Category: Economie

  • Le FMI approuve l’utilisation des DTS dans les instruments de capital hybride

    Le FMI approuve l’utilisation des DTS dans les instruments de capital hybride

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    (BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) – L’approbation du FMI permet aux pays de canaliser les droits de tirage spéciaux (DTS) par l’intermédiaire des banques multilatérales de développement. Les instruments financiers de la Banque africaine de développement et de la Banque interaméricaine de développement pourraient multiplier jusqu’à quatre fois la valeur des DTS pour financer des projets sociaux et climatiques sous forme de prêts.

    Le Groupe de la Banque africaine de développement et la Banque interaméricaine de développement ont salué aujourd’hui l’annonce du Conseil d’administration du Fonds monétaire international de l’approbation du capital hybride comme instrument éligible pour la canalisation des droits de tirage spéciaux (DTS). 

    La solution basée sur les DTS et le capital hybride proposée par la Banque africaine de développement et la Banque interaméricaine de développement satisfait aux critères statistiques du Fonds monétaire international (FMI) pour l’obtention du statut d’actif de réserve international. Ainsi, selon les règles du FMI, les pays qui prêtent leurs DTS dans le cadre de cette approche novatrice peuvent continuer à les comptabiliser comme des réserves.

    Cette solution innovante de canalisation des capitaux hybrides basée sur les DTS aidera à débloquer de nouveaux prêts par les banques multilatérales de développement pour relever les défis mondiaux croissants, notamment en matière de climat et de sécurité alimentaire. Le nouvel instrument offre la possibilité de prêter au moins quatre dollars pour chaque équivalent d’un dollar de DTS, par l’intermédiaire de la Banque africaine de développement, de la Banque interaméricaine de développement et d’autres banques multilatérales de développement, pour financer des projets de développement.

    En ces temps de crises multiples et de ressources limitées pour le développement, ceci constitue une proposition de valeur unique pour les gouvernements du monde entier. La prochaine étape consistera à obtenir de cinq investisseurs au moins qu’ils acheminent leurs DTS par l’intermédiaire de banques multilatérales de développement. La Banque africaine de développement et la Banque interaméricaine de développement poursuivront leur dialogue avec les détenteurs de DTS afin de promouvoir cette solution financière innovante.

    « La communauté internationale dispose désormais d’une approche innovante grâce à laquelle le financement du développement peut être mobilisé avec un effet multiplicateur et sans frais pour les contribuables. Ce sont les types de solutions dont nous avons besoin pour nous aider à relever les défis croissants du développement de l’Afrique », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement.

    « Nous nous réjouissons vivement de la décision du Conseil d’administration du FMI », a déclaré Ilan Goldfajn, président de la Banque interaméricaine de développement. « Grâce au nouvel instrument de capital hybride basé sur les DTS, nous disposons d’un moyen rentable de financer des projets de développement durable indispensables pour renforcer la résilience climatique, réduire la pauvreté et les inégalités, et jeter les bases d’une croissance plus inclusive dans bon nombre de nos pays. »

    Le G20 a recommandé que les banques multilatérales de développement optimisent leurs bilans grâce à l’innovation financière afin de créer des capacités de prêt supplémentaires pour aider les pays à relever les défis urgents du développement.

    En avril, les dirigeants de dix banques multilatérales de développement ont publié une Note de point de vue [document en anglais] et annoncé des mesures conjointes pour travailler plus efficacement en tant que système et augmenter l’impact et l’ampleur de leur travail.

    Le DTS est un actif de réserve international créé par le FMI pour compléter les réserves officielles de ses pays membres. Sa valeur est déterminée par un panier de devises mondiales (le dollar américain, l’euro, le yuan chinois, le yen japonais et la livre sterling).

    La dernière allocation générale de DTS du FMI à ses membres remonte à 2021. L’équivalent de 650 milliards de dollars avait alors été émis pour aider les pays à faire face à la pandémie de Covid-19.

    À propos de la Banque africaine de développement

    Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigeria. Présente dans 44 pays africains et disposant d’un bureau extérieur au Japon, le Groupe de la Banque africaine de développement contribue au développement économique et au progrès social des 54 pays africains. 

    Pour plus d’informations : www.afdb.org

    À propos de la Banque interaméricaine de développement (BID)

    La Banque interaméricaine de développement se consacre à l’amélioration des conditions de vie. Créée en 1959, la BID est une source majeure de financement à long terme pour le développement économique, social et institutionnel en Amérique latine et dans les Caraïbes. La BID mène également des recherches de pointe et fournit des conseils en matière politique, une assistance technique et des formations à ses clients des secteurs public et privé dans toute la région. Visitez en ligne.

     



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  • Entretien avec Luc Eyraud (FMI) : « La diversification économique sera la clé du développement économique »

    Entretien avec Luc Eyraud (FMI) : « La diversification économique sera la clé du développement économique »

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    (Agence Ecofin) – Alors que les projets pétro-gaziers et miniers se multiplient en Afrique notamment au Niger, au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, les Etats anticipent des croissances fortes pour leurs économies. Mais pour le FMI, ces projets à eux seuls ne suffiront pas à impulser un véritable développement.

    En Afrique subsaharienne, les pays doivent miser sur la diversification de leurs économies pour espérer rattraper leur retard sur les pays riches. C’est ce qu’a indiqué Luc Eyraud, directeur des études régionales du FMI pour l’Afrique subsaharienne, dans un entretien exclusif accordé à l’Agence Ecofin. Selon le responsable, malgré la multiplication des projets basés sur l’exploitation des ressources naturelles sur le continent, les analyses ont montré que les pays qui se basent seulement sur cette manne, créaient moins de richesse à moyen terme que ceux qui présentaient une économie plus diversifiée. « Les pays dont la croissance est principalement basée sur les ressources naturelles, ont une croissance du revenu par tête entre 0 et 1% à moyen terme, alors que les pays ayant une économie diversifiée ont une croissance par tête entre 3 et 4% à moyen terme » indique Luc Eyraud.

    Cette question est d’autant plus importante qu’elle intervient dans un contexte où la croissance de nombreux pays africain, cette année, est portée par les perspectives liées aux nouveaux projets annoncés dans le secteur des hydrocarbures. 

    Cette question est d’autant plus importante qu’elle intervient dans un contexte où la croissance de nombreux pays africain, cette année, est portée par les perspectives liées aux nouveaux projets annoncés dans le secteur des hydrocarbures.

    Au Sénégal et au Niger, les perspectives de nouvelles exploitations pétrolières suscitent l’espoir quant à l’obtention de retombées financières rapides pour les économies et donc (à tort ou à raison) pour les populations à la base. Au Niger, les nouvelles autorités arrivées à la suite d’un coup d’Etat ont même basé d’importantes stratégies sur cette manne financière, au point où Niamey a obtenu, il y a quelques mois une avance de 400 millions $ pour son pétrole transitant par le Bénin. Un pipeline qui au demeurant, est aujourd’hui bloqué par le Bénin, en raison de tensions politiques entre les deux voisins. 

    Selon l’indice mondial de diversification économique, les pays d’Afrique subsaharienne affichent les pires performances en matière de diversification. Néanmoins des pays comme l’Afrique du Sud, la Tunisie, le Maroc, Maurice et l’Egypte se distinguent pour leurs bonnes performances, tandis que d’autres tels que la Namibie, le Sénégal, le Kenya et la Côte d’Ivoire mènent des réformes importantes pour véritablement diversifier leurs économies.

    Notons que d’après le FMI, les économies peu diversifiées croissent deux fois moins vite que celles diversifiées. 

    Le point de vue Luc Eyraud, Directeur des études régionales du FMI pour l’Afrique subsaharienne 

    Agence Ecofin : Dans son nouveau rapport sur les perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne, le FMI anticipe une croissance en hausse jusqu’en 2025. Quels facteurs soutiennent ces perspectives de croissance ?

    Luc Eyraud : Nous anticipons en effet une accélération de la croissance entre 2023 et 2024 de 3,4% en 2023 à 3,8% en 2024. Les causes de ce renforcement de la croissance sont multiples, certaines étant communes à tous les pays et certaines étant spécifiques. Parmi les causes communes à tous les pays, nous avons la détente des taux d’intérêt mondiaux avec une amélioration de cette situation très difficile de pénurie de financement, dont les effets se dissipent progressivement. Des pays comme la Côte d’Ivoire ont pu retourner sur les marchés financiers internationaux, en émettant une euro-obligation en janvier de cette année. Nous avons également un renforcement de la croissance dans certaines zones « partenaire commercial » des pays d’Afrique subsaharienne comme les USA ou la zone euro. Concernant les facteurs spécifiques à certains pays il faut mentionner que deux des pays qui croissent le plus vite de toute l’Afrique subsaharienne sont dans la zone de l’UEMOA, à savoir le Niger et le Sénégal. Et leurs croissances sont dues à des projets gaziers et pétroliers.

    AE : Quels sont les principaux risques menaçant la croissance en Afrique subsaharienne ?

    LE : Il y a deux risques principaux qui pèsent les économies d’Afrique subsaharienne. Le premier est un risque externe, lié au changement climatique, avec une région qui est de plus en plus frappée par des épisodes climatiques extrêmes du type inondation ou sécheresse. Le second est un risque domestique, lié aux incertitudes politiques dans la mesure où 2024 est une année particulière qui connaîtra au total 18 élections nationales. Cela crée donc une certaine incertitude sur la continuité des politiques économiques et sur les élans de réforme.

    AE : Pourquoi le Nigeria perd-il sa position de première économie africaine au profit de l’Afrique du Sud ?

    LE : La raison est très simple, et c’est que le taux de change du Naira (monnaie du Nigeria, ndlr), s’est déprécié de 65% depuis début 2023. A titre illustratif, lorsqu’un individu a ses revenus en monnaie domestique, il perd du pouvoir d’achat en dollars, lorsqu’il y a une dépréciation du taux de change. C’est la même chose pour les pays, dont le revenu ici est le PIB. Quand on a une dépréciation du taux de change, le PIB en dollars diminue. 

    AE : Dans la CEDEAO on note que le Burkina Faso est le premier investisseur en Côte d’Ivoire, le Mali le premier client, et le Nigeria le premier fournisseur. Dans quelle mesure les dynamiques politiques de la sous-région sont des facteurs à suivre pour une croissance stable et durable en Côte d’Ivoire ?

    LE : Du point de vue du FMI, l’intégration régionale est très importante pour la croissance. Cela crée des débouchés, des opportunités d’investissements, cela augmente la taille des marchés et donc cela est fondamental. Et cela vaut non seulement pour la CEDEAO mais également pour l’Afrique subsaharienne dans son ensemble. Nous avons fait des estimations de l’impact de la ZLECAf, et nous avons pu identifier les bénéfices potentiels de cet accord phare de l’intégration africaine, pour les pays du continent. Donc il est important de faire attention aux dynamiques de fragmentation, aux dynamiques de tensions qui imposent des restrictions sur les échanges entre les pays car cela peut avoir des coûts économiques.

    AE : Dans le contexte de sortie de crise que nous connaissons aujourd’hui, quelles sont les recommandations du Fonds pour que les pays d’Afrique subsaharienne maintiennent le cap de la croissance économique ?

    LE : Il y a une recommandation phare, et c’est la diversification économique. Au FMI, nous comparons les différentes croissances des pays d’Afrique subsaharienne, et nous avons observé que les pays qui étaient peu diversifiés, notamment ceux dont les économies sont très concentrées vers les matières premières ou produits alimentaires, croissent deux fois moins vite que les pays dont la production est plus diversifiée comme la Côte d’Ivoire. C’est une source de préoccupation très importante. 

    « Quand on a une croissance par tête de 3 à 4% par tête on peut rattraper son retard et converger vers les pays plus riches. » 

    Les pays dont la croissance est principalement basée sur les ressources naturelles, ont une croissance du revenu par tête entre 0 et 1% à moyen terme, alors que les pays ayant une économie diversifiée ont une croissance par tête entre 3 et 4% à moyen terme. Quand on a une croissance par tête de 3 à 4% par tête on peut rattraper son retard et converger vers les pays plus riches et faire du développement économique. Mais quand on a une croissance du revenu par tête de 0 à 1%, on n’arrive pas à converger ou à rattraper son retard.

    Moutiou Adjibi Nourou



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  • Henri-Claude Oyima : « Le Congo, un pôle de croissance pour BGFI Bank »

    Henri-Claude Oyima : « Le Congo, un pôle de croissance pour BGFI Bank »

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    (Agence Ecofin) – Henri-Claude Oyima, PDG de BGFI Bank, a confié au magazine Investir au Cameroun que l’acquisition des parts de Société Générale au Congo renforcera la position du Congo comme pôle majeur de croissance pour le groupe. Il a également précisé que BGFI Bank ne participera pas à la cession de la Commercial Bank Cameroun.

    Dans une interview accordée le 15 mai 2024 au site d’information en ligne Investir au Cameroun, Henri-Claude Oyima, le président-directeur général de BGFI Bank, a indiqué que lorsqu’elle sera complètement finalisée, la reprise des parts de Société Générale au Congo fera de ce pays un pôle de croissance majeur.

    « Le Congo est déjà notre première banque avec près de 40 % de parts de marché. Avec cette acquisition, le Congo devient l’un de nos pôles de croissance majeurs, contribuant significativement aux performances du groupe », a fait savoir M. Oyima.

    Le 19 octobre 2023, on apprenait du gouvernement congolais qu’un accord avait été trouvé avec le groupe BGFIBank pour la reprise des parts cédées par le groupe français Société Générale au Congo. Le 23 décembre 2023, une nouvelle étape a été franchie dans cette opération avec la signature de l’accord de cession entre Société Générale et l’État du Congo, avec l’assistance de BGFI Capital, la branche investissement du groupe gabonais.

    Dans la foulée, Henri-Claude Oyima a indiqué que son groupe ne prévoyait pas de s’impliquer dans la cession annoncée de la Commercial Bank Cameroun (CBC). « CBC faisait partie de nos options, mais nous avons choisi de ne pas aller de l’avant », a-t-il fait savoir.

    Aucun commentaire n’a été fait sur le projet de cession révélé par la presse et non démenti officiellement, de Société Générale au Cameroun. Le PDG de BGFIBank a simplement indiqué : « Nous restons ouverts aux opportunités qui correspondent à notre stratégie. »



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  • Déjà près de 900 millions $ pour le 1er fonds d’AFC dédié aux infrastructures résilientes au climat

    Déjà près de 900 millions $ pour le 1er fonds d’AFC dédié aux infrastructures résilientes au climat

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    (Agence Ecofin) – L’institution spécialisée dans le financement des infrastructures en Afrique prévoit de lever au total près d’un milliard de dollars. L’objectif initial du fonds est 750 millions de dollars. 

    Africa Finance Corporation (AFC) a déjà dépassé l’objectif initial de 750 millions de dollars pour son premier fonds dédié aux infrastructures résilientes au changement climatique en Afrique, a rapporté Bloomberg ce mercredi 15 mai 2024, citant un dirigeant de l’institution financière panafricaine.

    « Nous prévoyons de clôturer notre fonds Infrastructure Climate Resilient Fund I, dont la taille initiale a été fixée à 750 millions de dollars, au deuxième trimestre 2024. Ce fonds a déjà mobilisé 140 millions de dollars additionnels, et nous espérons attirer d’autres investisseurs avant sa clôture », a déclaré le PDG de l’AFC, Samaila Zubairu (photo), indiquant que les levées de fonds devraient au total avoisiner près d’un milliard de dollars.

    « Cette année, nous nous concentrons sur le début de notre prochain plan quinquennal qui vise à doubler notre impact sur le continent. La sécurité alimentaire est un domaine que le bailleur de fonds souhaite examiner plus sérieusement, tout comme le climat », a-t-il ajouté.

    L’AFC avait annoncé, fin mars dernier, la clôture d’un prêt syndiqué d’un montant record de 1,16 milliard de dollars obtenu auprès de plusieurs banques originaires d’Asie, du Moyen-Orient et d’Europe, dont Standard Chartered Bank, Industrial and Commercial Bank of China, Société Générale, Intesa Sanpolo Bank Luxembourg et Abu Dhabi Commercial Bank.

    Fondée en 2007 avec un capital initial de 1,1 milliard de dollars, l’AFC a pour principale mission de catalyser les investissements dans le domaine des infrastructures en Afrique. Ses principaux actionnaires sont la Société africaine de réassurance, la Banque africaine de développement (BAD) et les groupes bancaires panafricains Ecobank et United Bank for Africa (UBA).

    Comptant 43 pays membres, l’institution revendique plus de 13 milliards de dollars d’investissements sur le continent.

    Lire aussi:

    23/04/2024 – Africa Finance Corporation rejoint le projet d’exportation d’énergies renouvelables du Maroc vers le Royaume-Uni

    10/04/2024 – Africa Finance Corporation annonce une hausse de 17,3% de ses actifs en 2023, à 12,34 milliards $

    26/03/2024 – Africa Finance Corporation mobilise un montant record de 1,16 milliard $ à travers un prêt syndiqué

    20/11/2023 – Le Burundi et Sao Tomé-et-Principe deviennent membres d’Africa Finance Corporation



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  • Nigeria : First City Monument Bank octroiera des prêts de 10 millions $ à des PME de la santé

    Nigeria : First City Monument Bank octroiera des prêts de 10 millions $ à des PME de la santé

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    (Agence Ecofin) – La banque nigériane a signé des accords avec deux agences américaines de financement du développement, pour renforcer son portefeuille de prêts au secteur de la santé nigérian. Le partenariat s’étendra aux entreprises engagées dans les domaines des énergies et de l’agriculture. 

    La banque commerciale nigériane, First City Monument Bank (FCMB), a annoncé le samedi 11 mai 2024, la conclusion d’un accord de partenariat avec les agences américaines USAID, et DFC (Development Finance Corporation), toutes deux dédiées au financement du développement à l’international et dans les pays en développement.

    Selon les termes de cet accord, les deux institutions collaboreront avec la banque pour faciliter l’octroi des prêts d’un montant de 10 millions $ à des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur de la santé.

    Ces prêts soutiendront des établissements hospitaliers dans l’acquisition d’équipements médicaux, la construction et la rénovation d’infrastructures de base.

    « First City Monument Bank collaborera avec des prestataires de soins de santé et des PME à l’échelle nationale pour faciliter l’accès des soins à un grand nombre de Nigérians », a déclaré Yemisi Edun, directrice générale de FCMB.

    Au-delà des PME du secteur de la santé, l’USAID et la DFC envisagent de poursuivre leur collaboration avec la banque pour renforcer son portefeuille de prêts aux secteurs de l’agriculture et des énergies renouvelables au Nigeria.

    Chamberline Moko



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  • BRVM: moins de bénéfice et de plus-value pour la famille Billon en 2023

    BRVM: moins de bénéfice et de plus-value pour la famille Billon en 2023

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    (Agence Ecofin) – La contribution de ses principales entreprises présentes sur le marché financier commun aux 8 pays de l’UEMOA a reculé. Une d’elle a même connu sa troisième perte annuelle consécutive.

    SIFCA, la holding d’investissement contrôlée par la famille Billon, réputée comme l’une des plus riches de Côte d’Ivoire, a connu une année 2023 de contre-performance sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) d’Abidjan. Palm CI, Sucrivoire, et la SAPH CI, 3 entreprises de son portefeuille qui sont cotées sur ce marché financier, ont réalisé des bénéfices nets en baisse et des pertes de valeurs boursières au cours de la période.

    Selon des données analysées par l’Agence Ecofin, ces structures ont réalisé un bénéfice net combiné de 12,6 milliards fcfa pour l’année de référence. Cela représente une baisse de 74 % par rapport à l’année 2022 (49,62 milliards fcfa) et est encore inférieur aux résultats de 2021 (56,6 milliards fcfa). Sucrivoire, dont Jean-Louis Billon (photo), ancien ministre de l’Industrie de Côte d’Ivoire, est le président du conseil d’administration, a été le principal facteur de cette contre-performance.

    Sa perte s’est creusée de 18 % en 2023, atteignant le niveau record depuis 2014 de -10,34 milliards fcfa. C’est également la deuxième plus grande perte annoncée à ce jour (15 mai 2024) sur la BRVM, derrière la holding bancaire Oragroup (-18,8 milliards fcfa). Les deux autres sociétés du groupe SIFCA ont réalisé des résultats nets positifs, mais ces résultats ont fortement diminué.

    Les 3,6 milliards fcfa de bénéfice net pour la Société africaine de Palmeraie et d’Hévéa (SAPH CI) représentent une baisse de 78,23 % par rapport à 2022, et les 19,3 milliards de marge nette annoncés par Palm CI montrent une diminution de 53,6 %. Parmi les trois sociétés, Sucrivoire est celle dont la situation est la plus préoccupante. Les ventes peinent à décoller et l’entreprise ne parvient pas à réduire significativement ses charges. 2023 a été la troisième année consécutive de pertes croissantes.

    Cette baisse de performance s’est accompagnée d’une diminution de leurs valeurs respectives en bourse en 2023. Sur la base des participations de SIFCA dans chacune des entreprises, cela représente une dépréciation potentielle de près de 74,2 milliards fcfa dans leur portefeuille. La tendance n’est pas très différente alors que l’on achève le cinquième mois de l’année 2024. Seule SAPH CI est en progression depuis le début de l’année, bien que les autres aient montré une amélioration au cours des 30 derniers jours.

    Le premier trimestre 2024 a toutefois débuté sur des performances plus nuancées. Sucrivoire a réalisé un bénéfice net de 4,6 milliards fcfa, en hausse de plus de 80,17 %. Les deux autres entreprises sont également sur des marges positives, mais en baisse de 16,4 % pour SAPH CI et de 25,8 % pour la société productrice de palmeraies.



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  • Vitol investira 550 millions $ pour accélérer l’accès à la cuisson propre en Afrique

    Vitol investira 550 millions $ pour accélérer l’accès à la cuisson propre en Afrique

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    (Agence Ecofin) – L’Agence internationale de l’énergie estime que 4 milliards de dollars d’investissements par an sont nécessaires pour favoriser un accès universel à la cuisson propre sur le continent africain, d’ici 2030.   

    Le groupe de négoce de matières premières, Vitol, a annoncé le mardi 14 mai 2024, qu’il prévoit d’investir plus de 550 millions de dollars dans des infrastructures nécessaires au développement de l’accès à la cuisson propre en Afrique d’ici 2030.

    Ces investissements, qui devraient être réalisés par le négociant et sa filiale spécialisée dans la distribution et la commercialisation de carburants Vivo Energy, concernent des infrastructures liées au gaz de pétrole liquéfié (GPL), depuis les terminaux maritimes jusqu’aux bouteilles de haute qualité nécessaires à la distribution sûre du GPL, ainsi que l’investissement dans des projets de carbone pour la cuisson propre, a précisé Vitol lors d’un sommet sur la cuisson propre en Afrique organisé à Paris par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

    Durant ce sommet tenu en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, la BAD s’est engagée à mobiliser 2 milliards de dollars d’ici la fin de la décennie en cours pour favoriser l’accès des populations africaines aux solutions de cuisson propre.

    Selon des données publiées récemment par la banque multilatérale panafricaine, plus de 900 millions de personnes en Afrique n’ont pas encore accès à des solutions de cuisson propre et dépendent de la biomasse ligneuse ou des combustibles fossiles.

    L’utilisation de systèmes rudimentaires de cuisson est à l’origine du décès prématuré de 600 000 personnes sur le continent africain chaque année, du fait de maladies respiratoires liées à l’inhalation de particules toxiques. Elle est également responsable de 3 % des émissions de gaz à effet de serre.

    D’après les estimations de l’AIE, l’Afrique a besoin de 4 milliards de dollars d’investissements par an d’ici 2030 pour mettre fin à l’utilisation de ces moyens de cuisson rudimentaires.  

    Lire aussi:

    14/05/2024 – BAD : 2 milliards $ pour un accès universel à la cuisson propre en Afrique d’ici 2030

    14/05/2024 – Sommet sur l’accès à la cuisson propre : un engagement de 2,2 milliards $ pour l’Afrique

    04/04/2024 – La société BURN obtient un investissement de plus de 12 millions $ pour développer la cuisson propre en Afrique

    11/10/2023 – Afrique subsaharienne : un cycle de financement d’environ 17 millions $ sera ouvert en faveur de la cuisson propre



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  • Le Fonds Commun de Titrisation de Créances Electricité Pour Tous « FCTC EPT 2023-2028 » coté à la BRVM

    Le Fonds Commun de Titrisation de Créances Electricité Pour Tous « FCTC EPT 2023-2028 » coté à la BRVM

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    (BOA CAPITAL SECURITIES) – Le Fonds PEPT (Programme Electricité Pour Tous) annonce la cotation de la première Obligation Sociale de l’UEMOA dénommée « FCTC Electricité Pour Tous 2023-2038 » à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). 

    La cotation du FCTC Electricité Pour Tous 2023-2038 intervient après le succès de l’émission de 6.000.000 d’obligations qui s’est déroulée du 30 octobre au 20 novembre 2023 sous la conduite d’un consortium de Sociétés de Gestion de d’Intermédiation (SGI) constitué de BOA Capital Securities et NSIA FINANCE. Ces obligations, d’une valeur nominale de 10.000 F CFA, ont été émises en trois tranches de maturités de 7, 10 et 15 ans à des taux respectifs de 7%, 7,25% et 7,5%. L’opération a enregistré la participation d’un Investisseur de Référence, la Société Financière Internationale (SFI, Groupe Banque Mondiale) et d’un Investisseur Prise Ferme, l’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF, membre de Private Infrastructure Development Group – PIDG).

    La cérémonie a été marquée par la présence des acteurs de premier plan du secteur de l’Energie et du marché financier, qui ont contribué à la réussite de cette opération.

    Ouvrant la séquence des allocutions, Mme Corinne Ormon representant le Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM, s’est félicitée d’accueillir un nouveau titre à la cote. « Nous devons encourager les acteurs de notre économie à solliciter le marché financier régional pour financer des projets aussi structurants pour nos économies que l’accès à l’électricité pour nos populations. La participation d’investisseurs internationaux témoigne de l’attractivité de notre marché. » a-t-il souligné.

    À sa suite, M. Zahalo SILUE, Président du Comité de Gestion du Fonds pour le développement du Programme Electricité Pour Tous (Fonds PEPT) s’est réjoui du démarrage effectif des cotations des obligations du FCTC EPT 2023-2038, gage de la liquidité des titres. Il a également rappelé l’historique du Programme Electricité Pour tous qui a permis de raccorder au réseau électrique plus de 1,7 million de ménages depuis son lancement en 2014. Les 60 milliards mobilisés sont destinés au financement de 800 000 branchements additionnels sur 3 ans.

    M. Olivier GUI, Directeur Général de ALC Titrisation, a exprimé la fierté pour le groupe AFRICA LINK CAPITAL à accompagner le Fonds PEPT dans la mise en œuvre de cette opération, depuis la phase de structuration jusqu’à la gestion du Fonds Commun de Titrisation de Créances, désormais coté. Il a souligné l’importance du label « social bond » décerné par Moody’s et qui a été un critère décisif pour l’intervention de IFC et EAIF dans cette opération d’envergure.

    Pour Madame Eliane ALANGBA, Directrice Général de BOA Capital Securities, Bank of Africa- BMCE Group, qui a présenté le compte-rendu d’émission de l’opération au nom du consortium, « cette obligation a suscité un grand engouement auprès des investisseurs, personnes physiques ou morales, qui ont été mobilisés avec l’appui de l’ensemble des sociétés de gestion et d’intermédiation de la zone. Le fait de coter cette obligation donne une nouvelle opportunité d’acquisition aux investisseurs sur le marché secondaire ». 

    « Cette cotation de la première émission obligataire sociale en zone UEMOA confirme l’engouement des investisseurs à soutenir des projets au service d’un développement socioéconomique inclusif. Accroitre l’accès à l’électricité et développer les marchés sont des piliers de la stratégie d’IFC en Côte d’Ivoire. » a commenté M. Pierre Aime, responsable pays pour la Côte d’Ivoire d’IFC.

    Folatomi Fayemi, spécialiste en investissement chez Ninety One, le gstionnaire du Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), Investisseur Prise Ferme, a déclaré : « La cotation de FCTC Electricité Pour Tous à la BRVM est une étape importante pour l’EAIF et permet de renforcer le secteur financier en Afrique de l’Ouest, ce qui est essentiel pour assurer un développement durable et une forte croissance économique. En tant que premier titre social adossé à des actifs en Afrique de l’Ouest, et le premier de ce type sur le marché secondaire, cette cotation montre les vastes opportunités qui s’offrent à l’ensemble du continent. Nous nous réjouissons de continuer à jouer un rôle de soutien dans l’électrification de l’Afrique et le renforcement des marchés de capitaux de la région. »

    Le succès de cette première journée de cotation confirme l’intérêt du marché secondaire pour ce type d’instrument qui permet d’élargir la palette des supports d’investissement disponibles sur la place financière régionale de l’UEMOA. 

    Le FCTC, qui est géré par ALC Titrisation, leader sur le marché de la titrisation dans l’UEMOA, a effectué un premier paiement d’intérêt le 27 février 2024. Le prochain paiement est prévu pour le 27 mai 2024.

    Il est important de noter que la seconde phase de la levée de fonds, portant également sur un montant de 60 milliards F CFA (soit un programme global de 120 milliards F CFA) sera initiée dès le 4e trimestre 2024. 

    À propos du Fonds Electricité pour tous

    Lancé en 2014, le Programme Electricité Pour Tous (PEPT) a pour principal objectif de faciliter l’accès à l’électricité à l’ensemble des populations vivant dans les localités électrifiées de la Côte d’Ivoire, en assouplissant les formalités d’accès et en facilitant les modalités de paiement du coût de raccordement. Le PEPT a permis de raccorder près de 1,7 million de ménages sur la période 2014-2023 et vise à terme le raccordement d’au moins 4 millions de ménages.

    À propos de ALC Titrisation

    Africa Link Capital Titrisation (ALC Titrisation) est la première société privée indépendante de gestion de Fonds Commun de Titrisation de Créances (FCTC) de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), agréée par l’AMF-UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest-Africaine) en 2015. Le pôle titrisation du groupe ALC qui compte deux entités (ALC Structuration et ALC Titrisation) a réalisé plus d’une dizaine d’opérations de titrisation pour les secteurs de l’énergie, de la banque et de l’immobilier. www.alc.ci



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  • Nouvelle vague de titrisation, assurance-crédit, dette super subordonnée : quand la BOAD actionne ses leviers financiers

    Nouvelle vague de titrisation, assurance-crédit, dette super subordonnée : quand la BOAD actionne ses leviers financiers

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    (Agence Ecofin) – La banque basée à Lomé, qui couvre les huit pays de l’UEMOA, va surtout se lancer dans une nouvelle vague d’opérations d’ici la fin de ce premier semestre, a confié à l’Agence Ecofin son président, Serge Ekué.

    Depuis son arrivée à la tête de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) en 2020, Serge Ekué (photo) a activé plusieurs leviers financiers pour exploiter « pleinement le potentiel de l’institution ». Assurance-crédit, titrisation, augmentation de capital et dette super subordonnée sont au cœur de cette stratégie visant à renforcer les capacités de financement de la banque pour augmenter le financement des Etats de la sous-région de 50% à l’horizon. Pour soutenir le Plan Djoliba qui doit mobiliser plus de 3300 milliards fcfa pour atteindre ses objectifs, la BOAD se prépare à lancer une nouvelle série d’opérations financières. Décryptage. 

    Nouvelle assurance-crédit : après le souverain, soigner le portefeuille « privé »

    Dès 2021, la BOAD a activé l’un des premiers leviers de la BOAD : la souscription à une police d’assurance-crédit. Cette première opération a porté sur un portefeuille de 44 milliards fcfa. La dynamique s’est poursuivie en juillet 2023 avec la signature d’une nouvelle police d’assurance auprès d’assureurs européens notés entre ‘A-’ et ‘AA-’, couvrant cette fois 278 milliards fcfa de prêts répartis sur l’ensemble des pays de la zone UEMOA.

    Grâce à ces différentes polices, la BOAD a porté à 11 % la part de son portefeuille de prêts assurés, soit un montant de 322 milliards fcfa, l’équivalent de 500 millions d’euros. Ce mécanisme de protection vise à transférer une partie des risques de défaut à des assureurs externes. « L’assurance-crédit est une mesure de précaution essentielle qui renforce la qualité de notre portefeuille et optimise l’utilisation de notre capital », justifie Serge Ekué.

    Les retombées sont notables. « Sur cette opération de 322 milliards fcfa, nous avons réussi à économiser l’équivalent de 80 milliards en fonds propres », se félicite le financier béninois. Grâce à l’effet de levier, la BOAD peut ainsi redéployer 235 milliards fcfa, augmentant sa capacité de financement pour de nouveaux projets. « Cela justifie largement l’assurance du portefeuille, ainsi que la prime que nous payons », ajoute-t-il.

    Galvanisée par ce succès, la BOAD prépare déjà sa prochaine offensive sur le front de l’assurance-crédit. Serge Ekué annonce que cette fois-ci, l’accent sera mis sur des secteurs spécifiques comme l’immobilier résidentiel. « En créant un portefeuille cohérent d’expositions immobilières, la BOAD cherche à attirer des investisseurs spécialisés dans l’immobilier, tant au sein de la région qu’à l’international », précise-t-il.

    Nouvelle opération de titrisation : 100 milliards fcfa dans le viseur

    En parallèle, la banque basée à Lomé se prépare à lancer une nouvelle opération de titrisation. La précédente, réalisée l’année dernière, portait sur un montant de 150 milliards fcfa sur sept ans avec un taux de 6,10 %. Bien que certains aient critiqué ce taux élevé, M. Ekué défend cette stratégie en révélant les économies en fonds propres réalisées grâce à la titrisation. « Bien que nous ayons payé un taux de 6,10 %, les économies réalisées grâce à la libération de fonds propres et l’optimisation de notre bilan ont permis de générer un bénéfice net équivalant à environ 300 ou 400 points de base », explique le responsable. En d’autres termes, les revenus supplémentaires qui pourraient être obtenus par le réinvestissement des fonds propres libérés compensent largement le coût initial de l’opération. 

    Selon les informations, la prochaine opération de titrisation sera axée sur le secteur immobilier résidentiel. « Nous allons créer des Residential Mortgage-Backed Securities (RMBS) pour attirer des investisseurs spécialisés dans l’immobilier résidentiel », a précisé le banquier. En regroupant ses expositions dans ce domaine, la BOAD espère créer un portefeuille attractif pour les investisseurs, tant dans la région qu’à l’international. « Nous voulons récupérer dans notre portefeuille toutes les expositions dans l’immobilier résidentiel, pas commercial, pour créer un portefeuille cohérent et granulaire », a-t-il ajouté. Cette approche permettra à la BOAD de transformer des actifs illiquides en titres liquides, optimisant ainsi son bilan et augmentant sa capacité de prêt, assure-t-on. 

    « Le gros avantage de ces opérations est que la BOAD n’immobilise plus les fonds propres durant la durée de son engagement. Nous redonnons ainsi de la capacité bilancielle pour prêter à nouveau sans solliciter de nouveaux actionnaires », a expliqué S. Ekué. Cette opération de titrisation d’envergure, visant à mobiliser 100 milliards fcfa pour le secteur privé, est actuellement en cours de structuration. Prévue pour le premier semestre, elle représente une étape clé du vaste programme de titrisation de plus de 500 milliards fcfa destiné à financer le plan Djoliba.

    Dettes super subordonnées : mi-dette mi-fonds propres

    En décembre 2023, la BOAD avait frappé un grand coup en mobilisant 100 millions de dollars en dettes super subordonnées et 30 millions en capital dur, grâce à un apport de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Celle-ci aurait également joué un rôle actif dans les apports des Etats membres lors de l’augmentation du capital de l’institution de développement, contribuant ainsi à hauteur de 530 millions d’euros au total. Sur cette somme, 400 millions ont été alloués au financement de la part de l’augmentation de capital dévolue aux États.

    « Trouver une banque qui investit plus d’un demi-milliard d’euros en capital dans notre zone est un signe de confiance exceptionnel”, a ajouté le président de la banque, expliquant que pour les agences de notation comme Fitch, 100 % des 100 millions injectés par la banque arabe étaient considérés comme des fonds propres. « Nous montons un produit qui ressemble à des fonds propres, qui a l’odeur et la couleur des fonds propres, et qui sera reconnu par les agences de notation comme un produit proche des fonds propres ». Bien que ce ne soit pas des fonds propres au sens strict, ce mécanisme ne modifie pas l’actionnariat ni la gouvernance de la banque.

    « Cela nous permet de prêter l’équivalent de 300 millions d’euros grâce à l’effet de levier, soit 400 millions d’euros injectés dans le marché”, se félicite l’ancien de Natixis, poursuivant : « on a donc des capitaux frais immédiatement utilisables, et surtout, dans les métiers qui sont les nôtres, dans la conjoncture qui est la nôtre, être capable de dire que nous disposons de capitaux propres immédiatement, c’est la meilleure réponse à tous les accidents auxquels la BOAD peut être exposée, à tous les risques endogènes et exogènes ». Il se félicite que son institution soit la première banque de développement au monde à réaliser une telle opération, bien avant la Banque mondiale ou même la BAD.

    Ce premier coup, selon le dirigeant, ouvre la porte à l’arrivée imminente d’un investisseur de renom, noté AA, prêt à injecter également des fonds sous la forme de dette super subordonnée. « Nous espérons conclure cette opération significative avec cet actionnaire de premier plan d’ici le mois prochain », a déclaré le président de la BOAD.

    Environnement à défis

    Sur cet instrument hybride, la BOAD est à la recherche de 600 millions de dollars, somme essentielle au plan de renforcement de son capital qui doit augmenter de 1,5 milliard de dollars, dont plus de la moitié a déjà été mobilisée. Ces fonds serviront d’une part à déployer le bilan de la banque, et d’autre part à protéger son profil financier contre d’éventuels chocs, afin de préserver sa notation « investment grade ». Cette orientation devient particulièrement pertinente alors que l’agence de notation Fitch a récemment révisé ses perspectives à la baisse, notamment en raison de l’arrêt des remboursements de la Guinée-Bissau, qui représente 5 % du portefeuille, une exposition que Serge Ekué considère comme « pas très élevée ».

    « Nous avons tous été surpris que Fitch ait évoqué un sujet concernant la Guinée-Bissau. Nous avons tous été étonnés. Nous sommes en discussion avec eux pour voir comment corriger cela, car les montants en jeu ne sont pas très élevés, et nous pensons que ces perspectives négatives ne correspondent pas à la situation », a-t-il fait constater. 

    Et de poursuivre : « nous estimons que l’ensemble de nos actions, comprenant les diverses mesures d’augmentation de capital, le renforcement de nos fonds propres, ainsi que l’optimisation de notre bilan, devraient conduire à une évaluation moins sévère de la part de Fitch ».

    La BOAD doit néanmoins relever un autre défi : convaincre d’autres investisseurs internationaux pour achever cette augmentation de capital.  Et sur ces aspects, son dirigeant compte sur une gouvernance solide et transparente pour y parvenir. « Notre structure de capital est très saine, notre gouvernance est très saine et nous sommes très transparents », a-t-il affirmé. La banque indique ainsi collaborer déjà étroitement avec des partenaires internationaux tels que l’AFD, la KfW, la Banque africaine de développement et la Banque européenne d’investissement pour renforcer sa capacité de financement.

    Bien qu’elle soit pleinement engagée, et que l’optimisation de son bilan ainsi que le renforcement de ses fonds propres soient essentiels, la BOAD reconnaît qu’elle évolue dans un contexte complexe. Les tensions régionales exacerbées et l’augmentation des dépenses sécuritaires accentuent les défis auxquels elle fait face, notamment les besoins pressants en financement du développement. Serge Ekué a souligné que dans certains Etats, plus de 30 % du budget est consacré aux dépenses de sécurité, laissant ainsi un important déficit à combler pour le financement du développement. Ce besoin est d’autant plus criant dans un contexte de croissance démographique rapide de la région, avec une population qui double tous les 25 ans, amplifiant la demande en énergie, en santé et en infrastructures.

    Fiacre E. Kakpo



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  • Accord BOAD-CDP : Promotion de co-financements Italie-Afrique

    Accord BOAD-CDP : Promotion de co-financements Italie-Afrique

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    (BOAD) – La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), a procédé, ce jour, à la signature d’un protocole d’accord avec la Banque Italienne de Développement, Cassa Depositi e Prestiti (CDP), portant sur la promotion d’opportunités d’affaires et de stratégies de cofinancement, au profit d’entreprises italiennes et africaines.

    Cet accord intervient en marge de la conférence Dialogue Inter-Entreprises Italie-Afrique, organisée par le Ministère italien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, réunissant plusieurs Banques de Développement et institutions financières régionales.

    En phase avec le Plan Mattei, nouveau plan de coopération du gouvernement italien, lancé en janvier 2024, au Sommet Italie-Afrique, le Dialogue Inter-Entreprises Italie-Afrique en constitue l’une des toutes premières initiatives. Cette plateforme de dialogue et d’échanges entend consolider les relations de coopération entre l’Italie et les pays africains, dans les domaines prioritaires que sont le secteur privé, les infrastructures, la sécurité alimentaire et énergétique.

    Pour rappel, le Plan de Coopération Mattei porte sur un engagement initial de plus de 5,5 milliards d’Euro, soit plus de 3600 milliards de FCFA.

    « La signature de cet Accord confirme le solide partenariat entre la BOAD et la CDP. Assurément, le Dialogue Inter-Entreprises Italie-Afrique instaure les fondements d’une nouvelle coopération, plus innovante et plus efficiente, entre l’Afrique, et particulièrement, notre zone d’intervention, l’UEMOA » a déclaré M. Serge EKUE, Président de la BOAD.

    A propos de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) :

    La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l’institution commune de financement du développement des Etats de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Etablissement public à caractère international, la BOAD a pour objet, aux termes de l’Article 2 de ses statuts, « de promouvoir le développement équilibré des Etats membres et de réaliser l’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest » en finançant des projets prioritaires de développement. Elle est accréditée auprès des trois mécanismes de financement de la finance climat (GEF, AF, GCF). Depuis 2009, la BOAD siège en tant qu’observateur à la CCNUCC et participe activement aux discussions relatives à la construction d’une architecture internationale de la finance climat. Elle abrite, depuis janvier 2013, le premier Centre régional de collaboration (CRC) sur le Mécanisme pour un développement propre (MDP) dont le but est d’apporter un soutien direct aux gouvernements, aux ONG et au secteur privé, pour l’identification et le développement de projets MDP. Depuis le 15 octobre 2023, la Banque co-préside avec Bancoldex, la Banque Colombienne de développement des affaires et de l’exportation, l’International Development Finance Club (IDFC), qui rassemble 26 banques nationales, régionales et bilatérales de développement du monde entier.

    A propos de la CDP

    La Cassa Depositi e Prestiti (CDP) est la Banque de Développement d’Italie qui a été créée en 1850 à Turin. Il s’agit d’un organisme public italien contrôlé majoritairement par le Ministère de l’Économie et des Finances italien et par diverses fondations d’origine bancaire.

    La CDP encourage le développement durable en Italie, en utilisant l’épargne de manière responsable pour soutenir la croissance et stimuler l’emploi, en soutenant l’innovation, la compétitivité des entreprises, les infrastructures et le développement local.

    La CDP est également l’institution financière italienne pour la coopération au développement. Dans ce rôle, elle finance des initiatives économiques, environnementales et sociales à fort impact dans des secteurs stratégiques et promeut des programmes spécialisés pour le changement climatique, l’inclusion financière et l’entrepreneuriat féminin dans les pays en développement et les marchés émergents.



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