Category: Economie

  • Alios Finance, un des leaders du crédit-bail en Afrique subsaharienne, cherche à céder ses actifs au Cameroun, en Cote d’Ivoire et au Gabon

    Alios Finance, un des leaders du crédit-bail en Afrique subsaharienne, cherche à céder ses actifs au Cameroun, en Cote d’Ivoire et au Gabon

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    (Agence Ecofin) – Le groupe Alios Finance, présent dans 9 pays d’Afrique subsaharienne sur le marché du crédit-bail, est en négociations avec un investisseur pour céder ses actifs en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Cameroun. L’information émane du Conseil du marché financier de Tunis, qui ne précise pas la raison de cette volonté de désengagement pas plus que ni l’identité de l’investisseur intéressé.

    Si les discussions sont concluantes, Alios devrait commencer par céder la totalité ou une partie des 70,59% des actifs qu’il détient dans sa filiale camerounaise. De quoi impacter sa stratégie de développement horizon 2025 dans ce pays. En cours depuis un certain nombre d’années, cette stratégie se matérialise par des levées de fonds successives sur le marché financier de l’Afrique centrale (BVMAC). Le but est de se doter des ressources nécessaires pour doper les capacités de financement des clients.

    « Alios Finance Cameroun ambitionne de renforcer la compétitivité de son offre de financement avec une stabilisation de la prise de risque et de la qualité de son portefeuille pour consolider son leadership sectoriel. Cette stratégie nécessite de mobiliser des leviers de refinancement divers, innovants et adaptés » lit-on dans la note d’information émise en 2021 lors de l’émission d’un emprunt obligataire de 10 milliards FCFA sur le marché financier unifié de l’Afrique centrale. Une opération similaire a été lancée en juillet 2023, remarque Investir au Cameroun.

    Technique consistant à financer l’outil de production des entreprises, avec pour particularité que l’exploitation dudit outil permet de rembourser par traites le financement reçu majoré des intérêts, le crédit-bail dispose d’un potentiel non encore réalisé au Cameroun.

    À en croire l’Association camerounaise du crédit-bail (Camlease) et l’Institut national de la statistique (INS), le potentiel du marché est estimé à 400 milliards FCFA, pour un volume effectivement réalisé de 125 milliards FCFA en 2016, contre 45 milliards FCFA en 2009. Entre 2018 et 2021, ce marché a pesé 134 milliards FCFA selon Afriland First Bank, un des pionniers de ce type de financement au Cameroun avec sa filiale Africa Leasing Company qu’il a fini par absorber en 2017.

    Selon cet établissement bancaire, pour développer davantage le crédit-bail dans le pays, les acteurs gagneraient à diversifier le marché qui tourne actuellement à 90% autour du financement du matériel roulant.

    « S’il y a un équipement qui a des chances de sortie immédiatement, c’est bien le matériel roulant. C’est la raison pour laquelle ici comme ailleurs, il est plus sollicité. Mais, nous pensons que la tendance peut être inversée. C’est la raison pour laquelle nous ciblons désormais le secteur médical. Nous allons nous étendre vers d’autres segments à l’avenir », a confié le 11 août 2021 Douala Hervé Ayissi, directeur en charge du crédit-bail à Afriland First Bank.

    Lire aussi :

    17-08-2021-Crédit-bail : Afriland attaque le secteur médical pour diversifier un marché dominé à 90% par le matériel roulant

    13-11-2020-Crédit-bail et crédit de moyen terme : les armes de l’Équato-guinéen Bange pour pénétrer le marché bancaire au Cameroun



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  • Mediterrania Capital Partners soutient la firme agroalimentaire espagnole Técnicas Sanjorge dans son expansion africaine

    Mediterrania Capital Partners soutient la firme agroalimentaire espagnole Técnicas Sanjorge dans son expansion africaine

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    (Agence Ecofin) – Cette prise de participation vise à soutenir la croissance internationale de la firme espagnole en activité depuis plus de 25 ans.

    Le gestionnaire de fonds de capital-investissement centré sur l’Afrique, Mediterrania Capital Partners, a annoncé mardi 17 octobre avoir pris, conjointement avec l’italien Bic capital, une part majoritaire non dévoilée au sein de la firme espagnole Técnicas Sanjorge. La transaction permettra à Técnicas d’accélérer son développement et son expansion à l’international, et plus précisément en Afrique.

    Grâce à son réseau et sa présence dans de nombreuses économies africaines, Mediterrania apportera ses connaissances des marchés africains à Técnicas Sanjorge. La firme espagnole s’en servira pour accroitre son activité dans le secteur agricole, qui connait une forte croissance en Afrique. Técnicas y proposera des solutions intelligentes et durables pour améliorer les pratiques agricoles, développer des techniques d’irrigation et de culture hydroponique.

    « L’investissement des fonds gérés par Mediterrania nous permet de franchir une nouvelle étape dans le développement de notre entreprise à l’international et en Afrique, en nous offrant un réseau et des contacts précieux pour accélérer notre expansion internationale », a déclaré Edesio Caamaño, directeur général et co-fondateur de Técnicas Sanjorge.

    Mediterrania et Bic capital rejoignent la famille Caamano dans le tour de table de Técnicas Sanjorge en qualité d’actionnaires.

    Chamberline Moko



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  • Alios Finance en discussions avancées avec un investisseur pour céder trois de ses filiales en Afrique subsaharienne

    Alios Finance en discussions avancées avec un investisseur pour céder trois de ses filiales en Afrique subsaharienne

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    (Agence Ecofin) – La holding de financement envisage de céder ses activités au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Gabon. L’opération de cession reste soumise à l’obtention d’accords des autorités de ces différents pays.

    Alios Finance, holding spécialisée dans le financement sous forme de crédit-bail, crédit d’investissement et leasing de PME et grandes entreprises africaines, est en discussion avancée avec un investisseur non dévoilé en vue de la cession de trois de ses filiales en Afrique subsaharienne. L’information a été rendue publique jeudi 26 octobre par le Conseil du marché financier de Tunis.

    Les filiales concernées par cette opération sont : Alios Finance Côte d’Ivoire (Safca), contrôlée à 52,02 % par Alios Finance, Alios Finance Cameroun (Socca), 70,59 % et Alios Finance Gabon (Sogaca), détenue à 72,89 % par Alios Finance.

    Les raisons avancées pour justifier ces cessions n’ont pas été dévoilées. Alios Finance, qui est contrôlée à hauteur de 41,5 % par le groupe tunisien Tunisie Leasing et Factoring et sa maison mère Groupe Amen, a affiché une contribution négative aux résultats consolidés du groupe Tunisie Leasing et Factoring au cours de deux années successives.

    Fin 2022, le résultat net d’Alios Finance était déficitaire de 319 millions d’euros, avec un coût de risque de 0,5 million d’euros. Fin 2021, le déficit atteignait 3,9 millions d’euros.

    Alios, qui est présent dans neuf pays d’Afrique subsaharienne, réduira ses activités dans la région lorsque ce désinvestissement sera achevé. La holding de financement basée en France opèrera désormais dans six pays que sont le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Kenya, la Zambie et la Tanzanie.

    Précisons que les trois filiales concernées par cette opération de cession (Alios Côte d’Ivoire, Cameroun et Gabon) ont nettement contribué à l’augmentation de la production du groupe Alios à fin décembre 2022.

    La présente opération de cession reste soumise à l’obtention d’accords des autorités de contrôle des différents pays concernés.

    Chamberline Moko



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  • République de Guinée : Vista Bank obtient un prêt de 12 millions $ pour financer des projets de logements

    République de Guinée : Vista Bank obtient un prêt de 12 millions $ pour financer des projets de logements

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    (Agence Ecofin) – Après la conclusion avec l’Etat guinéen d’un accord portant sur le développement de projets de logement dans le pays, la Banque de développement Shelter Afrique s’associe à la filiale guinéenne de la holding bancaire du Burkinabé Simon Tiemtoré. 

    Vista Bank Guinée, filiale locale du groupe financier et bancaire Vista Group Holdings a conclu, jeudi 26 octobre, un accord de prêt de 12 millions $ avec la banque de développement Shelter Afrique.

    Cette ligne de crédit garantie par la maison mère de Vista Bank Guinée sera mise à la disposition de PME et entrepreneurs évoluant dans le secteur du logement, de la construction et de la rénovation. Elle vise à soutenir la chaine de valeur du logement en Guinée Conakry.

    Selon Tirmidjiou Diallo, directeur général de Vista Bank Guinée, un portefeuille de promoteurs a été constitué pour bénéficier de cette facilité sous forme de prêts immobiliers. Ces promoteurs financeront la construction d’environ 200 unités de logement en Guinée, sur une période de deux ans. Une fois les travaux achevés, les occupants de ces unités auront un maximum de huit ans pour rembourser les promoteurs.   

    Cet accord avec Vista Bank Guinée fait suite à la signature, mercredi 25 octobre, d’un mémorandum d’entente entre le gouvernement guinéen et la Banque de développement Shelter Afrique. L’accord entre les deux institutions portait sur la mise en place de projets de logement dans le pays.

    La banque Shelter s’était engagée à conseiller l’Etat guinéen et à lui apporter une assistance technique dans l’élaboration d’un plan stratégique visant à résorber le déficit de logements dans le pays.

    Chamberline Moko

    Lire aussi:

    26/10/2023 – Guinée : la Banque de développement Shelter Afrique conseille le gouvernement sur des projets de logements



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  • Afrique du Sud : la BAD octroie 2,7 milliards de Rand et 150 millions de dollars à Absa Group

    Afrique du Sud : la BAD octroie 2,7 milliards de Rand et 150 millions de dollars à Absa Group

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    (BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) – Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 27 octobre 2023 à Abidjan, un montage financier en faveur du conglomérat de services bancaires et financiers Absa Group Ltd. 

    Ce montage comprend un prêt lié à la durabilité d’un montant de 1,7 milliard de Rand sud-africain ; un investissement d’un milliard de Rand dans la première émission d’obligations sociales d’Absa qui sera cotée à la Bourse de Johannesburg ; et une facilité d’accord de participation aux risques (APR) pour le financement commercial d’un montant de 150 millions de dollars. 

    L’objectif est que le prêt lié à la durabilité et l’investissement en obligations sociales prennent la forme de capital admissible pour Absa. La finalisation du paquet financier est soumise à la conclusion des procédures juridiques pertinentes. Le financement permettra à Absa de poursuivre le développement de ses activités stratégiques de prêt aux entreprises dans le segment du financement social et durable.

    Le financement stimulera le programme d’Absa visant à accroître et à développer son portefeuille de prêts dans le cadre d’activités de prêt durables au sein du segment des petites et moyennes entreprises (PME), notamment pour les entreprises détenues ou dirigées par des femmes et des jeunes. Il vise également à soutenir l’augmentation de l’offre de financements hypothécaires abordables à long terme pour les femmes emprunteuses en Afrique du Sud. Absa Group Limited est l’un des plus grands groupes bancaires diversifiés d’Afrique, opérant dans plus de douze pays africains, et un partenaire stratégique de la Banque africaine de développement. 

    Absa déploiera la facilité de financement commercial pour promouvoir l’accès au financement du commerce pour les entreprises et une facilitation accrue du commerce sur le continent, y compris pour les pays africains à faible revenu et les États en transition. Cela est conforme aux priorités de la Banque africaine de développement afin d’améliorer l’accès au financement du commerce sur le continent ainsi qu’à promouvoir le commerce intra-africain. 

    Leïla Mokaddem, directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe, a déclaré que ce financement marquait la poursuite du partenariat de longue date entre l’institution et Absa.

    « Ce paquet financier débloquera des financements, notamment pour les jeunes entrepreneurs et les entrepreneuses en Afrique du Sud, ainsi que pour les emprunteuses défavorisées du sous-secteur du logement abordable en Afrique du Sud », a-t-elle noté. « Cela est conforme à nos priorités qui sont de promouvoir l’entrepreneuriat et la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes, et d’améliorer la qualité de vie des populations en Afrique »

    Ahmed Attout, directeur par intérim du Département du développement du secteur financier de la Banque africaine de développement, a salué Absa pour la poursuite de la mise en œuvre de son cadre d’émission de financement durable et son engagement en faveur de la durabilité. Il a souligné que cette collaboration démontrait une fois de plus l’engagement de la Banque à stimuler stratégiquement l’innovation et à mobiliser et canaliser les financements, notamment par le biais des marchés de capitaux d’emprunt, vers des secteurs et des segments clés de l’économie.

    « Nous sommes heureux de voir cet accord se concrétiser. Il permet à Absa d’augmenter ses prêts durables, de lancer sa première obligation sociale et d’intensifier ses efforts pour combler le déficit de financement du commerce qui existe actuellement en Afrique », a déclaré Parin Gokaldas, trésorier du groupe Absa. « La clôture financière de cet accord soutiendra notre ambition d’être une force active pour le bien et renforcera notre relation avec la Banque africaine de développement », a-t-il ajouté.

    À propos d’Absa Group Limited

    Absa Group Limited (« Absa Group »), coté à la Bourse de Johannesburg, est l’un des plus grands groupes de services financiers diversifiés d’Afrique. 

    Absa Group offre une gamme intégrée de produits et de services dans les domaines de la banque des particuliers et des entreprises, de la banque d’affaires et d’investissement, de la gestion de patrimoine et d’investissement ainsi que de l’assurance.

    Le groupe Absa détient des participations majoritaires dans des banques au Botswana, au Ghana, au Kenya, à Maurice, au Mozambique, aux Seychelles, en Afrique du Sud, en Tanzanie (Absa Bank Tanzania et National Bank of Commerce), en Ouganda et en Zambie. Il exerce des activités dans le secteur de l’assurance au Botswana, au Kenya, au Mozambique, en Afrique du Sud et en Zambie. Absa possède également des bureaux de représentation en Namibie et au Nigéria, ainsi que des entités spécialisées dans les valeurs mobilières au Royaume-Uni et aux États-Unis. Pour de plus amples informations sur Absa Group Limited, veuillez consulter le site www.absa.africa



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  • La perte de valeur du naira face au franc CFA permet à Dangote Cement Nigeria de tripler son bénéfice net

    La perte de valeur du naira face au franc CFA permet à Dangote Cement Nigeria de tripler son bénéfice net

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    (Agence Ecofin) – La filiale nigériane de Dangote Cement a enregistré un bénéfice net de 747,4 milliards de nairas sur 9 mois en 2023, soit une hausse de 173% par rapport à 2022. Cette augmentation est largement attribuée aux gains de change, amplifiés par la dépréciation du naira.

    La filiale nigériane du groupe Dangote Cement a annoncé un bénéfice net de 747,4 milliards de nairas (930 millions $, 1$=800 nairas) pour les neuf premiers mois de l’année 2023, selon les résultats financiers non audités consultés sur la Bourse de Lagos. Il s’agit d’une augmentation de 173% par rapport à la même période en 2022, et près de 1,8 fois le bénéfice net total de l’entreprise pour l’année 2022.

    Les ventes, qui ont atteint 933 milliards de nairas sur la période, sont en hausse par rapport aux 891 milliards de nairas de chiffre d’affaires réalisé entre janvier et septembre 2022. Cependant, l’augmentation des ventes n’est pas la principale raison de cette progression exceptionnelle du bénéfice net de Dangote Cement Nigeria. L’entreprise, qui commercialise une partie de ses produits sur des marchés extérieurs, notamment dans les pays voisins du Nigeria utilisant le franc CFA, une monnaie stable, a ainsi multiplié par plus de 8 ses gains de change, atteignant 588 milliards de nairas.

    Avec l’arrivée au pouvoir du président nigérian Bola Tinubu, une promesse de campagne a été tenue en mettant fin au système de gestion des réserves de change, qui était partagé entre une fenêtre officielle avec un taux fixé par la banque centrale, et un système parallèle et reconnu, avec des taux variables. Cette mesure a entraîné une dépréciation du naira face à plusieurs monnaies, y compris le franc CFA, utilisé par ses partenaires commerciaux les plus proches.

    Cette dépréciation a pénalisé des importateurs d’intrants comme Total Energie Nigeria ou encore des brasseurs comme Nigerian Breweries, mais Dangote Cement Nigeria en a grandement profité.

    Les gains de change ont également impacté positivement l’activité du groupe Dangote Cement coté sur la Bourse de Lagos, doublant la valeur des ventes panafricaines. Toutefois, cette évolution est principalement due à un naira plus faible, les volumes étant restés quasi stables.

    La réaction des investisseurs qui possède les actions Dangote Cement est attendue à la suite de la publication de ces résultats. Elle a gagné 15% depuis le début de l’année 2023, mais était en baisse de 11% au cours des 90 derniers jours. Sur une période de cinq ans, l’action Dangote Cement a été plutôt bénéfique pour les investisseurs, selon des calculs effectués par l’Agence Ecofin, avec un rendement global, dividendes inclus, de 131%, contre seulement 102% pour l’ensemble du compartiment actions sur le marché financier de Lagos.



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  • L’Afrique continue de soutenir la reprise de croissance d’Air France-KLM,malgré les crises

    L’Afrique continue de soutenir la reprise de croissance d’Air France-KLM,malgré les crises

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    (Agence Ecofin) – Malgré une reprise modérée post-Covid-19, Air France-KLM a généré 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Afrique subsaharienne et Moyen-Orient sur neuf mois en 2023 (Afrique du Nord exclue). Les destinations actives en Afrique subsaharienne ont porté les performances malgré des défis géopolitiques et financiers.

    Bien que le secteur du transport aérien ait connu une reprise modérée post-Covid-19, exacerbée par des crises dans certains marchés tels que le Niger et le Burkina Faso, l’Afrique subsaharienne continue de se présenter comme un vecteur de croissance pour le groupe Air France-KLM, dont le principal actionnaire est le gouvernement français avec 28,7% de participation.

    Les données financières du groupe pour les neuf premiers mois de 2023 révèlent que la zone de marché englobant l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient a généré un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros. Forte de près de 28 destinations actives, et en dépit des tensions politico-sécuritaires au Sahel et Moyen-Orient, ces deux régionsont notablement contribué à la performance du transporteur français.

    Il est à noter que les résultats financiers de l’Afrique du Nord sont exclus de ce chiffre car ils sont amalgamés à ceux de l’Europe, hors France métropolitaine. Bien qu’Air France affronte la concurrence des compagnies maghrébines, la vitalité de ce marché contribue à renforcer les performances du groupe en Afrique. Cette dynamique perdure, même après le désengagement d’Air France de son ancienne filiale Servair, acteur majeur dans le secteur du catering aérien et de la maintenance hygiénique des appareils, qui revendiquait plus de 100 compagnies aériennes clientes en 2021.

    Les défis géopolitiques entre la France et des pays comme le Burkina Faso, le Mali ou le Niger ont également marqué Air France. Malgré leur taille de marché réduite, leur perte impacte l’activité du groupe. Selon des sources médiatiques, les appareils qui desservaient ces pays ont été réaffectés vers d’autres destinations. De plus, l’interdiction de survol imposée par la junte au Niger engendre des surcoûts opérationnels, rallongeant le temps de trajet vers des villes clés telles que Lagos, Johannesburg et le Cameroun, sur des marchés à la fois dynamiques et compétitifs.

    Air France n’a pas divulgué ses résultats financiers détaillés par pays, rendant difficile l’évaluation de la marge nette générée sur chacun de ses marchés africains. Globalement, sur les neuf premiers mois de 2023, le groupe a affiché un résultat d’exploitation (non audité) de 1,4 milliard d’euros, un chiffre inférieur aux prévisions des analystes selon Bloomberg. En outre, avec un taux de réalisation de 94% de ses performances pré-Covid, le groupe n’a pas atteint l’objectif fixé de 95% par ses dirigeants. 

    Dans ce contexte global, la performance du transporteur aérien sur la Bourse de Paris où il est coté continue d’être modeste. Sa valeur affiche un repli de 11,89% depuis le début de l’année et de 30,3% sur les 12 derniers mois. Une performance plus faible que celle du secteur aérien français et plus faible que la rentabilité globale sur la Bourse de Paris.



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  • MTN Nigeria condamné à payer 72,5 millions $ en arriérés fiscaux : un impact toutefois limité sur l’entreprise

    MTN Nigeria condamné à payer 72,5 millions $ en arriérés fiscaux : un impact toutefois limité sur l’entreprise

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    Le Tribunal d’appel fiscal de Lagos a ordonné à MTN Nigeria de régler 72,5M $ d’arriérés fiscaux à l’administration. Le montant principal est confirmé, mais les pénalités ont été annulées. MTN avec une trésorerie solide, amortira le choc, même s’il s’engage à discuter avec les autorités.

    Le Tribunal d’appel fiscal de l’État de Lagos a ordonné à MTN Nigeria Communications de régler la somme de 72,5 millions $ en arriérés d’impôts en faveur de l’Administration fiscale fédérale …

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  • Guinée : la Banque de développement Shelter Afrique conseille le gouvernement sur des projets de logements

    Guinée : la Banque de développement Shelter Afrique conseille le gouvernement sur des projets de logements

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    (Agence Ecofin) – Dans le cadre de ses premières opérations après sa mutation en banque, la nouvelle institution financière dédiée aux projets d’urbanisme et de logement en Afrique s’est engagée à développer et structurer des projets de logements dans le pays.

    La Banque de développement Shelter Afrique a signé, mercredi 25 octobre, avec la République de Guinée, un protocole d’accord l’engageant à fournir des services de conseil et d’assistance technique pour des projets de logements durables.

    Cet accord porte également sur l’élaboration d’un plan stratégique visant à réduire le déficit de logements dans le pays et à définir des modèles de financement de projets de logements.

    A travers cette initiative, l’institution, récemment transformée en une banque dédiée au développement d’infrastructures de logement en Afrique, annonce ses premières opérations en tant que banque. Thierno Habib Hann, directeur général de la Banque de développement Shelter Afrique, avait d’ailleurs signifié, début octobre, que la transformation de Shelter Afrique se traduirait concrètement par une augmentation du financement d’unités de logement et l’amélioration de l’accès à un logement durable et décent, principalement au sein des 44 Etats africains, actionnaires de la banque.

    La République de Guinée, qui figure parmi ces Etats actionnaires, a donc sollicité la banque pour l’accompagner dans ce projet qui vise à terme à développer un million de logements décents et durables dans le pays sur plusieurs années.

    En plus des services de conseil et d’assistance, la Banque de développement Shelter Afrique évaluera l’intégration du marché du logement en Guinée et renforcera les capacités des institutions locales concernées par ce projet.

    Précisons qu’au-delà des services de conseil, Shelter Afrique a également la possibilité de fournir des solutions financières qui soutiennent l’offre dans la chaine de valeur du logement en Afrique. Néanmoins, l’accord conclu avec la République de Guinée n’intègre pas le volet financement.

    Chamberline Moko

    Lire aussi:

    12/10/2023 – Shelter Afrique devient une banque de développement dédiée au financement de l’urbanisme et des infrastructures 



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  • Blue Earth Capital engage 20 millions $ dans un fonds ciblant des projets d’infrastructures en Afrique

    Blue Earth Capital engage 20 millions $ dans un fonds ciblant des projets d’infrastructures en Afrique

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    (Agence Ecofin) – Dans l’optique de réduire le déficit de financement d’infrastructures sur le continent, estimé à environ 68 à 108 milliards $ par an, Blue Earth Capital a investi dans l’African Infrastructure Investment Fund 4, qui finance des projets d’infrastructures en Afrique. 

    L’investisseur d’impact basé en Suisse, Blue Earth Capital, a engagé indirectement 20 millions $ dans l’African Infrastructure Investment Fund 4, en vue d’investir dans des actifs d’infrastructure à valeur ajoutée en Afrique.

    En ciblant le 4e fonds d’African Infrastructure Investment Managers (AIIM), Blue Earth Capital dit vouloir réduire le déficit de financement d’infrastructures sur le continent, estimé à environ 68 à 108 milliards $ par an. L’African Infrastructure Investment Fund 4 utilisera la ressource obtenue pour investir dans des sociétés axées sur les sous-secteurs de l’infrastructure numérique, de la transition énergétique, de la mobilité et la logistique. Le fonds ciblera des entreprises d’Afrique subsaharienne en croissance et à même de générer des retours sur investissement.

    Selon Blue Earth Capital, les investissements dans les infrastructures africaines restent faibles. Moins de 1% des 587 milliards $ levés par les fonds d’infrastructure mondiaux depuis 2016 sont alloués au continent. Et pourtant, l’Afrique connait une forte demande d’infrastructures diverses, soutenue par sa forte croissance démographique.

    Rappelons que l’African Infrastructure Investment Fund 4 avait réalisé son premier closing en juillet 2022, et avait mobilisé 116 millions $ sur les 500 millions $ qu’il recherche pour financer des projets d’infrastructures. Cette ressource avait été fournie par les institutions de financement du développement du Royaume-Uni (British International Investment) et des Pays-Bas (FMO).

    Chamberline Moko

    Lire aussi:

    27/07/2022 – Le British International Investment et le FMO engagent 116 millions $ dans un fonds ciblant des infrastructures en Afrique



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