Category: Economie

  • La banque nigériane Zenith Bank prévoit d’ouvrir une filiale en France en 2024

    La banque nigériane Zenith Bank prévoit d’ouvrir une filiale en France en 2024

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    (Agence Ecofin) – Après l’expansion en France, de la banque nigériane Access Bank en mai 2023, un autre établissement bancaire nigérian envisage d’étendre ses activités en France.

    La banque nigériane Zenith Bank, fondée en 1990 par l’homme d’affaires nigérian Jim Ovia prévoit d’ouvrir une filiale en France, dès début 2024. Pour cela, l’établissement bancaire coté sur la bourse du Nigeria a entamé les démarches nécessaires pour obtenir une licence d’exercice auprès de l’autorité française chargée de l’agrément et de la surveillance des établissements bancaires.

    Un protocole d’accord, relatif à ce projet d’expansion en France a été conclu, le vendredi 24 novembre, entre Zenith Bank Plc et le gouvernement français.

    A travers cette nouvelle filiale, Zenith Bank contribuera à « dynamiser les relations franco-nigérianes, en permettant à de nombreuses entreprises françaises d’investir au Nigeria et aussi à plusieurs entreprises nigérianes d’investir en France », a déclaré Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce, de l’Attractivité et des Français de l’étranger.

    Lorsqu’elle sera opérationnelle, cette filiale sera la première représentation de la banque nigériane dans un pays de l’Union européenne. Hors du continent africain, Zenith Bank est présente au Royaume-Uni, via sa filiale Zenith Bank UK Limited, ainsi qu’en République populaire de Chine, où elle a ouvert un bureau de représentation.

    En dehors du Nigeria, Zenith Bank dispose de 3 filiales africaines, précisément au Ghana, en Sierra Leone et en Gambie. Elle rejoint d’autres établissements bancaires nigérians déjà implantées en France, à l’instar de First Bank of Nigeria, United Bank for Africa ou encore Access Bank qui a obtenu en mai dernier l’approbation de l’ACPR pour étendre ses activités en France.

    Chamberline Moko



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  • Afrique & Moyen-Orient : le marché du paiement différé (BNPL) devrait quasiment tripler d’ici 2028, à 28,6 milliards $

    Afrique & Moyen-Orient : le marché du paiement différé (BNPL) devrait quasiment tripler d’ici 2028, à 28,6 milliards $

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    (Agence Ecofin) – L’augmentation de la taille du marché du paiement différé découlera essentiellement de la hausse de la pénétration du commerce électronique dans la région. 

    Le marché du paiement différé, plus connu sous son acronyme anglais BNPL (Buy now, pay later/ Achetez maintenant, payez plus tard) devrait quasiment tripler de taille dans la région Afrique & Moyen-Orient d’ici 2028, pour atteindre 28,6 milliards de dollars contre 9,9 milliards en 2022, selon un rapport publié le 21 novembre par le cabinet d’étude de marché ResearchAndMarkets.

    Cette croissance s’explique essentiellement par une hausse de 17,8% en moyenne par an de l’adoption de de ce mode de paiement au cours de la période 2023-2028, grâce notamment à l’augmentation de la pénétration du commerce électronique dans la région, a-t-on précisé de même source.

    Intitulé « Africa & Middle East Buy Now Pay Later business and investment opportunities databook », le rapport révèle également que les paiements BNPL devraient croître de 26,6 % sur une base annuelle en 2023 pour atteindre 12,6 milliards de dollars.

    Le BNPL offre une alternative attrayante aux méthodes de paiement traditionnelles. D’autant plus qu’il permet aux clients d’effectuer des achats sans avoir à payer la totalité du montant à la caisse. Au lieu de cela, ils ont la possibilité de choisir une période de paiement différé, généralement de quelques semaines à quelques mois. Pendant cette période, les clients peuvent utiliser les produits ou les services immédiatement, tandis que le paiement est reporté.

    Lire aussi:

    13/12/2021 – Le paiement différé : quelles technologies et quel impact en Afrique ?

    03/09/2021 – La société de paiement différé Zip se lance en Afrique en rachetant la fintech sud-africaine Payflex 

    10/11/2023 – En Afrique, les sommes traitées par les systèmes de paiement instantané augmentent de 39% par an depuis 5 ans (rapport)

    11/11/2023 – Au Sénégal, Nazib et Hamidou Ba facilitent les paiements grâce aux objets connectés



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  • Nigeria : soutenu par Verod et DPI, Pan African Towers veut accélérer sur le marché des tours télécoms

    Nigeria : soutenu par Verod et DPI, Pan African Towers veut accélérer sur le marché des tours télécoms

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    (Agence Ecofin) – Le Nigeria a besoin de 70 000 à 80 000 tours supplémentaires pour assurer une couverture adéquate pour les technologies 4G et 5G, ainsi qu’une infrastructure numérique de qualité.

    Development Partners International (DPI), et Verod Capital ont conjointement investi dans la société nigériane de gestion de tours télécoms Pan African Towers (PAT). L’opération d’investissement a été annoncée, ce lundi 27 novembre, sans que les partenaires n’aient communiqué sur le montant déboursé.

    Fournisseur d’infrastructures de télécommunications et de tours en activité depuis 2017, PAT prévoit de renforcer ses activités sur le marché nigérian.

    « Le Nigeria est un marché attractif pour les infrastructures numériques en Afrique. Il est le premier marché de télécommunications d’Afrique en termes de nombre d’abonnés mobiles (208 millions) et a contribué à environ 13 % du PIB national en 2021, contre 8 % en 2015 », apprend-on de la note d’information consultée par Ecofin.  

    Avec ces 41 120 tours, prenant en charge la technologie de troisième génération (3G) et de quatrième génération (4G), le Nigeria a besoin de 70 000 à 80 000 tours supplémentaires pour assurer une couverture adéquate pour les technologies 4G et 5G, ainsi qu’une infrastructure numérique de qualité.

    Le soutien financier de DPI et de Verod Capital permettra à PAT d’approfondir ses relations avec ses partenaires existants, d’élargir sa base de clients et d’atteindre de nouvelles régions du Nigeria où la pénétration du mobile et du sans-fil reste faible. DPI qui avait par le passé, investi dans une entreprise de télécoms d’Afrique, (Eaton Towers), mettra cette expérience au profit de PAT.

    « Nous sommes ravis de nous associer à DPI et Verod pour tirer parti de leur expérience du secteur et de leur expertise du marché des télécoms. L’évolution de l’industrie mobile et sans-fil au Nigeria présente des opportunités significatives pour notre entreprise, et nous sommes impatients de faire partie de ce prochain chapitre de croissance », a fait savoir Azeez Amida (photo), directeur général de Pan African Towers.  

    Chamberline Moko



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  • BluePeak engage 20 millions $ dans la société de logistique Prime, axée sur l’Afrique centrale et orientale

    BluePeak engage 20 millions $ dans la société de logistique Prime, axée sur l’Afrique centrale et orientale

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    (Agence Ecofin) – La société de gestion d’actifs BluePeak a réalisé son premier investissement prenant en compte des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), au sein de Prime Logistics. L’initiative vise à soutenir l’expansion africaine de cette entreprise intégrée de logistique.

    Le gestionnaire d’actifs centré sur l’Afrique, BluePeak Private Capital, a annoncé ce lundi 27 novembre la réalisation d’un engagement de 20 millions $ dans Prime Logistics. Il s’agit d’un groupe de services logistiques opérant en Afrique orientale et centrale, principalement. L’investissement qui a été structuré sous la forme d’un prêt hybride, est le premier réalisé par BluePeak, en tenant compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

    En activité depuis près de 30 ans, la société de logistique Prime utilisera cette ressource pour financer l’expansion de ses opérations africaines ainsi que ses plans de croissance à travers le continent. Une partie de ce financement sera réservée à l’amélioration des services de dédouanement, d’import/export, d’expédition de fret, de gestion du fret maritime et aérien de Prime Logistics.

    Concrètement, Prime Logistics prévoit de renforcer ses opérations de fret en Afrique, à travers la modernisation de sa flotte qui devra relier 9 pays d’Afrique orientale et centrale, et plus de 25 centres de livraison. La firme améliorera son cadre ESG et s’attèlera à réduire son empreinte carbone tout en améliorant son efficacité. L’investissement de BluePeak servira également à la mise en œuvre d’initiatives visant à accroître la participation des femmes dans ce secteur dominé par les hommes afin d’offrir plus d’opportunités économiques à ces dernières.

    « L’investissement de BluePeak arrive à un moment crucial alors que l’augmentation des flux commerciaux entre l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale, le Moyen-Orient et le reste du monde soutient la demande de services logistiques fiables. La structure du financement est conforme à notre engagement à faire progresser la croissance économique tout en favorisant le développement durable », a déclaré Asif Abdulla, président exécutif de Prime Logistics.

    Chamberline Moko 



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  • Le Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC) et l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) ont offert le 24 novembre 2023 des équipements à 150 petites et moyennes entreprises (PME) du secteur agroalimentaire de la ville

    Le Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC) et l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) ont offert le 24 novembre 2023 des équipements à 150 petites et moyennes entreprises (PME) du secteur agroalimentaire de la ville

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    (Agence Ecofin) – Le Nigeria a besoin de 70 000 à 80 000 tours supplémentaires pour assurer une couverture adéquate pour les technologies 4G et 5G, ainsi qu’une infrastructure numérique de qualité.

    Development Partners International (DPI), et Verod Capital ont conjointement investi dans la société nigériane de gestion de tours télécoms Pan African Towers (PAT). L’opération d’investissement a été annoncée, ce lundi 27 novembre, sans que les partenaires n’aient communiqué sur le montant déboursé.

    Fournisseur d’infrastructures de télécommunications et de tours en activité depuis 2017, PAT prévoit de renforcer ses activités sur le marché nigérian.

    « Le Nigeria est un marché attractif pour les infrastructures numériques en Afrique. Il est le premier marché de télécommunications d’Afrique en termes de nombre d’abonnés mobiles (208 millions) et a contribué à environ 13 % du PIB national en 2021, contre 8 % en 2015 », apprend-on de la note d’information consultée par Ecofin.  

    Avec ces 41 120 tours, prenant en charge la technologie de troisième génération (3G) et de quatrième génération (4G), le Nigeria a besoin de 70 000 à 80 000 tours supplémentaires pour assurer une couverture adéquate pour les technologies 4G et 5G, ainsi qu’une infrastructure numérique de qualité.

    Le soutien financier de DPI et de Verod Capital permettra à PAT d’approfondir ses relations avec ses partenaires existants, d’élargir sa base de clients et d’atteindre de nouvelles régions du Nigeria où la pénétration du mobile et du sans-fil reste faible. DPI qui avait par le passé, investi dans une entreprise de télécoms d’Afrique, (Eaton Towers), mettra cette expérience au profit de PAT.

    « Nous sommes ravis de nous associer à DPI et Verod pour tirer parti de leur expérience du secteur et de leur expertise du marché des télécoms. L’évolution de l’industrie mobile et sans-fil au Nigeria présente des opportunités significatives pour notre entreprise, et nous sommes impatients de faire partie de ce prochain chapitre de croissance », a fait savoir Azeez Amida (photo), directeur général de Pan African Towers.  

    Chamberline Moko



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  • Le Kenya entamera son programme de privatisation avec la cession de participations dans 11 entreprises

    Le Kenya entamera son programme de privatisation avec la cession de participations dans 11 entreprises

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    (Agence Ecofin) – Le gouvernement souligne que la cession de participation de l’Etat dans plusieurs entreprises publiques vise à assainir les finances publiques et à stimuler le développement économique du pays.

    Le Kenya va entamer son nouveau programme de privatisation avec la cession de participations de l’Etat dans 11 entreprises, dont la société nationale de transport d’hydrocarbures Kenya Pipeline Company, selon un communiqué publié ce lundi 27 novembre par le ministère des Finances.

    Ce premier lot de 11 entreprises fait partie des 35 sociétés dont la privatisation avait été annoncée, jeudi dernier, par le président kényan William Ruto, a-t-on précisé de même source.

    Outre la Kenya Pipeline Company, qui détient le monopole du transport du gaz naturel et des produits pétroliers blancs, des participations seront cédées aux investisseurs privés dans l’un des principaux centres de congrès de Nairobi, dans une société spécialisée dans l’édition des manuels scolaires et dans des entreprises opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire et de l’industrie.

    « La privatisation et la restructuration des entreprises publiques s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour assainir les finances publiques et stimuler le développement économique », a souligné le ministère des Finances.

    Au Kenya, la dernière opération de privatisation d’une entreprise publique remonte à 2008, quand le gouvernement a ouvert le capital de l’opérateur télécoms Safaricom sur le marché boursier à hauteur de 25 %.

    Le gouvernement avait révisé sa loi relative à la privatisation en octobre dernier dans le but d’éliminer les « procédures bureaucratiques », qui entravent le désengagement de l’Etat du secteur productif.

    Lire aussi:

    23/11/2023 – Kenya : le président Ruto annonce la privatisation de 35 entreprises publiques

    10/10/2023 – Kenya : le président Ruto promulgue le projet de loi sur la privatisation 2023

    06/07/2020 – Kenya : le gouvernement renonce à la privatisation des sucreries publiques

    25/02/2020 – Kenya : l’exécutif veut relancer la privatisation des sucreries publiques



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  • La Fintech nigériane FrontEdge lève 10 millions $ pour accroître le financement des PME africaines d’import-export

    La Fintech nigériane FrontEdge lève 10 millions $ pour accroître le financement des PME africaines d’import-export

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    (Agence Ecofin) – En Afrique, à peine 30 % des échanges transfrontaliers impliquent des banques. Pis encore, les grandes entreprises absorbent la majorité de ce capital limité pour leurs opérations de commerce international.

    FrontEdge, une fintech nigériane qui vise à stimuler la croissance du commerce transfrontalier africain, a récemment procédé à la levée de 10 millions $. 70 % de ce financement a été fourni sous forme de dettes et 30 % sous forme de capitaux propres. La holding d’investissement axée sur l’Afrique, TLG Capital, a dirigé cet investissement.

    La fintech fondée en 2021 par Moni Alli, ancien consultant chez McKinsey, prévoit d’utiliser ce capital pour embaucher davantage d’employés, étendre son produit de financement au Nigeria, au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Kenya, et lancer des produits supplémentaires.

    Selon Moni Alli, les PME d’import-export africaines ont du mal à accéder au financement du commerce pour soutenir leurs opérations. En effet, les grandes entreprises absorbent une grande part du capital mis à disposition par les banques pour financer les échanges transfrontaliers. Face à cette difficulté, FrontEdge se propose de fournir à ces PME le capital et l’expertise nécessaires pour être compétitives sur la scène internationale et pour faciliter leurs opérations de commerce transfrontalier.

    « J’ai passé beaucoup de temps à conseiller les banques sur le financement des PME, mais je pense que le résultat que j’ai vu était que le bilan était largement alloué aux grandes entreprises », a déploré Moni Alli.

    Selon Moni Alli, FrontEdge a déjà exécuté plus de 50 contrats, englobant plusieurs transactions. Il est à noter que la valeur des volumes de commerce international sur le continent avoisine les 1 200 milliards $ par an.

    Chamberline Moko



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  • Afrique de l’Ouest : la SFI s’allie à la HealthTech sénégalaise Kera pour améliorer les soins de santé grâce à l’IA

    Afrique de l’Ouest : la SFI s’allie à la HealthTech sénégalaise Kera pour améliorer les soins de santé grâce à l’IA

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    (Agence Ecofin) – La Société financière internationale soutiendra la plateforme Kera dans la numérisation des services de santé, via l’utilisation de l’IA sur le continent. L’initiative vise à combler l’insuffisance de professionnels et d’établissements de santé.

    Kera Health Platforms, une plateforme d’e-santé sénégalaise tirant parti de l’IA pour agréger, numériser et analyser des données de santé, s’est associée à la Société financière internationale (SFI), dans le cadre d’un accord visant à améliorer l’écosystème de soins de santé en Afrique de l’Ouest.

    « Grace à cette collaboration avec la SFI, nous sommes prêts à accélérer l’intégration de l’IA, améliorant ainsi l’accessibilité des soins de santé et les résultats en la matière sur l’ensemble du continent », a commenté Moustapha Cissé (photo), fondateur et PDG de Kera Health Platforms.  

    La SFI soutiendra Kera Health Platforms, dans la numérisation des soins de santé sur le continent. La HealthTech utilisera la technologie de l’IA pour regrouper des données, notamment des dossiers de santé, des résultats de laboratoire, des données pharmaceutiques, et produits d’assurance-maladie pour améliorer la fourniture de soins de santé.

    L’Afrique enregistre l’un des plus faibles ratios médecins-population, avec environ 1,5 professionnel de santé pour 1 000 personnes et fait face à un nombre insuffisant d’établissements de santé, d’après des données de la SFI. L’IA pourrait aider à combler ses lacunes, en améliorant la précision et la qualité de la gestion des soins cliniques. La collaboration avec l’équipe de Kera Health Platforms « est une occasion unique d’accélérer le développement d’une solution qui peut être déployée à plus grande échelle », soutient Mohamed Gouled, vice-président de la SFI pour les industries.

    Chamberline Moko



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  • Face aux besoins de financements croissants, comment la BIDC se réarme-t-elle pour soutenir l’économie régionale ?

    Face aux besoins de financements croissants, comment la BIDC se réarme-t-elle pour soutenir l’économie régionale ?

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    (Agence Ecofin) – Selon son plan stratégique dénommé « Vers une CEDEAO redynamisée, outillée et résiliente », l’institution qui finance les pays de la CEDEAO déploie un plan d’investissements de plus de 1,76 milliard de dollars dans les économies de la sous-région, en réponse aux défis financiers régionaux. Capital, dette, innovation, la Banque multilatérale accélère.

    Injecter 1,76 milliard de dollars dans les économies de la CEDEAO, c’est le défi que la BIDC s’est lancé, comme le précise son Président, Dr George Agyekum Donkor, « La Banque s’efforcera de consolider les réalisations de 2022 en 2023…, même dans des conditions défavorables, comme nous l’avons fait en 2021 et 2022. Nous sommes conscients des défis qui se posent dans notre sous-région ». Alors que plusieurs pays de la CEDEAO sont isolés des marchés financiers internationaux depuis 2022, et que d’autres font face à des coûts de financement internes quasi prohibitifs, les Institutions de Financement du Développement multilatérales telles que la BADEA, la BID, la BOAD et la BIDC se retrouvent dans un contexte où elles doivent plus que jamais jouer leur rôle. Pour la CEDEAO, en particulier, la BIDC se dit déterminée à assumer pleinement son rôle dans ce contexte financier complexe.

    De la mobilisation de nouvelles ressources, en passant par la diversification des partenaires, les innovations, l’augmentation de capital, le recouvrement de capitaux dormants… la Banque de développement et d’investissement basée à Lomé intensifie ses activités. D’autant que d’ici 2025, selon son plan stratégique, elle doit mobiliser 1,48 milliard de dollars américains de nouvelles ressources, tous types confondus, pour financer les besoins grandissants d’une sous-région perturbée par des crises externes et internes.

    L’année dernière, la BIDC a augmenté son capital. En octobre, son capital autorisé est passé de 1,5 milliard $ à 3,75 milliards $, avec l’appel d’une troisième tranche de capital de 460 millions $, visant à « accroître de manière significative la capacité de la Banque à intervenir dans les États membres ».

    Cette augmentation de capital s’inscrit dans une stratégie plus large, renforcée en mars 2022, lorsque la BIDC a obtenu une facilité de prêt de 70 millions de dollars de la part de Mashreq Bank pour une durée de cinq ans. Elle a également acquis une ligne de crédit de 100 millions de dollars de la part de India Exim Bank. « Plusieurs autres financements sont dans les tuyaux », indiquent des sources de la BIDC. 

    La stratégie de diversification des sources de mobilisation de ressources de la BIDC lui a permis en avril 2022 de contracter des crédits garantis par SERV et BPI France, auprès de Commerzbank d’Allemagne, pour financer des projets agro-industriels et d’infrastructures en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Burkina Faso, pour des montants significatifs. Cette stratégie de diversification a également permis à la Banque d’obtenir une ligne de crédit de 50 millions d’euros de Bank One Limited, avec une option de surallocation allant jusqu’à 100 millions d’euros. Cette dynamique s’est poursuivie en juin, avec la mobilisation record de 120 milliards de francs CFA sur le marché de l’UEMOA.

    En 2022, « la Banque a mobilisé un total de 498 millions de dollars. Le total des ressources mobilisées a dépassé de 111,7 % l’objectif de la Stratégie 2025 », a confié Agyekum Donkor.

    Ces efforts ont permis à la banque basée à Lomé d’augmenter son portefeuille de prêts de 30,7 % et son bilan de 36,8 %, dépassant également les projections de sa Stratégie 2025. Les approbations de projets ont augmenté de 3,9 %, les nouveaux engagements de 26,5 %, et les décaissements nets ont connu une hausse de 74,3 % par rapport à 2021. Alors que la Banque a intensifié ses interventions tout au long de 2023, elle assure que ses efforts sont à même de « renforcer sa capacité à apporter une valeur ajoutée aux États membres », et à contribuer à « la mise en place de solides jalons pour un développement durable ».

    A fin mars 2023, la Banque a approuvé 1,37 milliard $ de projets, soit un taux d’exécution de 77 %. En termes de nouveaux engagements, la Banque en est déjà à 1,4 milliard $, soit un taux de mise en œuvre de 97,5 %. Le montant cible du portefeuille de prêts était de 1,32 milliard $ et la Banque a réalisé un taux d’exécution de 107 % soit 1,42 milliard $. Enfin en termes de bilan, l’objectif a été dépassé, atteignant 1,82 milliard en mars 2023. En ce qui concerne la mobilisation des ressources et les décaissements, la BIDC enregistre respectivement 62,1 % et 63,9 % de mise en œuvre de ses objectifs, à 2 ans de la fin d’exécution de son plan stratégique.

    Fiacre E. Kakpo



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  • Nigeria : Wema Bank obtient un prêt de 50 millions $ de la BIDC pour financer des PME agro-industrielles

    Nigeria : Wema Bank obtient un prêt de 50 millions $ de la BIDC pour financer des PME agro-industrielles

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    (Agence Ecofin) – Alors que les banques nigérianes sont fortement exposées au secteur des hydrocarbures, Wema Bank fait le choix de se tourner vers les PME actives dans l’agriculture et l’agroalimentaire.

    La banque nigériane Wema Bank Plc a conclu un accord portant sur l’octroi d’une ligne de crédit de 50 millions $, avec la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). L’accord signé, lundi 20 novembre, permettra à cet établissement coté sur la bourse du Nigeria d’accroitre son financement en direction des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur agro-industriel.

    George Agyekum Donkor (photo, à droite), président de la BIDC, a indiqué qu’une partie de ces fonds sera allouée au soutien d’entreprises dirigées par des femmes qui sont des « contributeurs clés de l’écosystème économique ».

    Par ailleurs, il est à noter que malgré les ambitions du gouvernement fédéral pour le secteur de l’agriculture, ce dernier souffre encore d’un manque important de financements, bien qu’ayant représenté 22% du PIB en 2020, selon les données de la direction générale du Trésor français. Ses acteurs ont donc besoin de ressources financières pour valoriser leurs produits et augmenter leurs rendements. En finançant Wema Bank, la BIDC entend soutenir indirectement ces entreprises du secteur agro-industriel.

    Cette nouvelle facilité accordée à Wema Bank porte à environ 361,4 millions $, le total des engagements de la BIDC au profit des secteurs privé et public nigérians à ce jour.

    Au Nigeria, la vingtaine d’établissements bancaires en activité dans le pays reste encore très exposée au secteur des hydrocarbures (plus du quart des crédits), selon une analyse de juin 2023 de la banque d’investissement française Bpifrance.

    Chamberline Moko



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