Category: Opinions

  • Le Togo se tourne vers OCP pour transformer son phosphate en engrais – Jeune Afrique

    Le Togo se tourne vers OCP pour transformer son phosphate en engrais – Jeune Afrique

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    Jusqu’à présent fournisseur d’engrais du Togo, OCP sera bientôt producteur à Hahotoe. Le géant marocain des phosphates a scellé le 31 mai, via sa filiale dédiée au continent OCP Africa, un accord avec le pays prévoyant l’implantation à 40 km au nord de Lomé d’une usine de production d’engrais phosphatés.

    Le projet avait été confié initialement en 2019 à Dangote Industries Limited, dirigé par l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote, mais n’a finalement pas « prospéré », selon un officiel togolais.

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    Le mémorandum d’entente a été signé en présence du chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, par la ministre des Mines et de l’Énergie, Mila Aziable, et par le directeur général d’OCP Africa, Mohamed Anouar Jamali. Il permet au groupe marocain d’entamer les études pour la valorisation des réserves de phosphates déjà disponibles à Hahotoe et qui sont exploitées par la Société nationale de phosphate du Togo (SNPT).

    Autosuffisance

    Pour l’État togolais, la transformation locale de la matière première doit consolider les efforts en faveur de l’autosuffisance du pays et dynamiser l’agriculture. Encore dépendant de l’extérieur pour son approvisionnement en engrais, le Togo a reçu le 1er avril, sur financement de la Banque mondiale (BM), une livraison de 34 000 tonnes d’intrants pour la campagne agricole 2023 -2024 devant profiter à quelque 100 000 producteurs.

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    Juste après l’officialisation, Faure E. Gnassingbé, qui intervenait lors d’une table ronde sur les engrais et la santé des sols, a insisté sur la nécessité de développer la production locale en Afrique subsaharienne afin de couvrir les besoins, et ainsi de réduire des importations devenues très coûteuses, notamment en raison de l’inflation généralisée provoquée par la guerre en Ukraine.

    Les richesses d’Afrique de l’Ouest laissent entrevoir la promesse d’une production souveraine d’intrant

    « Aucun pays de la sous-région ne possède à lui seul les clés d’une filière complète des engrais. Mais, collectivement, les richesses d’Afrique de l’Ouest laissent entrevoir la promesse d’une production souveraine d’intrants grâce au gaz naturel et aux phosphates », a-t-il déclaré.

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    Le Togo, qui dispose dans son sous-sol de plus de 2 milliards de tonnes de phosphate, nourrit de fortes ambitions sur ce segment, projetant de s’imposer dans le top 10 des producteurs mondiaux de roche, avant de percer sur le créneau des engrais phosphatés.

    Centre de mécanisation à Kpalimé

    Quant à OCP, il n’entend pas se limiter au volet minier, rappelant que l’essor de l’agriculture est au cœur de sa stratégie. De fait, un second accord, signé par Antoine Lékpa Gbegbeni, ministre togolais de l’Agriculture, et par Mohamed Jamali, prévoit la construction d’un centre régional de mécanisation agricole (CRMA) à Kpalimé, à 120 km de Lomé.

    Le projet fait écho à celui que Bonkoungou Distribution Group (BKG), filiale d’Ebomaf, le groupe de BTP du magnat burkinabè Mahamadou Bonkoungou, mène à Kara, à 420 km de la capitale. Un projet en phase pilote et dont les travaux ont été lancés par le dirigeant togolais le 20 avril.

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    « Ces accords témoignent de l’engagement du groupe OCP en Afrique à contribuer au développement durable de l’agriculture sur le continent et à soutenir les initiatives du gouvernement togolais visant à moderniser les chaînes de valeur agricoles et à créer de la valeur ajoutée localement », a indiqué le groupe marocain. Et de mettre en avant « son expertise et ses programmes de développement centrés sur les producteurs », contribuant à « la modernisation agricole du Togo, en droite ligne avec les orientations stratégiques du gouvernement ».

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  • Pépin Kunkel, le chef qui met la cuisine togolaise à l’honneur – Jeune Afrique

    Pépin Kunkel, le chef qui met la cuisine togolaise à l’honneur – Jeune Afrique

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    Plus qu’un chef, Pépin Kunkel est un artisan de l’art culinaire. L’a-t-il deviné dès 1984, alors qu’il faisait ses premiers pas dans le secteur ? La question ainsi formulée le fait sourire mais, c’est bien là le résumé de son parcours. « Oui, je sais ce que je voulais en embrassant ce secteur : une aventure humaine », répond-t-il avant d’enchaîner sur une litanie de souvenirs dont il entremêle parfois les dates.

    Tout a commencé dans la capitale togolaise, Lomé. Après avoir écourté son cursus scolaire au lycée, il se fraie aussitôt son propre chemin en intégrant l’emblématique hôtel 2 février Sofitel de 36 étages, dont le restaurant est tenu par des cuisiniers togolais et français. Un établissement connu pour accueillir les invités de marque du président Gnassingbé Eyadéma et organiser de grandes réunions. Très vite, Kunkel excelle et, au bout de cinq ans, il décide de poursuivre sa passion en France.

    Chef et formateur

    À peine débarqué dans l’Hexagone, en 1989, il intègre le Sofitel Orléans et passe quatre ans plus tard, en 1993, le brevet de maîtrise d’artisan cuisinier qu’il décroche « haut les mains » (sic). Ce diplôme lui confère le statut de formateur et confirme son titre de chef. Une prouesse pour le jeune cuisinier qui voit désormais les portes des grandes maisons et des meilleures tables françaises s’offrir à lui. C’est ainsi qu’il officiera en tant que chef cuisinier chez Ecu de Bretagne, au Sofitel Paris La Défense et au Jules Verne, situé au deuxième étage de la Tour Eiffel et spécialisé en cuisine française traditionnelle.

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    En 40 ans d’exercice, Pépin Kunkel, 61 ans, a aussi travaillé au Fouquet’s, fameux restaurant de l’avenue des Champs-Élysées, chez Jacques Cagna – deux macarons au Michelin et l’une des dix meilleures tables parisiennes en son temps –, au Bel Canto Neuilly, au Musée du Louvre, à la Maison de l’Amérique latine puis au sein de Caviar House & Prunier.

    En 2004, il décide de lancer son propre restaurant, Le Plate’s, à Pantin, à quelques encablures de Paris, où il continue d’émoustiller les papilles de ses différents clients. À son propre compte, il intervient aussi comme traiteur lors des grandes réunions, des mariages et des réceptions. Parfois, il offre des formations à la carte aux aspirants cuisiniers et à des particuliers.

    La touche de Pépin

    Nonobstant sa formation classique française, le chef togolais reste avant tout un esprit créatif, aimant travailler à partir des produits dont il dispose. Il peut ainsi cuisiner un plat de djinkoumè – une spécialité du Togo à base de farine de maïs et de viande de volaille – tout comme le homard et la truffe, deux produits de luxe qu’il s’applique à cuisiner « avec délicatesse, sans les brusquer ». Pour ce faire, il monte une bisque crémeuse avec la tête de homard, cuit ensuite la queue à la vapeur, sous film pour ne pas brutaliser la chair. À table, il sert cette préparation avec des légumes de saison avec de la truffe finement coupée.

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    Chez Pépin Kunkel, il n’y a pas de spécialité culinaire. Face aux produits, qu’ils soient de saison ou bio – ce qui n’est pas systématiquement le cas, en raison du prix – il travaille selon les souhaits du client et son inspiration.

    « Je n’ai pas d’a priori. Quand je suis devant un produit, j’imagine la meilleure façon de le cuisiner », dit-il. Son restaurant de Pantin, qu’il a cédé il y a 18 mois, proposait deux cartes distinctes : une pour les week-ends destinée à sa clientèle africaine, et une seconde pour les midis et soirs de semaines, plutôt destinés à sa clientèle européenne. Son plat signature : l’effeuillé de cabillaud accordé à la ciboulette sur patate douce chaire jaune, vendu comme une entrée (entre 10-12 euros) ou en plat de résistance jusqu’à 25 euros.

    Le chef Pépin Kunkel peu avant un atelier culinaire lors du Fesma, organisé du 26 avril au 9 mai 2023 à Lomé. © DR

    « C’est un plat qui est né d’une rencontre fortuite entre produits. Il marche aussi bien avec les Africains qu’avec les Européens. Il suffit de mettre du piment ou pas, et chacun y  trouve son compte », détaille l’artisan. Il en est de même pour les « brochettes pépin » appelé en langue locale « tchintchinga » préparées à base de viande de bœuf, de poulet ou de mouton. « J’essaie de mettre notre clientèle  à l’aise avec nos menus thématiques », insiste-t-il.

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    Après avoir cédé son restaurant en raison de son âge – et avec l’intention d’en ouvrir un autre, plus petit – Pépin Kunkel évolue en freelance avec la maison Lenôtre, le restaurant Saint-Clair et dans des clubs de direction comme chef extérieur. Depuis plus de vingt ans, il est régulièrement sollicité par la chambre des métiers et de l’artisanat de Paris pour siéger dans les jurys de CAP cuisine et BAC pro. En parallèle, il participe aussi à des rencontres de partage de savoir-faire en France, tout comme sur le continent. Du 26 avril au 9 mai, le chef a pris part à Lomé à la deuxième édition du festival international la Marmite (Fesma), aux côtés d’Olivia De Souza, marraine de l’évènement qui promeut la culture gastronomique togolaise.

    Identité culinaire togolaise

    Pour lui, le festival est une initiative de valorisation de la cuisine togolaise mais aussi de promotion de l’identité culinaire togolaise. « Le Fesma a les ambitions du Fespaco au Burkina Faso pour le cinéma ! C’est pour cela que nous sommes plusieurs chefs cuisiniers africains venus du Bénin, du Congo, du Gabon, de Madagascar et du Togo pour partager nos expériences avec nos cadets », souligne Pépin Kunkel.

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    Jadis bien identifiée grâce au djinkoumè, au khom – cuit à la vapeur, ce met composé de farine de maïs est souvent accompagné de tomates, de friture de piment brûlé ou ébéssé fionfion en langue locale, de poisson frit et d’oignons finement ciselé –, ou grâce à sa sauce de pieds de bœuf, la cuisine togolaise est aujourd’hui en perte de visibilité, ce que le festival la Marmite tente de corriger.

    Chef Pépin lors d’un dressage © DR

    Chef Pépin lors d’un dressage © DR

    « Nous avons fait le pari de valoriser les richesses, les saveurs et les savoir-faire togolais ou africains, confie le promoteur du Fesma, Jean-Paul Agboh Ahouélété. Nous voulons aussi encourager le consommer local et une alimentation saine et équilibrée. Nous entendons faire du Togo une plateforme réputée de la gastronomie africaine. »

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  • Côte d’Ivoire, Sénégal, Togo… Addoha en quête de croissance en Afrique de l’Ouest – Jeune Afrique

    Côte d’Ivoire, Sénégal, Togo… Addoha en quête de croissance en Afrique de l’Ouest – Jeune Afrique

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    Dans le cadre du « Projet de renouvellement de l’habitat à Lomé », Addoha a signé un protocole d’accord pour la construction de 1000 logements collectifs dans la capitale togolaise. « Cet accord vise à réduire l’écart entre l’offre et la demande d’habitat décent », précise une communication du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Koffi Tsolenyanu, datée du 30 juin.

    À LireMaroc : en perte de vitesse, Anas Sefrioui veut relancer Addoha en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Ghana)

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  • [Série] Bongo, Déby, Gnassingbé, Obiang… Des fratries à l’épreuve du pouvoir – Jeune Afrique

    [Série] Bongo, Déby, Gnassingbé, Obiang… Des fratries à l’épreuve du pouvoir – Jeune Afrique

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    [Série] Du Tchad au Gabon, des fratries à l’épreuve du pouvoir

    Pour le commun des mortels, une querelle de famille peut dégénérer. Deux frères finissant par en venir aux mains à la fin d’un repas trop arrosé. Une sœur reniant son cadet et lui imposant des mois de silence… Mais, chez d’autres, et notamment dès que l’on touche au pouvoir suprême, les conséquences sont autrement plus graves et les rancunes deviennent tenaces.

    Ainsi, lorsque, en 2009, Kpatcha Gnassingbé est arrêté sur ordre de son frère, Faure, qui a succédé à leur père, Gnassingbé Eyadéma, à la tête du Togo, il ne s’imagine pas qu’il lui faudra attendre mars 2023 pour retrouver un semblant de liberté et partir se faire soigner au Gabon.

    Pascaline, la préférée écartée

    À Libreville, le décès du patriarche, Omar Bongo Ondimba, a lui aussi fait éclater une fratrie, celle qui gravitait autour d’Ali et de Pascaline. Considérée comme l’enfant préféré de son père, mais empêchée de briguer la présidence – en partie parce qu’elle est une femme –, Pascaline a longtemps cherché à garder la main sur la famille Bongo, faute de pouvoir régner sur le Gabon tout entier.

    Son ombre a plané sur le Palais du bord de mer, ses frasques et son train de vie fastueux ont gêné son président de frère. Mais elle a fini par s’effacer, reléguant son appétit du pouvoir au rang de souvenir. D’autres « parents de », à N’Djamena et à Malabo, seront-ils contraints de l’imiter ?

    Zakaria, l’ambitieux contrarié

    Alors qu’Idriss Déby Itno vient de décéder, en avril 2021, un homme s’impose à la tête du Tchad : Mahamat, l’un de ses fils. Mais un autre fils, Zakaria, prétend aussi à la succession. Ancien directeur de cabinet de son père, il a échoué à diriger la Transition. A-t-il dit pour autant adieu à ses ambitions, à quelques mois d’une élection présidentielle à laquelle Mahamat devrait se présenter ?

    Teodoro Nguema Obiang Mangue touche quant à lui du doigt son rêve de succéder à son père, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, à la tête de la Guinée équatoriale. Soutenu par sa mère, la première dame, il se heurte cependant à l’hostilité d’une partie de la famille, qui lui préfère certains de ses frères, Ruslan ou Gabriel. La bataille de Malabo aura peut-être lieu…


    Les quatre épisodes de notre série :

    À LireTeodorín, Gabriel, Ruslan… Guerre des clans chez les Obiang
    À LireQuand Faure et Kpatcha Gnassingbé s’affrontaient pour l’héritage de leur père
    À LireAu Gabon, Ali et Pascaline Bongo Ondimba étaient-ils condamnés à se déchirer ?
    À LireMahamat, Abdelkerim et Zakaria Idriss Déby : trois frères pour un héritage

     

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  • Épargne, carte numérique, e-paiement… Ces fintech qui séduisent Ecobank – Jeune Afrique

    Épargne, carte numérique, e-paiement… Ces fintech qui séduisent Ecobank – Jeune Afrique

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    Une dizaine de minutes de pitch suivies de questions-réponses. Voilà l’exercice auquel seront soumis, ces 5 et 6 octobre, les finalistes de l’Ecobank Challenge FinTech 2023. La sixième édition de cette initiative, qui se déroule chaque année dans la grande salle de conférences du groupe à Lomé, met en compétition huit start-up , pour la conquête d’une cagnotte de 50 000 dollars, le plus important prix en espèces attribué à une fintech en Afrique, sans contrepartie.

    Devant le jury présidé par Jeremy Awori, directeur général du groupe Ecobank, les finalistes retenus à l’issue d’un rigoureux processus devraient démontrer comment leurs solutions sont capables de contribuer au développement digital du groupe bancaire panafricain. Cette année, les start-up retenues sont Flexpay Technologies, une jeune pousse kényane, IPOXCap AI et Kastelo, toutes deux basées en Afrique du Sud, Koree, qui opère au Cameroun, Kori Tech du Sénégal, la nigériane SmartTeller Technologies, Wolf Technologies de RDC, ainsi que la belge Rubyx.

    À LireNéobanques, mobile money… Les futurs leaders africains de la fintech

    Portefeuille de cartes, e-paiement, analyse financière

    Sous les projecteurs, la fintech FlexPay défendra sa plateforme d’achat basée sur l’épargne. Inspiré du concept américain « Buy now, Pay later » (acheter maintenant, payer plus tard), l’entreprise qui revendique 600 marchands partenaires permet à ses clients de réserver des produits chez ces commerçants, et d’épargner sur un compte pour les payer à période donnée sans frais supplémentaires.

    IPOXCap AI, devrait quant à elle démontrer comment son outil « Finance GPT » permet de générer des statistiques et graphiques reposant sur un panel vérifié de données et utiles à la prise de décisions financières (analyse, gestion d’actifs et planification).

    À LireFintech : Touch and Pay, la start-up nigériane qui a tapé dans l’œil d’Ecobank

    Autre finaliste, Kastelo, fondée au Cap par Mark Burke et Francois Liebenberg, fournit une solution démocratisée de divers produits financiers (transaction, épargne et change) pour les publics éloignés de la banque traditionnelle.

    Créée par le Belge Denis Moniotte, Rubyx propose quant à elle des solutions de financement innovantes aux micro-entrepreneurs informels ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises. Pour ce faire, elle analyse les données potentielles que produisent quotidiennement ces organisations, et les aide ainsi à définir un profil de risque qui leur permet par la suite d’emprunter.

    La start-up Wolf Technologies commercialise pour sa part Makuta, une application qui prend l’allure d’un écosystème dédié aux transferts d’argent et aux paiements par mobile money et cartes de débit et crédit. La jeune pousse créée par Rickain Lubo revendique en RDC un réseau de plus de 200 commerçants et de 300 000 utilisateurs. Lancée en mai 2021, elle fonctionne également grâce à cinq opérateurs de mobile money et cinq banques partenaires (M-Pesa, Orange Money, Airtel Money, Equity BCDC, Ecobank ou encore Visa).

    Portée par une fintech du même nom, Koree est quant à elle une application qui permet de créer des cartes de fidélité électroniques, sur lesquelles les clients peuvent accumuler la petite monnaie que leur commerçants ne peuvent parfois pas leur rendre, faute de liquidités suffisante en Afrique subsaharienne. Fondée en 2022, elle promeut ainsi l’e-paiement, car elle utilise les technologies QR Code et NFC, et garantit une fidélisation pour les commerçants.

    À LireAvec Mastercard, Ecobank confirme son engagement pour l’inclusion financière

    Depuis Dakar, Nazib Ba a quant à lui fondéeKori Tech en 2019. Son entreprise est spécialisée dans l’agrégation de système de paiement (Wave, Orange Money et Free Money) et dans les logiciels de gestion d’entreprise sur le cloud.

    Au Nigeria, enfin, SmartTeller favorise l’accès aux services bancaires numériques aux personnes mal desservies et aux coopératives, en leur offrant des paiements faciles et une expérience bancaire numérique. « Nous numérisons les coopératives et les petites entreprises pour favoriser l’inclusion financière en leur fournissant des portefeuilles numériques et un accès aux services financiers », soutiennent les responsables. L’entreprise a déjà remporté de nombreuses récompenses dans divers pays du continent. Elle a également fait partie de la promotion 2018 de Launchpad, le programme d’incubation de Google.

    Digitaliser un groupe traditionnel

    Lancée en 2017, l’initiative d’Ecobank Fintech Challenge s’inscrit dans la stratégie fintech du groupe bancaire, qui consiste à établir des partenariats avec des start-up africaines, pour élargir sa base de clients et contribuer à la transformation de la finance et de la banque numériques.

    De ce fait, les huit finalistes bénéficieront du programme Ecobank Fintech Fellowship, qui offre des avantages de lancement de produits à l’échelle panafricaine, l’opportunité d’explorer l’intégration de produits et d’activités avec Ecobank et, éventuellement, de lancer des produits ou des services dans tout ou partie des 35 pays du réseau panafricain.

    Les entreprises récompensées ont aussi un accès au « bac à sable » bancaire panafricain, qui permet de bénéficier de facilités réglementaires pour tester de nouvelles offres, ainsi que la possibilité de tester et de développer des produits sur le marché panafricain.

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  • Quand Faure et Kpatcha Gnassingbé s’affrontaient pour l’héritage de leur père – Jeune Afrique

    Quand Faure et Kpatcha Gnassingbé s’affrontaient pour l’héritage de leur père – Jeune Afrique

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    Dans ce dossier

    [Série] Du Tchad au Gabon, des fratries à l’épreuve du pouvoir

    DES FRATRIES À L’ÉPREUVE DU POUVOIR (2/4) – C’est l’histoire d’une querelle d’héritage comme en connaissent de nombreuses familles. Sans doute aurait-ce pu n’être qu’une banale rivalité fraternelle si l’héritage en question n’avait été le fauteuil présidentiel, que le père avait occupé pendant près de quatre décennies.

    Quatre années les séparent. Nés de mères différentes, l’un en 1966 et l’autre en 1970, Faure Essozimna et Kpatcha Gnassingbé sont les plus connus des enfants de Gnassingbé Eyadéma. Au président togolais, décédé en février 2005 à bord de l’avion qui l’emmenait se faire soigner en France, les rumeurs les plus généreuses ont prêté plusieurs dizaines d’héritiers. Une nombreuse progéniture, dont on ne connaît que quelques noms.

    À Lire[Série] Bongo, Déby, Gnassingbé, Obiang… Des fratries à l’épreuve du pouvoir

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  • Au Togo, l’omerta de Lomé face aux attaques jihadistes – Jeune Afrique

    Au Togo, l’omerta de Lomé face aux attaques jihadistes – Jeune Afrique

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    Dix, onze, douze morts ? Le 17 juillet, alors que Faure Essozimna Gnassingbé résidait à Kara pour la fête traditionnelle Evala, une patrouille de l’armée a été attaquée par des jihadistes dans le village de Sankortchagou, dans la préfecture de Kpendjal. Bilan : au moins dix militaires tués, selon des sources concordantes.

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  • Faure Gnassingbé tente une médiation dans la crise du Darfour – Jeune Afrique

    Faure Gnassingbé tente une médiation dans la crise du Darfour – Jeune Afrique

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    Les autorités togolaises, habituées des médiations en Afrique de l’Ouest, entendent désormais jouer un rôle au Soudan, déchiré par la guerre ouverte que se livrent, depuis mi-avril, les généraux Abdel Fattah al-Burhane, qui dirige l’armée, et Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemetti, qui commande les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

    À LireEntre Burhane et Hemetti au Soudan, un conflit local, des enjeux régionaux

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  • Que comprendre de l’entrée de l’État togolais au capital d’Asky ? – Jeune Afrique

    Que comprendre de l’entrée de l’État togolais au capital d’Asky ? – Jeune Afrique

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    C’est par une double signature, celle du ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya et celle du président du conseil d’administration et fondateur de la compagnie aérienne, Gervais Koffi Djondo, que l’État togolais a officialisé le 21 août sa prise de participation au capital social d’Asky. Le Togo – longtemps considéré à tort comme actionnaire – fait ainsi son entrée au tour de table de la compagnie togolaise après avoir déboursé quelque six milliards de francs CFA pour 600 000 actions, soit une prise de participation de 14,39 %.

    À LireAsky : Nowel Ngala, le visage commercial du pavillon togolais

    Par cet investissement, Lomé aspire à devenir un hub logistique sous-régional et à permettre à la compagnie de décrocher davantage de droits de trafic conformément à ses ambitions d’expansion.

    Renforcer la structure capitalistique

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  • Au Togo, Faure Gnassingbé confie la Sécurité à Calixte Madjoulba – Jeune Afrique

    Au Togo, Faure Gnassingbé confie la Sécurité à Calixte Madjoulba – Jeune Afrique

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    Sa nomination a été une surprise. Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Togo auprès de plusieurs pays européens (France, Espagne, Grèce, Italie, Portugal…), avec résidence à Paris, Calixte Batossie Madjoulba a fait son entrée le 8 septembre dans le gouvernement de Victoire Tomégah-Dogbé comme nouveau ministre de la Sécurité et de la Protection civile. Un poste stratégique, réservé aux plus fidèles des fidèles par le président Faure Essozimna Gnassingbé.

    À LireTogo : Faure Essozimna Gnassingbé face au péril jihadiste

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