Category: Economie

  • Nigeria : Aduna lance un fonds de 20 millions $ qui investira 55 % de son capital dans des start-up du nord du Nigeria

    Nigeria : Aduna lance un fonds de 20 millions $ qui investira 55 % de son capital dans des start-up du nord du Nigeria

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    (Agence Ecofin) – Aduna, qui dit vouloir être à l’avant-garde de l’investissement dans des opportunités exceptionnelles sur le continent, investira dans des start-up en phase de démarrage et de croissance. Les montants oscilleront entre 10 000 et 200 000 $.

    La société nigériane d’investissement, Aduna Capital a procédé au lancement de son premier fonds d’une taille de 20 millions $. L’annonce a été faite mardi 21 novembre par Surayyah Ahmad Sani (photo), associée et co-fondatrice d’Aduna Capital.

    Le véhicule d’Aduna investira dans des start-up africaines, mais accordera une attention particulière aux jeunes entreprises technologiques du nord du Nigeria. 55 % du capital du fonds sera injecté dans des start-up issues de cette région du Nigeria, et le reste du financement sera réparti à travers l’Afrique.

    Justifiant le choix porté sur la partie nord du pays ouest-africain, Surayyah Ahmad Sani évoque le fait que « d’ici 2050, le Nigeria deviendra le 4e plus grand pays du monde, dépassant les Etats-Unis ». Elle poursuit en insistant sur le fait que « la majorité de cette croissance se situera dans le nord du Nigeria ». Pour cette entrepreneure, cette localité représente donc « une immense opportunité de marché pour le lancement et la mise à l’échelle de produits à travers le continent ».

    L’objectif d’Aduna Capital sera de « soutenir des fondateurs et porteurs de projet, tout en construisant activement des ponts à travers l’Afrique dont ils ont besoin pour se développer », déclare l’associée et co-fondatrice.

    Aduna, qui dit vouloir être à l’avant-garde de l’investissement dans des opportunités exceptionnelles sur le continent, investira dans des start-up en phase de démarrage et de croissance. Les montants oscilleront entre 10 000 et 200 000 $.

    Chamberline Moko



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  • Maroc : la BERD accordera des prêts de 109 millions $ sur 5 ans à des banques pour financer de jeunes entrepreneurs

    Maroc : la BERD accordera des prêts de 109 millions $ sur 5 ans à des banques pour financer de jeunes entrepreneurs

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    (Agence Ecofin) – Pour améliorer l’accès au financement en faveur des jeunes dirigeants de PME, l’institution financière européenne a lancé l’initiative Youth in Business, visant à apporter un soutien financier et technique à ces entreprises.

    La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé lundi 20 novembre qu’elle octroiera des lignes de crédit d’un montant de 100 millions d’euros (109,4 millions $), sur une période de cinq ans à six institutions financières locales, pour rétrocession à des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) marocaines.

    L’annonce de ce financement s’est faite durant le lancement du programme Youth in Business, une initiative de la BERD visant à soutenir l’entrepreneuriat des jeunes au Maroc.

    Un premier prêt, d’un montant de 20 millions d’euros a été conclu avec la CIH Bank dans le cadre du Youth in Business. Cette banque marocaine bénéficiera également d’un programme d’assistance technique comprenant un volet renforcement de capacités des MPME dirigées par des jeunes, formation à l’entrepreneuriat et mentorat numérique.

    « Soutenir les MPME dirigées par des jeunes au Maroc est essentiel pour la croissance économique du pays, car l’accès au financement reste rare et il existe de grandes lacunes en matière d’inclusion financière parmi les jeunes propriétaires et dirigeants d’entreprises », explique la BERD

    Selon une étude menée par l’institution financière européenne, 79 % de jeunes entrepreneurs marocains citent l’accès au financement comme principal obstacle à la croissance de leurs entreprises. Seuls 22 % de jeunes entrepreneurs marocains ont eu recours à un prêt bancaire et 52 % envisagent solliciter un crédit.

    Onze ans après le début de ses opérations au Maroc, la BERD affirme y avoir investi 4,3 milliards d’euros, à travers 96 projets.

    Chamberline Moko



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  • Algérie : le gouvernement annonce l’ouverture du capital de deux banques publiques aux investisseurs privés d’ici juin 2024

    Algérie : le gouvernement annonce l’ouverture du capital de deux banques publiques aux investisseurs privés d’ici juin 2024

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    (Agence Ecofin) – Alger fait de l’ouverture du capital des banques publiques au secteur privé le symbole de sa détermination à moderniser et assainir le secteur bancaire national, lourdement handicapé par le poids important des créances douteuses.

    L’Algérie ouvrira le capital de deux banques publiques aux investisseurs privés à hauteur de 30% d’ici mi-2024, a annoncé le ministre des Finances, Laaziz Faid (photo), lundi 20 novembre.

    Le ministre a fait savoir à la presse locale que l’ouverture du capital du Crédit populaire d’Algérie (CPA) aura lieu avant fin 2023, alors que celle du capital de la Banque de développement local (BDL) interviendra à la mi-2024.

    Il n’a pas précisé le mode d’ouverture du capital de ces deux banques. L’ancien Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait cependant indiqué en octobre dernier que la CPA et la BDL seraient introduites sur la Bourse d’Alger.

    Les autorités algériennes font de l’ouverture du capital des banques publiques au secteur privé le symbole de leur détermination à moderniser et assainir le secteur bancaire national, lourdement handicapé par le poids important des créances douteuses.  

    Fondée en 1966, la CPA est un important établissement bancaire qui tire l’essentiel de son chiffre d’affaires des dépôts des entreprises publiques. L’ouverture de son capital à un partenaire stratégique étranger avait échoué à trois reprises au début des années 2000, en raison des réticences des autorités algériennes à transférer dans des mains étrangères le contrôle de ce fleuron bancaire public.

    Fondée en 1985, la BDL est une banque commerciale de moindre importance, dont la principale mission consiste à « contribuer au développement économique et social des collectivités locales ». Elle comptait un réseau de 164 agences en juillet 2023.

    Lire aussi:

    20/11/2023 – Algérie : les banques publiques ont octroyé la quasi-totalité du financement au secteur public et privé en 2022 (rapport)

    13/10/2023 – Le Crédit populaire d’Algérie et la Banque de développement local annoncés sur le marché boursier algérien d’ici 2024

    22/09/2023 – Après la Mauritanie, quatre banques publiques algériennes inaugurent une filiale au Sénégal

    22/06/2023 – Algérie : le bahreïni Al Salam Bank devient majoritaire dans le capital de la première banque islamique



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  • Proparco octroie à Société Générale Sénégal une garantie visant à renforcer l’octroi de crédits aux PME

    Proparco octroie à Société Générale Sénégal une garantie visant à renforcer l’octroi de crédits aux PME

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    (Agence Ecofin) – L’initiative renforce le partenariat de longue date entre la banque sénégalaise et Proparco.

    L’institution française de financement du secteur privé dans des pays en développement, Proparco, a annoncé vendredi 17 novembre, l’octroi d’une garantie de portefeuille à la filiale sénégalaise du groupe bancaire français Société Générale.

    Cette garantie couvrira, à hauteur de 50 %, les prêts octroyés par la banque aux très petites entreprises (TPE) et aux petites et moyennes entreprises (PME) locales. Le mécanisme permettra à Société Général Sénégal d’accroitre son offre de financement à l’endroit des TPE et PME sans compromettre son profil de risque.

    A travers la conclusion de cet accord, Proparco renouvèle son soutien à Société Générale Sénégal avec qui elle est en partenariat depuis de nombreuses années. L’institution financière française a eu à soutenir cette banque sénégalaise en renforçant ses offres de prêts aux entreprises via des accords de garanties. Les plus récents parmi ces accords sont ceux conclus en décembre 2020 et février 2021.

    Selon Proparco, près de 454 entreprises évoluant dans les secteurs du commerce, des transports et de l’agriculture ont indirectement bénéficié, depuis 2005, de son mécanisme de partage de risque qu’elle déploie au Sénégal via des banques partenaires.

    Chamberline Moko



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  • La BAD approuve un investissement de 10 millions $ dans Dhamana Guarantee Company Ltd, en Afrique de l’Est

    La BAD approuve un investissement de 10 millions $ dans Dhamana Guarantee Company Ltd, en Afrique de l’Est

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    (BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) – Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé une prise de participation de 10 millions de dollars dans Dhamana Guarantee Company Limited afin de soutenir l’utilisation des marchés de capitaux comme source alternative de financement à long terme pour les infrastructures et le secteur réel en Afrique de l’Est. 

    Dhamana sera domiciliée au Kenya en tant que société à responsabilité limitée avec un mandat régional pour fournir des garanties de crédit sur les instruments du marché des capitaux d’emprunt. Le financement du Groupe de la Banque permettra à Dhamana d’émettre des garanties pour des titres de créance. Ces obligations en monnaie locale sont destinées à renforcer la notation de crédit des instruments afin d’attirer les investissements des fonds de pension, des compagnies d’assurance et des fonds souverains pour financer les infrastructures et le secteur réel en Afrique de l’Est. 

    La Banque, en collaboration avec InfraCo Africa (qui fait partie du Private Infrastructure Development Group), Financial Sector Deepening Africa, ainsi que des investisseurs institutionnels locaux et d’autres partenaires, soutiendra l’opérationnalisation de Dhamana.

    Dhamana soutiendra l’accès au financement pour des secteurs clés, notamment les transports, l’eau, les énergies renouvelables et la gestion des déchets, entre autres. Dhamana s’engage à catalyser le financement pour aider à l’expansion du financement vert et durable en Afrique de l’Est. Ses activités de garantie de crédit devraient apporter aux investisseurs la confiance nécessaire pour soutenir l’allocation et l’intermédiation des fonds communs d’investisseurs institutionnels privés dans les infrastructures.

    « La Banque africaine de développement est heureuse de continuer à soutenir l’opérationnalisation de solutions innovantes telles que celles fournies par Dhamana pour débloquer et canaliser les financements à long terme en monnaie locale vers le secteur réel », a déclaré Nnenna Nwabufo (photo), directrice générale de la Banque africaine de développement pour la région Afrique de l’Est.

    Pour Philippe Valahu, PDG du PIDG (Private Infrastructure Development Group), « le fait que la Banque africaine de développement se joigne au PIDG marque une étape importante pour la société de garantie Dhamana. Ces fonds propres supplémentaires permettront à Dhamana de mobiliser encore davantage d’importantes réserves inexploitées de capitaux institutionnels nationaux dans l’économie réelle de l’Afrique de l’Est, telles que de nouvelles infrastructures vertes et des fournisseurs de crédit aux particuliers et aux entreprises. » « Nous sommes déterminés à catalyser le développement des marchés de capitaux nationaux en Afrique, alors que nous cherchons à débloquer des investissements pour des projets bancables et résilients au changement climatique, qui doivent être réalisés avec l’ampleur et l’urgence requises pour relever les défis du changement climatique, et nous nous félicitons du soutien de la Banque africaine de développement en Afrique pour aider à atteindre cet objectif », a-t-il ajouté.

    Ahmed Attout, directeur par intérim du Département du développement du secteur financier à la Banque africaine de développement, a déclaré : « Le soutien de la Banque à Dhamana montre le rôle de catalyseur et le potentiel des sociétés de garantie dans l’exploitation des opportunités de financement du secteur réel et des infrastructures en monnaie locale ainsi que l’approfondissement des marchés de capitaux d’emprunt des entreprises locales dans la région de l’Afrique de l’Est ». L’investissement dans Dhamana s’inscrit dans la priorité de la Banque de mobiliser des financements institutionnels pour l’investissement dans les infrastructures en Afrique de l’Est.

    Le partenariat de la Banque avec Dhamana fait progresser plusieurs objectifs stratégiques, notamment contribuer à stimuler le financement du marché de la dette en monnaie locale dans divers secteurs d’infrastructure et à accroître la diversification économique et la compétitivité dans la région. L’intervention s’aligne également sur les priorités de la Banque visant à promouvoir l’intégration régionale, notamment par l’amélioration du développement des infrastructures, la promotion d’une industrialisation inclusive et durable, et la promotion de l’innovation.

    Cet investissement s’aligne sur les efforts stratégiques de la Banque africaine de développement, en collaboration avec les partenaires au développement, notamment le PIDG, pour opérationnaliser les sociétés de rehaussement de crédit dans certains pays africains.

     



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  • La BIDC accorde 50 millions $ à WEMA Bank Plc pour soutenir l’agro-industrie au Nigéria

    La BIDC accorde 50 millions $ à WEMA Bank Plc pour soutenir l’agro-industrie au Nigéria

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    (BIDC) – La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a signé un accord avec WEMA Bank Plc Nigéria, fournissant une ligne de crédit de 50 millions de dollars pour soutenir les Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans le secteur de l’agro-industrie en République fédérale du Nigeria. La cérémonie de signature a eu lieu le 20 novembre 2023, au siège de la Banque à Lomé, en République togolaise.

    Dans son allocution, Dr George Agyekum Donkor, Président de la BIDC et de son Conseil d’Administration, a affirmé que la collaboration avec WEMA Bank Plc était alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en particulier les objectifs 2 et 5 qui traitent respectivement de la sécurité alimentaire et de l’égalité des sexes. En outre, Dr Donkor a noté avec une grande satisfaction qu’une partie des ressources avait été affectée au soutien des entreprises dirigées par des femmes, qui sont des contributeurs clés de l’écosystème économique. Il a, par la suite, conclu en insistant sur la nécessité de continuer à fournir aux acteurs du secteur agricole, les ressources nécessaires pour valoriser leurs produits, ajouter de la valeur à la chaîne régionale et augmenter les rendements du commerce pour la croissance socio-économique.

    M. Morufu Oseni, PDG de WEMA Bank Plc, a déclaré que l’alignement des objectifs de développement communs entre les deux institutions était un facteur déterminant pour ce partenariat stratégique. M. Oseni a assuré qu’au cœur de la mission de WEMA Bank Plc, se trouve le désir de réduire la pauvreté en créant des emplois et en construisant des entreprises durables, en particulier les PME qui sont l’épine dorsale de l’économie nigériane. Il a exprimé l’espoir que cet accord de prêt soit le début d’une relation longue et mutuellement enrichissante entre la BIDC et WEMA Bank. Cette facilité octroyée par la BIDC porte à un total d’environ 361,4 millions de dollars le total des engagements de la Banque en République fédérale du Nigéria pour des projets issus des secteurs privé et public, et s’inscrit dans le cadre de sa stratégie visant à financer les PME de la sous-région, par le biais de partenariats avec des banques locales.

    À propos de la BIDC

    La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) est l’institution financière de développement des quinze (15) États membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Basée à Lomé, en République togolaise, la Banque s’engage à financer des projets et programmes de développement portant sur diverses initiatives dans les secteurs des infrastructures et des services sociaux de base, du développement rural et de l’environnement, de l’industrie ainsi que des services sociaux, à travers ses guichets dédiés aux secteurs privé et public. Les interventions de la BIDC se font sous forme de prêts à long, moyen et court terme, de prises de participation, d’octroi de lignes de crédit et mise en place d’accords-cadres de refinancement, des opérations d’ingénierie financière et services connexes.

    BIDC



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  • Avec 19,2 milliards $ de transactions signalées en 2023, le financement privé progresse en Afrique, mais plus lentement (Analyse)

    Avec 19,2 milliards $ de transactions signalées en 2023, le financement privé progresse en Afrique, mais plus lentement (Analyse)

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    (Agence Ecofin) – Depuis 2017, le Journal des Transactions d’Ecofin Pro collecte et stocke des informations sur le financement privé en Afrique (hors crédit bancaire et marchés financiers).Il permet désormais une lecture complète de ce secteur qui couvre divers volets comme les ressources apportés par les Institutions de financement du développement, les firmes de privateequityet de capital risque.

    Ce journal représente davantage les flux des transactions que des stocks de montants, car des ressources levées par des fonds d’investissements, peuvent être recanalisés vers des projets. L’analyse ci-dessous s’appuie sur les informations collectées jusqu’au 10 novembre 2023. 

    Depuis le début de l’année en cours, la valeur globale des flux de financements privésqui impliquent des entités africaines (hors crédit bancaire et marchés boursiers) ont déjà atteint un total de 19,2 milliards de dollars au 10 novembre 2023, d’après les données recueillies et actualisées par la plateforme Ecofin Pro. Il est désormais certain que d’ici fin décembre, un nouveau record de transactions financières privées sera établi dans la région, dépassant les 19,8 milliards de dollars de l’année 2022.

    Ce serait un sommet pour l’Afrique depuis 2017, année depuis laquelle l’Agence Ecofin compile ces données. Cette tendance est également visible dans le nombre de transactions annuelles. Avec un total de 940 transactions déjà enregistrées, les chiffres de 2020 à 2022 ont été dépassés. Reste à voir si le record de 2019, qui était de 1071 transactions, sera battu.

    Un autre aspect positif relevé dans l’analyse des données est que la médiane, qui représente la valeur centrale des transactions lorsqu’elles sont classées par ordre croissant, et offre ainsi une meilleure représentation d’une transaction typique, a de nouveau dépassé les 3 millions de dollars en 2023. Ce niveau n’avait pas été atteint depuis 2017, où la médiane était de 3,5 millions de dollars. De plus, 2023 marque un record avec 470 transactions dépassant cette valeur médiane, contre seulement 360 six ans plus tôt.

    En outre, le nombre et la valeur totale des transactions dépassant 100 millions de dollars restent robustes. À la dernière date de collecte des données, 2023 comptait déjà 38 transactions de cette ampleur. C’est moins que les 48 enregistrées en 2022, mais la valeur globale (10,45 milliards de dollars) est similaire. Cette dynamique positive cache cependant certaines disparités.

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    Le rythme de croissance de la valeur des transactions montre des signes d’essoufflement après les années 2021 et 2022, qui étaient considérées comme des années de reprise post-COVID-19. Après une progression de 53,10% en 2021 et de 31,6% en 2022, il n’est pas certain que la valeur globale de l’année en cours connaisse une telle augmentation en 2023.

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    Une analyse plus approfondie et l’examen des opinions d’experts suggèrent des hypothèses pour expliquer ce ralentissement. Contrairement à la pandémie de Covid-19, qui avait entraîné une augmentation de la liquidité et des opportunités, notamment dans le domaine technologique, d’autres facteurs conjoncturels tels que la hausse des taux d’intérêt sur les marchés développés, les répercussions de la crise ukrainienne sur les prix alimentaires, et par ricochet, sur les politiques de taux des banques centrales africaines, ont eu un impact négatif sur les investissements en Afrique.

    Pour en savoir davantage et accéder à la plateforme Panafinance d’Ecofin Pro

    Par Idriss Linge, assisté par IA.



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  • African Guarantee Fund garantira 50 % des 200 millions $ de prêts qu’accordera Ecobank à des PME dans 27 pays africains

    African Guarantee Fund garantira 50 % des 200 millions $ de prêts qu’accordera Ecobank à des PME dans 27 pays africains

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    (Agence Ecofin) – Après la conclusion de deux accords de garantie en 2013 et 2018, les deux entités annoncent la signature d’un troisième accord de partage de risque, couvrant un plus grand nombre de pays africains, et ciblant également des projets verts et entreprises dirigées par des femmes.

    African Guarantee Fund (AGF) a annoncé, le 16 novembre dernier, la conclusion d’un accord de partage de risque d’un montant de 200 millions $ avec le groupe bancaire basé Ecobank.

    L’accord stipule que l’AGF fournira des garanties financières partielles de 50 %, pour couvrir des prêts qu’accordera Ecobank à des petites et moyennes entreprises (PME) dans 27 pays africains au sein desquels le groupe bancaire opère. A travers ce mécanisme, Ecobank prévoit d’augmenter sa capacité de prêts sans compromettre son profil de risque, en accordant davantage de crédits à des PME à la recherche de ressources financières pour leur croissance.

    Le partenariat prévoit des conditions favorables pour des entreprises dirigées par des femmes et des projets verts. En effet, le fonds de garantie AGF offrira une couverture à 75 % pour des PME appartenant à ces deux catégories.

    Selon Jules Ngankam, directeur général d’African Guarantee Fund, ce nouvel accord avec Ecobank « catalysera près d’un milliard $ de financement pour les PME ».

    Il faut rappeler que le groupe bancaire, présent dans 35 pays d’Afrique subsaharienne, en est à son troisième accord de garantie avec AGF. En 2013, un premier mécanisme de partage de risques, couvrant 7 pays, avait été conclu entre les deux institutions, et un deuxième couvrant 14 pays a été conclu en 2018.

    Cette nouvelle collaboration vise à soutenir des PME, plus particulièrement celles détenues par des femmes et celles qui proposent des services liés à la préservation de l’environnement.

    Chamberline Moko



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  • Benjamin Hugues (Camco) : « Tout porteur de projet pourra nous contacter et nous envoyer sa Concept Note »

    Benjamin Hugues (Camco) : « Tout porteur de projet pourra nous contacter et nous envoyer sa Concept Note »

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    (Agence Ecofin) – Après une expérience au service structure des devises et des matières premières chez Standard Chartered Bank, Benjamin Huguesgère aujourd’hui des fonds totalisant 220 millions $ chez Camco. Il annonce l’obtention d’un engagement de financement de 50 millions $ du Fonds vert pour le climat (GCF) pour le Fonds REPP 2, ciblant des énergies renouvelables en Afrique.

    Camco vise 250 millions USD au total, avec un focus sur le solaire, l’éolien et l’hydroélectrique. Le fonds adopte un modèle de finance mixte pour attirer d’autres investisseurs, tout en aidant les PME africaines, notamment celles dirigées par des femmes, à accéder à ces financements.

    Agence Ecofin :Vous venez de recevoir un engagement de financement de 50 millions USD. C’est une somme importante, considérant que vous ciblez une enveloppe globale de 250 millions USD (que vous avez déjà presque mobilisée). Quel sentiment vous inspire cette confiance accordée par GCF, une institution qui jouit d’une réputation de crédibilité dans le choix des partenaires avec lesquels elle travaille ?

    Benjamin Hugues :Nous sommes évidemment très honorés de recevoir cet engagement du GCF, le Fonds vert pour le climat. C’est depuis 2018 que Camco a commencé à travailler avec le GCF, nous sommes désormais une entité accréditée par le GCF, une accréditation que nous avons reçue il y a 2 ans. Cela nous a pris 2 ans pour débloquer cet engagement de 50 millions USD pour le fonds que nous lançons, le Fonds REPP 2. Et comme vous le disiez, nous comptons lever jusqu’à 250 millions USD au total, donc cette enveloppe de 50 millions du Fonds vert est très importante pour nous. 

    Agence Ecofin : Mais il semble que d’autres investisseurs se sont aussi signalés dans cette levée de fonds.J’ai cru voir des montants en prêt, d’autres en fonds propres qui ont été accordés par plusieurs partenaires. Quelles sont les autres entités qui vous soutiennent aussi dans cette initiative ?

    Benjamin Hugues : Nous avons un autre engagement de l’investisseur qui était dans le premier Fonds REPP que nous gérions. Cet engagement est à hauteur de 50 millions USD, en match-funding (fonds de contrepartie) avec le GCF. Pour les autres investisseurs sur la plateforme, je ne peux pas vous donner plus d’informations à leur sujet pour l’instant, mais j’espère que je pourrai vous révéler leurs noms d’ici les 3 prochains mois.

    Agence Ecofin : Vous parlez d’utiliser la ressource globale que vous allez lever pour apporter des solutions visant à réduire jusqu’à 12,7 millions de tonnes de dioxyde de carbone… Pouvez-vous nous donner plus de détails sur les types d’énergies renouvelables que ciblent les fonds REPP2 ? Est-ce qu’on reste sur le même alignement que la première génération, ou est-ce que vous comptez aller plus loin au regard de la demande aujourd’hui croissante en Afrique ?

    Benjamin Hugues : On va se focaliser sur les 3 principales technologies, donc évidemment le solaire, l’éolien et aussi l’hydroélectrique. Il y a encore beaucoup de capacités hydro-électriques en Afrique que nous aimerions développer.

    « On va se focaliser sur les 3 principales technologies, donc évidemment le solaire, l’éolien et aussi l’hydroélectrique. Il y a encore beaucoup de capacités hydro-électriques en Afrique que nous aimerions développer. » 

    Ensuite, on se base sur des entreprises qui sont actives dans le développement de projets hors-réseau, connectés au réseau, et tout ce qui est hybride, entre les deux. Donc cela pourrait être différentes entreprises qui développent ces types de projets, et généralement, nous nous positionnons sur les projets de petite et moyenne envergure, donc jusqu’à 25 mégawatts pour les projets solaires par exemple. Mais toujours avec une spécialité dans les technologies solaires, éoliennes et hydro.

    Agence Ecofin : Vousavez adopté le modèle en vogue de la blendedfinance (financement mixte), c’est-à-dire que vous servez d’effet de levier pour mobiliser d’autres ressources … En dehors de la confiance que vous accorde le GCF, comment travaillez-vous à améliorer l’attractivité du REPP 2 afin de continuer d’attirer de potentiels investisseurs, et quelles sont les mesures que vous mettez en place pour réduire la perception du risque qui reste parfois élevée lorsqu’il s’agit de pays situés en Afrique subsaharienne.

    Benjamin Hugues : Le problème du secteur, c’est le fait que la perception des risques par les investisseurs est beaucoup trop élevée par rapport au retour sur investissement dans ces projets-là. Et donc avec le principe de la blended finance dans le fonds REPP2, ce que nous mettons en place c’est 3 tranches de capital dans la plateforme, avec une tranche qui est subordonnéeavec des retours un peu plus bas que ce que des investisseurs commerciaux demanderaient. Cette tranche-là va être prise particulièrement par le Fonds vert sur le climat, ce qui nous permet d’améliorer les ROI pour les 2e et 3e tranches.

    « Cette tranche-là va être prise particulièrement par le Fonds vert sur le climat, ce qui nous permet d’améliorer les ROI pour les 2e et 3e tranches. »

    On peut ensuite discuter avec des investisseurs un peu plus commerciaux dans leur approche, avec des retours plus conséquents et plus en lien avec leurs objectifs.

    Agence Ecofin : Les entreprises qui vont solliciter de travailler avec vous, tout comme avec le REPP 1, auront besoin d’un certain nombre de prérequis. Il faut déjà qu’il y ait une préparation à leur niveau, et parfois ce niveau de qualification des entreprises n’est pas également réparti en Afrique. Est-ce que votre institution envisage de travailler à un level-up, à rehausser et améliorer les capacités de ces entreprises à être finalement éligibles aux opportunités que vous pourrez leur présenter ?

    Benjamin Hugues : En parallèle du fonds REPP 2, nous levons en effet également une plateforme d’assistance technique que Camco gérera au même moment, pour pouvoir aider ces porteurs de projets et entrepreneurs en Afrique, avec notamment une priorité donnée aux entreprises gérées par des femmes. Nous comptons développer 30% de cette facilité d’assistance technique particulièrement pour ce type d’entreprise, mais également pour les entreprises en local ownership, qui appartiennent donc à des Africains. Tout ceci pour optimiser et préparer ces PME à obtenir du financement de la plateforme REPP.

    Agence Ecofin :Vous parliez d’une facilité de près de 70 millions USD que le REPP 2 prévoit d’apporter aux entreprises gérées par des femmes. Pouvez-vous nous donner plus de détails ? Comment est ce que les femmes peuvent se rendre éligibles à ces ressources, et avez-vous prévu un processus spécial pour elles ?

    Benjamin Hugues : Une fois que la plateforme sera lancée, dans les 6 prochains mois selon nos prévisions, on aura le site web avec une adresse spéciale et un formulaire en ligne via lesquels tout porteur de projet pourra nous contacter et nous envoyer sa Concept Note, pour nous permettre de vérifier les critères de sélectiondu projet, et par la suite de décider d’un potentiel financement. Ce que nous requérons comme critères, c’est que chaque projet financé par le REPP 2 devra notamment suivre les standards environnementaux et sociaux de la plateforme, qui sont copiés sur ceux du GCF et qui seront accessibles en ligne à tous pour vérification.

    Agence Ecofin : Du point de vue de la régulation, on sait que les administrations publiques africaines ne sont pas toujours au fait des questions de finance-climat destinée au secteur privé, qui est un sujet à part entière. L’environnement légal ne permet pas toujours aux potentiels bénéficiaires de se conformer totalement aux exigences. Comment abordez-vous cette question des régulations parfois insuffisantes, mais surtout extrêmement disparates selon les pays où vous interviendrez ?

    Benjamin Hugues : Premièrement, nous nous sommes engagés avec les gouvernements des pays prioritairement ciblés par le REPP 2. Nous avons déjà engagé ce dialogue avec eux, pour voir dans quelle mesure le secteur privé de chaque pays pourra accéder à nos financements. Ensuite avec l’assistance technique, nous avons aussi des mécanismes qui seront disponibles pour aider les gouvernements africains à améliorer la régulation et le cadre juridique, afin de permettre aux entreprises du secteur privé d’obtenir ce type de financement et de mettre en place leurs projets d’actifs verts.Deux mécanismes donc, le dialogue avec les États et également une assistance technique pour leur fournir quelques conseils d’amélioration de la régulation en place.

    Agence Ecofin : Vous parliez de mobiliser un total de près de 786 millions USD chez des investisseurs tierces dans la 1ere phase, et près de 1,6 milliards USD, qui viendront s’ajouter à vos 250 millions USD. Mais sachant qu’il est difficile de mobiliser des ressources pour investir en Afrique subsaharienne, même pour les institutions publiques, quelle stratégie comptez-vous mettre en place pour convaincre vos partenaires et surtout pour parvenir à ce montant non négligeable de ressources en parlant de l’Afrique ?

    Benjamin Hugues : Avec notre expérience, nous avons déjà pu lever ce type de ressources dans les mêmes proportions avec la première plateforme, donc nous nous attendons au même schéma pour le REPP 2. D’abord, nous travaillons main dans la main avec nos partenaires que sont les banques de développement actives dans ce secteur, et aussi certaines banques locales qui se montrent très intéressées par le fait de prêter de l’argent aux entreprises actives dans le domaine. 

    « Nous travaillons main dans la main avec nos partenaires que sont les banques de développement actives dans ce secteur, et aussi certaines banques locales qui se montrent très intéressées par le fait de prêter de l’argent aux entreprises actives dans le domaine. »

    Ces banques locales auront peut-être besoin d’un peu d’aide, d’assistance technique pour mettre en place ces financements locaux ou pour le montage du projet. En tant que gestionnaire du fonds REPP 2, Camco s’attachera à aider à réaliser ces montages et à permettre aux banques locales africaines de pouvoir financer en partie la construction des projets en parallèle des financements fournis par le REPP 2.

    Entretien réalisé par Idriss Linge, transcrit par FériolBewa



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  • Algérie : les banques publiques ont octroyé la quasi-totalité du financement au secteur public et privé en 2022 (rapport)

    Algérie : les banques publiques ont octroyé la quasi-totalité du financement au secteur public et privé en 2022 (rapport)

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    (Agence Ecofin) – Au terme de l’année 2022, les sept banques publiques en activité en Algérie ont octroyé 99,4 % du total des crédits au secteur public, et 75,2 % du total des crédits au secteur privé, selon le rapport annuel 2022 publié par la Banque centrale du pays.

    Dans son rapport annuel 2022, publié ce lundi 20 novembre, Bank of Algeria, la Banque centrale d’Algérie, fait savoir que les 7 banques publiques agréées dans le pays ont davantage contribué à financer l’économie (à hauteur de 89,1 %), par rapport aux 13 banques privées, dont la contribution au financement de l’économie n’était que 10,9 %.

    A fin décembre 2022, les 20 banques (dont 7 banques publiques et 13 banques privées à capitaux étrangers) en activité en Algérie ont octroyé 10 112,3 milliards de dinars (75 milliards $) de crédits à l’économie. Ces crédits sont en hausse de 3,3 % par rapport aux 9 792,1 milliards de dinars accordés par le secteur bancaire algérien en 2021.

    De manière détaillée, les banques publiques ont le plus financé le secteur public et privé algérien, tandis que la contribution des banques privées au financement du secteur public et privé est restée très faible. Ainsi, les crédits au secteur public accordés par les établissements bancaires à capitaux publics représentaient 99,4% du total des crédits accordés à l’ensemble du secteur public, et les crédits des banques publiques au secteur privé algérien représentaient 75,2 % du total des crédits accordés au secteur privé.      

    En matière de financement du secteur public, les banques privées algériennes ont mobilisé un total de 27,3 milliards de dinars en 2022. Bien qu’en hausse par rapport à 2021, ce montant reste largement inférieur aux 4 323,4 milliards de dinars mobilisés par les banques publiques pour financer le secteur public. S’agissant des crédits accordés au secteur privé par les banques publiques, ils se sont établis à 4 330,4 milliards de dinars, contre 1 431,2 milliards de dinars de crédits au secteur privé octroyés par les banques privées, ce qui représente une part de 24,8 % du total des crédits accordés au secteur privé.

    Chamberline Moko



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