Category: Opinions

  • Freedom Togo-MLN applaudit le soutien international –

    Freedom Togo-MLN applaudit le soutien international –

    Le 3 avril 2025, le mouvement Freedom Togo-Mouvement de Libération Nationale (Freedom Togo-MLN) a réagi avec satisfaction à la récente résolution adoptée par le Parlement européen le 2 avril 2025. Cette résolution, qui aborde des questions de droits de l’homme et de libertés fondamentales au Togo, fait notamment référence à l’attaque violente perpétrée contre le député sénégalais Guy Maruis Sagna le 29 septembre 2024 lors d’un rassemblement d’opposition à Lomé. Le communiqué qui suit détaille la portée de cette résolution et les actions futures du mouvement pour amplifier la pression internationale en vue de la libération du Togo.

    FREEDOM TOGO-MOUVEMENT DE LIBÉRATION NATIONALE
    COMMUNIQUÉ N°0006-2025 du 03 avril 2025 DE FREEDOM TOGO-MLN RELATIF À LA RÉSOLUTION DU 02 AVRIL 2025 DU PARLEMENT DE l’UNION
    EUROPÉENNE

    FREEDOM TOGO-MLN se réjouit de l’information reçue ce matin 3 avril 2025 du Parlement européen, faisant état de la prise par le parlement d’une résolution sous le titre “Résolution du Parlement européen du 2 avril 2025 sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – rapport annuel 2024 ( 2024/2080 INI )qui stipule que le Parlement de l’Union Européenne “…condamne de plus l’attaque physique perpétrée le 29 septembre 2024 contre un député de la CEDEAO et d’autres participants dans un rassemblement d’opposition officiellement déclaré à Lomé;
    invite les autorités togolaises à assurer la promotion et la protection des principes
    fondamentaux des droits de l’homme et des peuples, consacrés à l’article 4 du traité révisé de la CEDEAO comme le droit au rassemblement pacifique et la liberté
    d’association, de croyance et d’expression; invite les autorités de la CEDEAO et ses
    Etats membres à soutenir les efforts nécessaires pour protéger les principes de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples dans l’ensemble de la sous-
    région
    …”.

    Cette résolution du Parlement européen, fruit de notre intense travail de lobbying, place enfin au banc de la communauté internationale le régime sanguinaire de Faure Gnassingbé et valide la stratégie de FREEDOM TOGO-MLN de harcèlement diplomatique, politique et médiatique systématique. Intensifiant encore cette stratégie, FREEDOM TOGO-MLN renforce sa présence médiatique dans les prochains jours et organise de vastes manifestations unitaires le 26 avril 2025 à Bruxelles, aux USA et au Canada, à l’issue
    desquelles un mémorandum sur la situation socio-politique au Togo sera remis aux autorités européennes, américaines et canadiennes. D’ores et déjà, le MLN a reçu l’appui de plusieurs organisations et mouvements de la diaspora. L’union sacrée du peuple tout entier sur le chemin de la Libération Nationale est plus que jamais nécessaire pour abattre cette dictature qui n’a que trop duré.

    Chers compatriotes Togolaises et Togolais de l’extérieur et de l’intérieur, il est dorénavant très clair que le compte à rebours pour la fin du régime criminel et sanguinaire Gnassingbé-RPT-UNIR a commencé et qu’il s’accélère de jour en jour.

    Dans l’unité et la mobilisation citoyennes, et avec une détermination patriotique sans faille, le peuple togolais vaincra assurément !
    Fait à Paris, le 03 avril 2025

    Kofi YAMGNANE
    Président de Freedom Togo-MLN

  • Les Afriques, contraintes du continent et prospection solutions –

    Les Afriques, contraintes du continent et prospection solutions –

    Comme à son habitude, le mouvement des étudiants panafricains de l’université de St Louis du Sénégal (MEPUS), est en fête, en célébration, en commémoration des indépendances africaines. A 65ans, âge de vérité et de vérification, le continent est à la loupe des panafricains. A travers cet écrit, les Afriques, les contraintes ou embûches du continent et une prospection solutions sont esquissés. Après, « l’Afrique de l’ouest un adulte mal dans son âge, de la prévalence de l’instabilité politico-militaire face à la pertinence de la piste fédérale » (Kanté, 2010, Nanterre Paris X, 50 ans des indépendances) ; la quintessence du débat des panafricains, aujourd’hui » (Kanté, 2020) suivi de «60 ans des indépendances africaines : Entretien avec le responsable scientifique du mouvement des panafricains de l’université de St louis » (Kanté, 2020, Aminata.com). Le responsable scientifique du MEPUS marque le moment, affute les arguments et balise l’horizon vers un retour radieux à notre passé prestigieux fait de grands ensembles, d’un fédéralisme prospères à travers l’adhésion à notre grand destin, les Etats Unis d’Afrique.

    Le mouvement des étudiants panafricains de l’université de St Louis (MEPUS) est une structure de réflexions et d’actions panafricaines œuvrant pour une union féconde du continent. Pour ce faire, il travaille à l’érection dans toutes les universités et lycées africains d’associations panafricaines donnant un réseau motivant et pressant les élites africaines vers « notre grand destin, les Etats unis d’Afrique » (Dr Cheikh T Gadio, ex ministre des affaires étrangères sénégalais). Le panafricanisme dont nous nous réclamons est un mouvement de résistance, de solidarité et de libération qui est né parmi les Africains déportés en captivité dans les Amériques entre le xvie et le xixe siècle.

    Il y a 65 ans, dix-sept pays africains accédaient à leur indépendance. Aujourd’hui, après 65ans de marche des indépendances, le continent africain est à nouveau ausculté, questionné pour faire le point sur ses succès, ses symptômes et les solutions envisagées à sa situation. Et cette tentative de diagnostic prescriptif, est tenue avec les yeux rivés sur l’objectif, le parti pris partout et pour tout prioritaire, les Etats unis d’Afrique. Ainsi, il s’agit, ici, d’une étude de la faisabilité et de la pertinence de l’option fédérale africaine. Et cet élan ancien mais persistant a connu et connait encore des entraves à sa matérialisation allant de l’intention politique défaillante aux conflits déchirants (actuellement, le conflit RDC-Rwanda, le conflit soudanais…) passant par les affres du sous-développement, l’absence d’une intégration économique effective. Le continent africain fait face aussi aux défis que sont la jeunesse de sa population et une démographie galopante source d’espoir mais exigeante (les pays du continent présentent la croissance démographique la plus importante de la planète), l’émigration dégradante de bras valides désabusés, les entorses à la démocratie et à la stabilité politico-sociale, le terrorisme internationale (Mali, Burkina, Nigéria, Somalie…), la scission de l’AES entrainant une autre fracture, la précarité socio-économique avec des besoins fondamentaux élémentaires insatisfaits : alimentation (Selon la FAO, aujourd’hui, près de 33 pour cent de la population d’Afrique subsaharienne soit environ 200 millions de personnes sont sous alimentés dont 60 pour cent dans des pays en conflit. Toujours, l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indique qu’à l’horizon 2050, la population africaine doublera vraisemblablement, pour atteindre 2,2 milliards d’habitants). L’eau, éducation, l’enclavement, les défis environnementaux avec le changement climatique sont aussi prégnants (les incidences climatiques sur le développement avaient fait aviser des experts comme (Pierre Ozer, 2010) que d’ici 2020, les rendements de l’agriculture pluviale allaient chuter de 50°/° avec comme conséquences notables d’un tel fait, une augmentation des mouvements volontaires communément appelés migrations) … Face à toutes ces interpellations, les organismes d’intégration sous régionale (UMA, COMESA, CEN SAD, CAE, CEEAC, CEDEAO) et continentale (UA) planifient, agissent mais de façon encore trop symbolique, trop molle.

    En effet, malgré des avancées, l’OUA devenue l’UA en 2002 et les organes panafricains sont souvent dans une position protocolaire quasi inefficace. L’organe panafricaine fait avec un défaut de « moyens de ses ambitions » (formule de Mitterrand), une observation, délibération et arbitrage stériles. Les moyens financiers et armés sont des manquements souvent ressentis. Si on prend l’exemple du président de la commission de l’UA sortant, le tchadien Moussa Faki, on voit un leader très au fait de la donne africaine mais se conduisant tel un journaliste, un observateur, or l’organe fédéral devrait avoir une prise sur la réalité, donner le tempo. Dans ce sens, un tribunal arbitral continental avec une force contraignante d’imposition des résolutions est un besoin urgent comme en témoigne les conflits RDC-Rwanda, celui soudanais où des belligérants martyrisent entre deux feux des populations civiles sans crainte de représailles.

    Tout ceci sera possibilisé par des cotisations régulières des Etats membres et une activation de la force africaine en attente basée au Cameroun. Réactive, cette force à la manière de l’ECOMOG de la CEDEAO saura faire savoir raison gardée à ceux qui en dehors de tout mérite mais seulement par témérité retardent le continent (exemple des interventions en Sierra Léone, au Libéria et récemment en Gambie). Toutefois, cette force doit être impartiale, une incarnation de l’intérêt impersonnel comme y invitait le président Wade, les taxant de : « syndicat de chefs d’Etats ». La scission récente de l’AES aussi pointe du doigt cette iniquité de nos organes d’intégration où quand un chef d’Etat massacre son peuple ces institutions observent un mutisme et quand il est renversé, on assiste à une levée des boucliers (exemple de Condé en Guinée qui a fait couler le sang de son peuple pour un troisième mandat impunément).

    Aujourd’hui, le fédéralisme, l’union prônés par nous panafricains est la solution à notre équation car allant avec une compensation des disparités et carences localisées d’où une intégration et un aménagement. Ils seront une mutualisation, une solidarité d’où plus de force, de sollicitude dans un continent où le passé fut fédérateur et l’histoire avec ses séquelles est unificatrice. L’Afrique, dans sa marche, a connu et connait des conflits déchirants, fractionnistes qui sont aussi une motivation supplémentaire à l’union préservatrice (exemple de l’Afrique de l’ouest souvent instable : « les Etats ouest africains avaient une forte propension à la violence politique » (P Mc Gowan et T Johnson, 1984). En effet, l’unité contraire du conflit est aussi solution au conflit. Mais aussi, de bonnes nouvelles sont à relever du coté du Maroc, du Rwanda, du Cap vert, de l’Afrique du sud avec d’encourageants progrès dans la marche de ces nations.

    Cette positivité des perspectives si foi en soi, en l’union de l’Afrique est d’autant plus défendable du fait d’un besoin mondial multiforme d’Afrique ou les motifs de l’intérêt africain (Kanté, 2011, FESMAN). En effet, L’Afrique est un mendiant assis sur de l’or, voilà une formule populaire, et qui sied bien à la réalité africaine. En effet, elle possède 40% du potentiel hydro-électrique mondial, le gros des ressources mondiales de diamant et de chrome, 50% de tout l’or du monde, 90% du cobalt, 50% des phosphates, 40% du platine, 8% des réserves connues de pétrole et des millions et des millions d’hectares de terres arables inexploitées. Les atouts et atours africains, ne font ni l’objet d’un secret, ni d’un doute, tant ils sont consistants. Cela surtout, si l’on sait que le seul Zaïre dispose d’un potentiel de 600 milliards de KWH (10 fois la production hydraulique de la France). Alors que l’Afrique toute entière ne fournit que 45 milliards de kWh d’électricité hydraulique soit moins que la France…

    La positivité des perspectives agricoles africaines est plausible, de nos jours où, de plus en plus l’exigence de qualité, le désir d’agriculture propre ; mais aussi la non rentabilité de l’intensification occidentale (l’épisode de déversement du lait en Europe par les éleveurs), surtout que L’UE régule les subventions à l’agriculture suivant ainsi les recommandations de l’OMC ou effets obligés de la crise, augurent de lendemains meilleurs pour l’agriculture périphérique, africaine. Les fertilisants surtout occidentaux sont d’autant plus indexés que leur mal dépasse les consommateurs, mais nuit aussi à l’environnement qui se dégrade, connaît des difficultés de régénération (sol comme végétation sans parler des eaux contaminées). L’étendue du territoire africain est aussi en mesure de produire toutes les cultures selon différentes saisons nous révèle le défunt agronome sénégalais Moussa Seck, théoricien des agropoles. Le marché africain constitué d’environ 1, 5milliard d’habitants, avec une dormance industrielle, d’où une dépendance en productions manufacturées pesante à l’Afrique, est favorable aux pays industrialisés. Malgré la ZLECA (Kanté, 2019, « Afrique, à l’heure de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), un début de matérialisation de l’appel des panafricains ? » in impact.sn, lejecos ), une initiative salutaire mais à concrétiser. Cette attractivité du marché africain est d’autant plus vraie que la main d’œuvre bon marché et les potentiels naturels et humains poussent de plus en plus à des délocalisations vers l’Afrique. L’Afrique consommatrice de nouvelles technologies, d’armement, d’expertise de pointe, bref un client insatiable qui gagnerait à s’industrialiser FUBU (for us, by us). Le besoin mondial multiforme que constitue l’Afrique est ainsi à considérer avec le besoin d’intégration et d’intelligence économique africain. Cheikh T Gadio, ex ministre des affaires étrangères sénégalais et Lionel Zinsou, ex premier ministre béninois, étaie eux aussi ce positivisme panafricain continental (Gadio et Zinsou, 2023).

    Toujours, dans les mobiles et méthodes d’érection des Etats unis d’Afrique à l’an 65 des indépendances, notamment, du point de vue économique, les deux principales considérations théoriques justifiant la formation de blocs commerciaux sont l’effet d’allocation (le signal entre consommateurs et producteurs déclenche une production efficiente). De cet effet est dérivé, les «effets d’échelle et de variété» (Baldwin, 1997). S’agissant de l’effet d’échelle, c’est une rationalisation par un marché plus vaste avec moins de protection d’industries inefficientes. En effet de variété, l’intégration offre des commodités aux consommateurs et aux producteurs. Le deuxième effet majeur du régionalisme, l’effet d’accumulation s’observe dans les circuits de l’investissement et du commerce (Baldwin, 1997). Dans les marchés régionaux davantage de fournisseurs sont attirés vers le marché régional, d’où une concurrence profitable. La pertinence de ces théories intégrationnistes n’a pas échappé à la vigilance du Pr Cheikh Anta Diop qui s’étonnait du manque de compétitivité et d’intégration africain tant la viande d’Amérique latine était moins chère que la nôtre sur le continent. Ces exigences de connexion et coordination sont d’autant plus fondées que le pragmatisme des systèmes économiques étrangers concurrents, dans un monde globalisé, est redoutable (Cheikh Anta Diop, 1984).

    Cette fragilité économique du continent a été mise plus en lumière par le COVID 19 et le conflit ukrainien. Dans ce sens, l’Etat fédéral africain gagnerait beaucoup à gérer une porte feuille de redynamisation, modernisation, connexion ou actualisation des canaux de production économique grâce aux innovations scientifiques et techniques, donc d’intelligence économique. En effet, éparpillée la voix de l’Afrique ne peut aller loin, et elle se trouve contrainte au consentement face aux puissants en regroupements. Ainsi, ce qui reste constant chez tous, est l’affirmation du (Pr. Makhtar Diouf, 1984) : « Pas de développement en Afrique sans intégration économique…L’intégration de la production un impératif pour l’Afrique ».

    En somme, il est temps pour le continent africain d’avancer avec les avancés et d’attirer les attardés (ceux qui ne sont pas prêts). Ailleurs en Europe par exemple, tout le monde n’a pas été sur la ligne de départ, c’est la bonne fortune des 6, aujourd’hui 27, l’Union des records positifs représentant 450 millions d’européens sur une superficie de 4,2 millions de km2 qui a fait et continue de faire des émules tant les candidats à l’union sont soumis à des critères d’éligibilité. Ici, les leçons de notre fédéralisme passé mais présent avec le Nigéria et les contradictions actuelles territoriales, politiques, religieuses, sécuritaires de l’ancien empire du Mandé (Mali) à arbitrer avec une décentralisation intégrative constituent des cas d’école pour savoir s’unir. Et au moment où la scission de l’AES est actée c’est le lieu de dire que les initiatives pour mieux renouer avec nos frères sécessionnistes doivent être poursuivies : nous visons un plus grand et plus soudé ensemble et non une balkanisation accentuée.
    Et donc, aujourd’hui, les perspectives africaines et panafricanistes sont positives si foi en soi, en l’unité africaine, solution à notre équation !
    Sénégal, 02-04-2025
    P B Moussa Kanté
    Responsable scientifique du Mouvement des étudiants panafricains de l’Université de St Louis du Sénégal (MEPUS)
    Chercheur en développement au laboratoire Lares (Université Gaston Berger de St Louis)

  • À Moscou, l’AES et la Russie annoncent une nouvelle ère de partenariat –

    À Moscou, l’AES et la Russie annoncent une nouvelle ère de partenariat –

    Ce jeudi, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Niger et du Mali, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont effectué leur première visite officielle en Russie. Ils ont rencontré leur homologue russe, Sergueï Lavrov, pour discuter des relations bilatérales et de la coopération entre leurs pays respectifs.

    Lors d’une conférence de presse conjointe, les responsables diplomatiques de l’AES et de la Russie ont détaillé les grandes lignes de leur partenariat croissant. Sergueï Lavrov a inauguré la rencontre en qualifiant la création de l’AES de « deuxième réveil de l’Afrique ».

    L’une des annonces majeures de la journée a été l’engagement de Moscou à soutenir la formation d’une force armée conjointe de l’AES. Lavrov a confirmé que la Russie fournirait des consultations, des armements et des instructeurs pour renforcer cette initiative. Le ministre russe a également annoncé la mise en place d’un format quadripartite régulier entre la Russie et l’AES, avec des rencontres annuelles à venir. Un autre point marquant a été l’indication selon laquelle les échanges commerciaux entre la Russie et les pays de l’AES ont été multipliés par dix en l’espace d’un an.

    De leur côté, les ministres de l’AES ont exprimé leur détermination à renforcer les liens avec la Russie. Abdoulaye Diop, ministre malien, a évoqué la nécessité de contrer les menaces sécuritaires posées par certains « sponsors étatiques étrangers et acteurs régionaux » qu’il considère comme un obstacle à la stabilité du Sahel. Il a également mis en avant le projet de forces armées conjointes pour faire face à ces dangers. Sur le plan linguistique, Diop a affirmé que l’avenir de l’AES après le retrait de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ne poserait « aucun problème », soulignant l’intention de promouvoir les langues nationales au sein de l’alliance. Il a, par ailleurs, salué le « partenariat stratégique ouvert » avec la Russie et a exprimé l’espoir de voir les relations se développer au sein des BRICS.

    Bakary Yaou Sangaré, le ministre des Affaires étrangères du Niger, a pour sa part annoncé l’ouverture prochaine d’une ambassade russe au Niger. Il a rappelé que la Russie avait été « le premier pays à être présent à nos côtés » après l’arrivée du Comité National pour le Sauvetage du Peuple (CNSP) au pouvoir.

    Enfin, Karamoko Jean-Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, a souligné les « résultats probants » des consultations menées avec la Russie. Il a également précisé que Moscou devenait de plus en plus une destination privilégiée pour le secteur privé de l’AES, tout en soulignant l’importance d’un partenariat mutuellement bénéfique.

  • Premier déplacement officiel de l’AES, cap sur la Russie –

    Premier déplacement officiel de l’AES, cap sur la Russie –






    Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), se rendront en Russie les 3 et 4 avril pour une rencontre avec leur homologue russe, Sergueï Lavrov. Cette visite, la première officielle depuis la création de l’AES, s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales entre Moscou et cette confédération sahélienne.

    Au cœur des discussions figurent des dossiers stratégiques tels que la sécurité, la défense et le développement économique. Déjà engagés dans des partenariats avec la Russie dans les secteurs de l’énergie et des mines, les trois États bénéficient également d’une coopération militaire renforcée. Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par le retrait de l’AES de plusieurs organisations internationales, dont la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

    En janvier dernier, les trois pays ont annoncé la création d’une force militaire conjointe de 5 000 hommes pour lutter contre le terrorisme dans la région. Ce déplacement diplomatique en Russie pourrait ainsi marquer une nouvelle étape dans la redéfinition des alliances stratégiques de l’AES sur la scène internationale.

    Créée en septembre 2023 et officialisée en 2024, l’Alliance des États du Sahel regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso, trois pays ayant connu des coups d’État entre 2020 et 2023.



  • Togo- Ballet diplomatique à Lomé II –

    Togo- Ballet diplomatique à Lomé II –

    Le ballet diplomatique de ce vendredi 28 mars 2025 a pris fin avec la présentation des lettres de créance de six (06) nouveaux ambassadeurs respectivement de la Corée, de la Côte d’Ivoire, de la Libye, du Vatican, de l’Algérie et du Japon.

    Le diplomate coréen Park Kyongsig inscrit son mandat dans la continuité des efforts déployés par les plus hautes autorités des deux pays pour développer de nouveaux axes de partenariats dans les domaines économique, du commerce, des investissements, de la technologie, de l’éducation et du développement durable. Les relations d’amitié et de coopération entre Lomé et Séoul remontent à 1963 et se sont intensifiées au fil du temps.

    L’ambassadeur Tanon Assielou Félix de la Côte d’Ivoire a aussi décliné les mécanismes de renforcement et de diversification des relations d’amitié et de coopération entre Lomé et Abidjan. Les deux pays œuvrent de concert pour répondre aux nouveaux défis notamment le développement économique et la consolidation de l’intégration sous-régionale.

    L’accréditation de Monsieur Salih Alkouni Kanduweesh Mohammed comme ambassadeur de Libye, témoigne de la volonté commune des deux États de raffermir leurs liens diplomatiques et d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat. Le diplomate libyen a saisi l’occasion de ce premier entretien pour aborder avec le chef de l’Etat les questions de paix et de sécurité sur le continent.

    Le Nonce Apostolique Ruben Ruiz a également présenté ses lettres de créance au chef de l’Etat. Il a d’abord transmis les salutations de Sa Sainteté le Pape au Président de la République avant d’aborder des sujets relatifs au partenariat entre Rome et Lomé qui datent de plusieurs années dans les domaines de l’éducation, la santé, la cohésion sociale, la consolidation de la paix et du développement spirituel.

    Quant à l’ambassadeur Mezoued Hocine, il s’est engagé à œuvrer pour l’amélioration constante des relations diplomatiques et du partenariat entre Alger et Lomé dans les domaines économique, de l’éducation et de la formation professionnelle. A cet effet, le nouveau diplomate algérien a exploré avec le chef de l’Etat les voies et moyens pour réussir sa mission.

    L’honneur est revenu au nouvel ambassadeur de Japon, Gomakubo Junji de clôturer le ballet diplomatique de ce 28 mars 2025. Tout comme ses homologues, le diplomate japonais entend approfondir davantage les liens de coopération bilatérale basée sur le partenariat public-privé dans les secteurs de la sécurité, des infrastructures, de l’innovation technologique, de l’industrie, des investissements, de la formation professionnelle et de la sécurité alimentaire.

    En recevant toutes ces lettres de créance, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a une fois encore démontré sa volonté d’ouverture et de diversification des relations de partenariat avec tous les pays, orientées ces dernières années vers la coopération économique gagnant-gagnant, la promotion de la paix, la stabilité, la bonne gouvernance, la démocratie et le développement durable.

    Source: Présidence de la République

  • Robert Dussey ouvre la voie à une coopération gagnante pour les Togolais –

    Robert Dussey ouvre la voie à une coopération gagnante pour les Togolais –

    Du 18 au 20 mars 2025, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a marqué l’histoire en posant les jalons d’un partenariat ambitieux avec le Cambodge. Entre exemption de visas, accords commerciaux et dialogue politique, cette visite officielle à Phnom Penh promet des retombées concrètes pour le Togo, de l’emploi à la sécurité régionale, au profit des citoyens et de la diaspora. Lire le communiqué final de cette rencontre diplomatique.

    VISITE DE TRAVAIL DE S.E. PROF ROBERT DUSSEY AU ROYAUME DU CAMBODGE
    1. A l’invitation de S. E. M. Sokhonn PRAK, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume du Cambodge, S. E. Prof. Robert DUSSEY, ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur de la République togolaise, a effectué une visite officielle au Cambodge, du 18 au 20 mars 2025.

    2. Cette visite,  la première d’un ministre des affaires étrangères de la République togolaise au Royaume du Cambodge, s’inscrit dans le cadre de la dynamisation et du renforcement des relations bilatérales entre le Cambodge et le Togo depuis leur établissement le 6 août 2010 à New York.

    3. Au cours de son séjour, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a eu une séance de travail avec son homologue, avant d’être reçu en audience par le Premier ministre cambodgien, S. E. M. Samdech Moha Borvor Thipadei Hun MANET, à qui il a transmis un message de S. E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République togolaise. Il a, également, eu des séances de travail avec madame Châm NIMUL, ministre du commerce et monsieur Hem VANDY, ministre de l’industrie, de la science, de la technologie et de l’innovation du Cambodge.

    4. Au plan bilatéral, les deux chefs de la diplomatie ont salué l’excellence des relations politiques et diplomatiques qui existent entre le Togo et le Cambodge et ont souligné la nécessité d’établir un cadre de coopération plus large dans les domaines d’intérêt commun aux deux pays.

    5. Pour ce faire, les ministres DUSSEY et PRAK ont échangé sur le projet de texte d’accord-cadre de coopération entre la République togolaise et le Royaume du Cambodge, soumis par la partie togolaise à la partie cambodgienne. Les deux personnalités ont pris note, avec satisfaction, de l’avancement des négociations par leurs équipes techniques sur ledit projet de texte et se sont engagés à procéder à sa signature au cours de leur prochaine rencontre. 

    6. Dans le but de promouvoir les échanges politiques et les concertations régulières entre les deux Etats, les deux ministres ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente sur les consultations bilatérales entre les ministères des affaires étrangères du Togo et du Cambodge. Les deux parties entendent également faciliter les mouvements de leurs officiels, à travers la réduction des formalités administratives et les tracasseries liées à l’obtention de visa. A cet effet, les chefs de la diplomatie togolaise et cambodgienne ont signé un accord relatif à l’exemption de visa au profit des Togolais et Cambodgiens détenteurs de passeports diplomatiques, officiels ou de service.

    7. Au plan régional, le ministre cambodgien a félicité le Togo pour ses efforts sans relâche dans la promotion de la paix et la sécurité dans la sous-région ouest-africaine par l’usage de moyens pacifiques, à savoir, le dialogue, la concertation et la médiation.

    8. Sur le plan multilatéral, les deux ministres se sont félicités de la convergence de vues du Togo et du Cambodge sur les grands défis et questions auxquels fait face le monde actuel. Dans cette logique, ils se sont encouragés à renforcer la coopération entre les deux pays au sein de leurs institutions internationales communes.

    9. Au ministère en charge du commerce et celui de l’industrie, le Prof. Robert DUSSEY a échangé, respectivement, avec les ministres Châm NIMUL et Hem VANDY sur la nécessité de dynamiser le commerce entre le Togo et le Cambodge à travers la signature des mémorandums d’entente entre, d’une part, les chambres de commerce et d’industrie, et d’autre part, les ministères chargés du développement industriel des deux pays.

    10. Au terme de son séjour, S.E. Prof. Robert DUSSEY a adressé, à travers son homologue, ses remerciements au peuple et au gouvernement cambodgien pour l’accueil chaleureux ainsi que la qualité de l’hospitalité qui ont été réservés à lui-même et sa suite.

    11. Il a invité S. E. M. Prak SOKHONN à effectuer une visite officielle à Lomé. Le ministre Prak SOKHONN a accepté cette invitation dont la date sera convenue d’un commun accord.                                                                 

    Fait à Phnom Penh, le 20 mars 2025

  • l’administration Trump met fin au statut légal de plus de 500 000 migrants –

    l’administration Trump met fin au statut légal de plus de 500 000 migrants –

    L’administration du président américain Donald Trump a annoncé ce vendredi 21 mars la fin du statut légal de plus de 500 000 migrants originaires d’Amérique latine, entrés aux États-Unis sous un programme humanitaire instauré par son prédécesseur Joe Biden.

    Selon le département américain de la Sécurité intérieure, cette décision concerne environ 532 000 personnes venues de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela dans le cadre d’un programme lancé en octobre 2022 et élargi en janvier 2023. Ces migrants ont désormais jusqu’au 24 avril pour quitter le territoire américain, à moins d’avoir obtenu entre-temps un autre statut légal. La publication officielle de cette ordonnance au journal du gouvernement fédéral est prévue pour le 25 mars.

    « La liberté conditionnelle est par nature temporaire, et ne constitue ni une admission aux États-Unis ni une base permettant d’obtenir un statut d’immigration », a justifié le département de la Sécurité intérieure.

    Cette annonce a provoqué une vague d’indignation parmi les organisations de défense des droits des migrants. Welcome.US, une organisation d’aide aux réfugiés, a appelé les personnes concernées à consulter « immédiatement » un avocat spécialisé en immigration, craignant des expulsions massives dans les prochaines semaines.

    Donald Trump, fidèle à ses engagements de campagne, avait promis de mener la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire du pays et de freiner l’immigration en provenance d’Amérique latine.

    Le programme désormais suspendu avait été instauré par Joe Biden pour répondre à la crise humanitaire dans ces quatre pays. Il autorisait l’accueil temporaire, pour une durée de deux ans, de jusqu’à 30 000 migrants par mois, sous condition d’un parrainage et après vérification de leurs antécédents. À l’époque, la Maison-Blanche présentait ce dispositif comme une solution « sûre et humaine » pour réduire la pression migratoire à la frontière sud des États-Unis.

  • Le Togo ne cache plus sa volonté de rejoindre l’alliance des juntes sahéliennes –

    Le Togo ne cache plus sa volonté de rejoindre l’alliance des juntes sahéliennes –

    Le Togo, petit pays côtier d’Afrique de l’Ouest, ne cache plus sa volonté de rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), une confédération regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, gouvernés par des juntes militaires qui assument une politique souverainiste.

    C’est par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, que le Togo multiplie les appels du pied en direction de l’AES.

    Après avoir dit en janvier qu’une telle adhésion n’était “pas impossible”, il est allé plus loin la semaine dernière en déclarant sur les réseaux sociaux que “le Togo envisage de rejoindre l’AES, une décision stratégique qui pourrait renforcer la coopération régionale et offrir un accès à la mer aux pays membres”.

    Cette dernière question est cruciale pour l’approvisionnement des trois pays sahéliens enclavés.

    Leurs relations tendues avec la Côte d’Ivoire et le Bénin, accusés d’être trop pro-Occidentaux, ont déjà poussé l’AES à se tourner davantage vers les ports de Lomé ou de Tema au Ghana.

    “Il y a l’espoir d’une solidarité économique : un accès au pétrole nigérien, des routes commerciales renouvelées”, pointe l’analyste politique togolais Madi Djabakate.

    “Le Togo pourrait aussi y gagner une coopération militaire plus agile, des renseignements partagés avec des voisins”, ajoute-t-il auprès de l’AFP.

    Le nord du Togo, frontalier du Burkina Faso, est de plus en plus exposé aux attaques meurtrières des groupes djihadistes qui ravagent le Sahel central depuis dix ans.

    Si les juntes militaires de l’AES peinent, depuis leurs prises de pouvoir par des putschs entre 2020 et 2023, à reprendre le dessus sur les djihadistes, elles ont annoncé la création prochaine d’une force commune de 5.000 hommes.

    Et le Togo voit aussi d’un bon œil la politique souverainiste revendiquée par les juntes sahéliennes.

    Toutes ont tourné le dos à la France, voire plus globalement à l’Occident, et se sont rapprochées de partenaires comme la Russie.

    “En s’engageant avec l’AES, le Togo s’inscrit dans un récit panafricain où les nations, longtemps divisées, apprennent à se tenir debout ensemble”, estime M. Djabakate.

    Pour lui, le président togolais Faure Gnassingbé, en poste depuis 2005, “peut s’éterniser au pouvoir tant qu’il proclame son panafricanisme”, doctrine de plus en plus populaire au sein de l’opinion.

    Les régimes militaires sahéliens ont renoncé à organiser rapidement des élections et étendu leurs transitions pour plusieurs années.

    Quid de la Cedeao ?

    Le politologue Madi Djabakate voit dans cet appel du pied togolais “un bon moyen pour faire diversion”, alors qu’une nouvelle Constitution, adoptée il y a un an, est critiquée par l’opposition et la société civile qui y voient une porte ouverte pour le président Gnassingbé pour se maintenir indéfiniment au pouvoir.

    “On est face à une logique de conservation durable du pouvoir, du refus de transition, que partage le Togo avec les trois pays de l’AES”, abonde Francis Akindès, sociologue et professeur à l’université de Bouaké (Côte d’Ivoire).

    Le régime continue de forcer la main aux Togolais avec des velléités d’adhésion à l’AES. Cette adhésion mettrait son régime à l’abri des contraintes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), sur le respect de l’Etat de droit et des libertés publiques”, estime pour sa part l’un des principaux opposants togolais, Nathaniel Olympio.

    Les pays de l’AES ont quitté en début d’année la Cedeao, l’accusant notamment d’être inféodée à la France et inefficace dans la lutte antidjihadiste.

    “Le Togo a toujours entretenu une relation chaleureuse et cordiale avec ces différents régimes militaires et il a été même un médiateur entre la Cedeao et eux”, rappelle Seidik Abba, président du Centre international d’études et de réflexions sur le Sahel.

    Alors le Togo peut-il être à la fois membre de l’AES et de la Cedeao? “Les alliances ne sont pas des mariages, mais des partenariats. Le Togo ne tourne pas le dos à la Cedeao. Comment le pourrait-il, alors que le port de Lomé est une artère vitale pour toute une région ? Il s’agit plutôt d’une stratégie de ‘en-même-temps’ : rester ancré dans une institution historique tout en explorant de nouvelles voies”, pointe Madi Djabakate.

    “Pour la Cedeao, l’adhésion du Togo à l’AES serait une accélération de sa désintégration. En tout cas, cela aggraverait sa situation déjà précaire”, note Seidik Abba.

    Source: TV5 Monde

  • le Mali claque la porte et tourne le dos à Paris –

    le Mali claque la porte et tourne le dos à Paris –






    La République du Mali a officiellement quitté l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), emboîtant le pas au Niger et au Burkina Faso, ses partenaires au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).

    Dans un communiqué diffusé ce mardi, le ministère malien des Affaires étrangères accuse l’OIF d’appliquer des sanctions de manière « sélective », sur des bases géopolitiques jugées partisanes, et de manquer de respect à la souveraineté des États membres. L’organisation est également qualifiée d’instrument politique téléguidé. « Le Mali ne peut demeurer membre d’une organisation aux agissements incompatibles avec les principes constitutionnels (…) fondés sur la souveraineté de l’État”, indique le document.

    Le retrait du Mali a été notifié conformément aux dispositions de l’article 10 de la Charte de l’OIF. Ce départ symbolise une rupture forte, alors que le Mali, aux côtés du Niger, avait participé au Sommet fondateur de Niamey en 1970, qui avait donné naissance à l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT), devenue l’OIF en 2005.

    Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Bamako et les institutions internationales perçues comme proches de Paris. Pour rappel, le Mali avait déjà été suspendu de l’OIF en août 2020 à la suite du coup d’État ayant renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta. Aujourd’hui, les autorités maliennes confirment leur volonté d’affirmer leur souveraineté et de se tourner vers de nouveaux partenaires internationaux.



  • Le Togo et le Cambodge signent un accord d’exemption de visa diplomatique –

    Le Togo et le Cambodge signent un accord d’exemption de visa diplomatique –






    Le Togo et le Cambodge ont franchi un nouveau cap dans leurs relations bilatérales avec la signature d’un accord d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service. L’événement a eu lieu ce mercredi 19 mars à Phnom Penh, en marge de la visite officielle du ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.

    Au cours de cette visite, initiée par le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Royaume du Cambodge, Sokhonn Prak, les deux responsables ont également paraphé un mémorandum d’entente portant sur des consultations politiques entre leurs deux ministères.

    « Ces deux instruments contribueront à faciliter les échanges et à redynamiser davantage les relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays », a souligné Robert Dussey.

    Cette rencontre s’inscrit dans la volonté commune des deux nations, liées depuis 15 ans par des relations diplomatiques, de renforcer leur coopération. Les discussions ont porté sur plusieurs secteurs clés, notamment le commerce, les investissements et la gouvernance.

    Monarchie constitutionnelle d’Asie du Sud-Est, le Cambodge affiche une politique d’ouverture économique et offre un climat favorable aux investisseurs étrangers, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat avec le Togo.