir et mĂȘme s’amĂ©liorer. « La banque sera en mesure de maintenir une rentabilitĂ© et une capitalisation amĂ©liorĂ©es qui devraient se stabiliser Ă  long terme », expliquent les analystes de Moody’s

    Cette nouvelle notation permet à Rawbank de consolider sa stratégie, visant à jouer un rÎle plus important au niveau international.

    Rappelons que le 6 aoĂ»t 2024, il a Ă©tĂ© annoncĂ© que la banque a effectuĂ© une prise de participation au capital d’Africa Finance Corporation, une institution multilatĂ©rale active dans le financement des projets d’infrastructures en Afrique, avec plus de 200 millions $ mobilisĂ©s rien que pour la RDC.



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  • Standard Bank veut augmenter ses parts dans ses filiales au Nigeria et en Angola

    Standard Bank veut augmenter ses parts dans ses filiales au Nigeria et en Angola

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    (Agence Ecofin) – Les parts de marchĂ© dans ces deux pays sont encore Ă  prendre dans un contexte de faibles taux de bancarisation.

    Standard Bank prĂ©voit d’augmenter ses parts dans ses filiales en Angola et au Nigeria, a rapportĂ© Reuters le 15 aoĂ»t, citant un dirigeant du groupe bancaire sud-africain.

    Selon un rĂ©cent dĂ©cret prĂ©sidentiel, l’Etat angolais prĂ©voit de cĂ©der jusqu’Ă  34% de Standard Bank de Angola, aprĂšs avoir saisi une participation de 49% dans la banque au magnat de l’assurance Sao Vicente, qui a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  neuf ans de prison ferme pour « dĂ©tournement de fonds » et « fraude fiscale ».

    Standard Bank, qui dĂ©tient dĂ©jĂ  51 % de l’établissement de crĂ©dit angolais, a le droit d’acheter une participation supplĂ©mentaire de 24 %.

    « Nous sommes dans un processus oĂč nous mettons tout en Ɠuvre pour augmenter notre participation, si tout se passe bien », a dĂ©clarĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral du groupe sud-africain, Sim Tshabalala (photo).

    Il a Ă©galement indiquĂ© que Standard Bank cherche Ă  monter dans le capital de sa filiale nigĂ©riane qu’elle contrĂŽle dĂ©jĂ  Ă  hauteur de 67,55%.

    « Au Nigeria, nous souhaitons Ă  nouveau augmenter notre participation dans Stanbic IBTC. C’est une entreprise formidable », a-t-il ajoutĂ©, sans plus de prĂ©cision.

    Standard Bank, qui opùre dans 20 pays africains, est la premiùre banque sud-africaine en termes d’actifs.

    Lire aussi:

    18/07/2024 – L’Angola cĂ©dera des parts dans ENSA-Seguros et la filiale de Standard Bank

    13/03/2014 – Standard Bank fait exploser ses compteurs 2013 en Angola grĂące aux transactions pĂ©troliĂšres

    20/01/2014 – Standard Chartered Bank a dĂ©butĂ© les activitĂ©s de banque d’entreprise en Angola

    10/01/2019 – La filiale au NigĂ©ria du sud-africain Standard Bank a vu sa valorisation boursiĂšre progresser de 222,7% en trois ans

    04/06/2018 – Le sud-africain Standard Bank accroĂźt sa participation de 11,35% dans le capital de sa filiale nigĂ©riane



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  • Le gabonais SCG-RĂ© obtient son agrĂ©ment pour exercer en Tanzanie

    Le gabonais SCG-Ré obtient son agrément pour exercer en Tanzanie

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    (Agence Ecofin) – Disposant d’une succursale au Rwanda et d’un bureau rĂ©gional en CĂŽte d’Ivoire, le rĂ©assureur Ă©tend ses activitĂ©s en Afrique de l’Est, aprĂšs l’obtention d’une autorisation d’exercer dans ce pays.

    La SociĂ©tĂ© Commerciale Gabonaise de RĂ©assurance (SCG-RĂ©), filiale du Fonds Gabonais d’Investissements StratĂ©giques (FGIS), a obtenu de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des assurances de Tanzanie (Tira), un agrĂ©ment lui permettant d’exercer sur le marchĂ© tanzanien de la rĂ©assurance. Dans une annonce publiĂ©e le lundi 19 aoĂ»t 2024, l’unique rĂ©assureur de la sous-rĂ©gion Afrique centrale a signifiĂ© que cet agrĂ©ment marque une Ă©tape importante dans son expansion internationale.

    En dehors du Gabon, la SCG-RĂ© dispose d’une succursale au Rwanda en charge des marchĂ©s de l’Afrique de l’Est et australe. Créée en fĂ©vrier 2012, Ă  l’initiative de l’Etat gabonais et des sociĂ©tĂ©s d’assurances du Gabon, la sociĂ©tĂ© a Ă©galement ouvert en CĂŽte d’Ivoire, dĂ©but 2023, un bureau rĂ©gional couvrant l’Afrique de l’Ouest et du Nord.

    A la suite de son introduction sur la Bourse des valeurs mobiliĂšres d’Afrique centrale (BVMAC) en janvier 2023, la SCG-RĂ© avait soulignĂ© son intention de conquĂ©rir de nouveaux marchĂ©s sur le continent. Cette expansion gĂ©ographique serait financĂ©e par les fonds levĂ©s lors de l’ouverture de son capital, via cette introduction en bourse.

    PremiĂšre sociĂ©tĂ© de la zone Cima (ConfĂ©rence interafricaine des marchĂ©s financiers) Ă  avoir rĂ©alisĂ© avec succĂšs un appel public Ă  l’épargne, la SCG-RĂ© opĂ©rera sur un marchĂ© tanzanien de la rĂ©assurance dominĂ© par trois acteurs, Ă  savoir : Grand Reinsurance Tanzania Company (GrandRe), Tanzania Reinsurance Company Limited (TanRe) et la compagnie de rĂ©assurance kĂ©nyane East Africa Reinsurance Company Limited (EARe), entrĂ©e sur le marchĂ© tanzanien au quatriĂšme trimestre 2023.

    Chamberline Moko                          

    Lire aussi:

    AprĂšs l’Afrique centrale, le gabonais SCG-RĂ© tourne ses appĂ©tits vers l’Afrique de l’Ouest et du Nord 

    Le kĂ©nyan East Africa Reinsurance Company s’installe en Tanzanie 



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