Category: Politique National

  • Vidéo. Les images vérifiées d’attaques touareg dans le nord du Mali

    Vidéo. Les images vérifiées d’attaques touareg dans le nord du Mali

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    Quand, mercredi 4 octobre 2023, des rebelles touareg revendiquent la prise de la base militaire de Taoussa, dans le nord du Mali, ils portent à cinq le nombre de camps de l’armée malienne pillés ces dernières semaines.

    Depuis le début du mois d’août, les affrontements entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui réunit les principaux groupes rebelles touaregs du nord du pays, et l’armée malienne ont repris, faisant voler en éclat l’accord de paix signé à Alger en 2015 avec le gouvernement et des milices progouvernementales.

    « Le Monde Afrique » a vérifié et localisé deux attaques menées fin septembre et début octobre. Des affrontements décryptés par Pierre Boilley, professeur à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l’Afrique subsaharienne contemporaine.

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  • Entre la France et le Maroc, les frontières de la discorde

    Entre la France et le Maroc, les frontières de la discorde

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    « Ça s’est décidé il y a tout juste un mois, secrètement, à bas bruit. Emmanuel Macron a décidé de diviser par deux le nombre de visas délivrés pour l’Algérie et le Maroc et une réduction de 30 % pour la Tunisie, c’est inédit. » Le 21 septembre 2021, il est 8 heures quand le chef du service politique d’Europe 1, Louis de Raguenel, dévoile à l’antenne le coup de semonce donné par la France aux pays du Maghreb.

    « Alors que l’immigration occupe le devant de la scène politique, le chef de l’Etat le sait, il n’a plus beaucoup de temps avant la présidentielle. Et s’il veut corriger son bilan migratoire, il n’a pas d’autres choix que de prendre des décisions radicales », poursuit le journaliste, un ancien de l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles.

    Une heure plus tard, sur la même antenne, Gabriel Attal, alors porte-parole du gouvernement, vient défendre une « décision drastique, rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre ces ressortissants que nous ne souhaitons pas et que nous ne pouvons pas garder en France ». « Il y a eu un dialogue, il y a eu des menaces et aujourd’hui on met ces menaces à exécution », poursuit-il. En cause : le faible taux de délivrance, par les pays d’origine, de « laissez-passer consulaires ». Ce document de voyage permet de renvoyer dans son pays une personne dépourvue de passeport. Indispensable pour mener à bien une expulsion, il établit la nationalité de l’étranger en situation irrégulière.

    Deux ans se sont écoulés depuis cette décision française, et le dossier de ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « crise des visas » n’est toujours pas refermé. Entre le Maroc et la France, en particulier, l’épisode a parachevé la détérioration d’une relation bilatérale dense mais émaillée de soubresauts, notamment au sujet du Sahara occidental, territoire sur lequel le Maroc revendique sa souveraineté et que Paris rechigne à reconnaître.

    En 2019, plus de 346 000 visas avaient été délivrés à des ressortissants du royaume chérifien (sur 420 000 demandes), ce qui en faisait le troisième pays bénéficiaire de visas, derrière la Chine et la Russie. En 2022, ce chiffre est tombé à 143 000 (moins que pour les ressortissants indiens), sous l’effet d’une augmentation des refus.

    Même si cette baisse s’inscrit dans une dynamique globale de recul des délivrances de visas depuis la pandémie de Covid-19, la sanction annoncée par Paris en septembre 2021 a été vécue comme une punition au Maroc. « Comment comprendre ce qui sonne comme un désamour envers le Maroc – par ailleurs amalgamé aux autres “pays du Maghreb”, ce qui est un non-sens », s’interrogeaient des Franco-Marocains signataires d’un texte intitulé « Visavie », rendu public au lendemain de l’officialisation de la mesure de rétorsion. La ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna, a beau avoir annoncé à Rabat, le 16 décembre 2022, le rétablissement d’« une relation consulaire normale », la plaie reste à vif.

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  • Au Nigeria, le rappeur Naira Marley placé en garde à vue dans l’enquête sur la mort d’un chanteur

    Au Nigeria, le rappeur Naira Marley placé en garde à vue dans l’enquête sur la mort d’un chanteur

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    Le rappeur Naira Marley (de son vrai nom Azeez Adeshina) a été placé en garde à vue dans l’enquête spéciale ouverte en septembre pour élucider les circonstances de la mort du chanteur nigérian Mohbad, a annoncé, mardi 3 octobre au soir, le porte-parole de la police de l’Etat de Lagos, Benjamin Hundeyin, sur le réseau social X (ex-Twitter).

    Quelques minutes plus tôt, Naira Marley avait annoncé sur le même réseau social (où il est suivi par près de 5 millions de personnes) « être rentré à Lagos pour aider les autorités à mener à bien l’enquête en cours ». « C’est important pour moi de jouer un rôle dans l’affaire Imole [le surnom de Mohbad]. Je rencontrerai la police dans l’espoir que la vérité soit révélée et que la justice prévale », avait-il ajouté.

    Mohbad, de son vrai nom Ilerioluwa Oladimeji Aloba, auteur de titres à succès tels que Feel Good, est décédé à Lagos le 12 septembre à l’âge de 27 ans, dans des circonstances toujours floues. Une enquête spéciale a été ouverte. Son décès a provoqué une très vive émotion au Nigeria, où le chanteur était très populaire, mais aussi parce que de nombreux témoignages de fans et de proches ont affirmé qu’il était harcelé et menacé physiquement, depuis des mois, par des figures de la puissante industrie musicale.

    La carrière de Mohbad a décollé en 2019 après la signature de son contrat avec la maison de disques Marlian Music, de Naira Marley. Mais leur collaboration a pris fin en 2022 après de fortes tensions. Ces derniers jours, de nombreux fans ont accusé Naira Marley et ses équipes d’être impliqués dans le décès de Mohbad, notamment par le biais d’une pétition en ligne qui a rassemblé plus de 250 000 signataires. Ces accusations avaient été balayées dans plusieurs communiqués par Naira Marley, qui se disait dévasté par la mort d’un « frère » et d’un « ami » alors qu’il se trouvait à l’étranger.

    Le Monde avec AFP

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  • En Tunisie, le président Kaïs Saïed se rebelle contre la politique migratoire européenne

    En Tunisie, le président Kaïs Saïed se rebelle contre la politique migratoire européenne

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    Sur le sujet des migrations irrégulières, rien ne va plus entre la Tunisie et l’Union européenne (UE). En des termes explicites, le président Kaïs Saïed a rejeté les 127 millions d’euros d’aides annoncées le 22 septembre par la Commission européenne, dont 67 millions alloués à un programme d’assistance opérationnelle en matière de migration, en plus d’un appui budgétaire à hauteur de 60 millions d’euros. « La Tunisie […] n’accepte pas la charité ou l’aumône. Notre pays et notre peuple ne veulent pas de sympathie, mais exigent le respect », a déclaré Kaïs Saïed dans un communiqué publié lundi 2 octobre dans la soirée.

    « A cet égard, la Tunisie rejette ce qui a été annoncé ces derniers jours par l’Union européenne, non pas à cause du montant dérisoire, car toutes les richesses du monde ne valent pas un grain de notre souveraineté pour notre peuple, mais parce que cette proposition est en contradiction avec le protocole d’accord signé à Tunis », a-t-il souligné, en référence au mémorandum d’entente signé entre les deux parties, en juillet, pour coopérer notamment en matière de lutte contre les migrations irrégulières. Kaïs Saïed avait alors tenu à réaffirmer « la position [de la Tunisie] de ne garder que ses propres frontières ».

    Présentée comme un appui à la mise en œuvre de cet accord, l’aide financière a été annoncée dans le cadre d’un « plan en dix points » exposé le 17 septembre à Lampedusa par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, après qu’une dizaine de milliers de migrants y ont débarqué en l’espace de quelques jours en provenance des côtes tunisiennes, situées à moins de 150 km de l’île italienne.

    Destiné à aider l’Italie à faire face à cet afflux record de migrants, le plan prévoit notamment d’« étudier les possibilités de développer les missions navales en Méditerranée », un souhait exprimé plus tôt par la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et qui fait écho au « blocus maritime », une promesse électorale controversée défendue par la dirigeante italienne lors des élections générales de 2022.

    En outre, le plan de la Commission européenne évoque « la possibilité d’un arrangement de travail entre la Tunisie et Frontex et d’une task force de coordination au sein d’Europol pour lutter de manière plus ciblée contre le trafic de migrants sur la route migratoire vers Lampedusa via la Tunisie », en plus d’accélérer la fourniture d’équipements et de renforcer « la formation des garde-côtes et des autres services répressifs tunisiens ».

    « Mentalité colonialiste »

    Sur la même ligne, le président français, Emmanuel Macron, a apporté son soutien à Giorgia Meloni et a indiqué, lors d’une interview diffusée le 24 septembre, vouloir conditionner l’aide budgétaire apportée aux Tunisiens et proposer en échange « d’embarquer des experts, du matériel sur leurs côtes pour démanteler les réseaux de passeurs ». « C’est un partenariat respectueux », a-t-il assuré, rappelant qu’« on a eu en quelques heures plusieurs milliers de migrants qui arrivent à Lampedusa et qui partent tous du port de Sfax », deuxième ville de Tunisie et principal point de départ des candidats à la traversée vers l’Europe.

    Dès le lendemain, Kaïs Saïed a informé de sa « décision de reporter la visite que prévoyait une délégation de la Commission européenne en Tunisie à une date ultérieure », chargeant son ministre des affaires étrangères de « notifier la partie européenne », selon un communiqué laconique publié sur sa page Facebook, alors qu’une délégation de fonctionnaires européens était attendue dans la semaine « pour discuter de la mise en œuvre du mémorandum d’entente, en particulier des actions prioritaires », dans le cadre de l’appui financier annoncé. Côté européen, une source diplomatique tente de temporiser en évoquant un simple « problème de calendrier » et une visite qui se fera « très prochainement ».

    En Tunisie, la politique migratoire européenne et les propos d’Emmanuel Macron ont été considérés par plusieurs médias, ONG et partis politiques (y compris d’opposition) comme « une atteinte à la souveraineté nationale ».

    Le Courant démocrate, dont l’ancien secrétaire général Ghazi Chaouachi est emprisonné depuis plus de six mois – comme une vingtaine d’autres opposants – pour « complot contre la sûreté de l’Etat », a condamné une « déclaration qui reflète une mentalité colonialiste et tutélaire encore présente chez certains dirigeants de la rive nord de la Méditerranée », affirmant que le faible soutien de la France à la transition démocratique post-révolution a « ébranlé notre confiance dans ses intentions de soutenir un partenariat réel basé sur le respect de la souveraineté, le renforcement de la démocratie et le respect des droits de l’homme ».

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    Pour le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG qui suit les questions migratoires en Tunisie, « le président français, sur fond de surenchère et de lutte de pouvoir, pousse les limites de l’approche sécuritaire à son extrême pour contenir le droit de circuler librement », un « procédé qui a mené au sommet du pouvoir l’extrême droite dans une Europe en faillite morale ».

    Chasse à l’homme

    Plus de deux mois après la signature du mémorandum d’entente visant à accroître le contrôle des frontières au sud de la Méditerranée, les autorités tunisiennes semblent dépassées par un nombre croissant de départs à destination de l’Europe. Après l’afflux record de migrants à Lampedusa mi-septembre, Tunis a intensifié ses opérations à l’encontre des ressortissants subsahariens réfugiés dans le centre historique de Sfax, tout en les rapprochant des localités rurales proches des zones de départs vers l’Europe.

    En juillet, au moment des négociations entre l’UE et la Tunisie, des milliers de migrants avaient été expulsés de leurs logements à la suite d’une véritable chasse à l’homme, et déplacés en plein désert aux frontières algérienne et libyenne. L’ONG Human Rights Watch, qui a documenté ces exactions, a appelé la Commission européenne à « cesser d’ignorer les abus commis par la Tunisie à l’encontre de migrants ».

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  • Le Sahara occidental, litige en souffrance entre Paris et Rabat

    Le Sahara occidental, litige en souffrance entre Paris et Rabat

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    Le mot est clair, limpide et surtout lourd de conséquences. Quand Mohammed VI associe, en août 2022, le Sahara occidental à un « prisme » à travers lequel le royaume chérifien jugera désormais son environnement international, il faut le prendre au pied de la lettre. Aux yeux de Rabat, l’heure des prudences diplomatiques est révolue. Le moment est venu de séparer les vrais amis des faux. Dans son fameux discours, le roi a appelé les « partenaires » du royaume dont les « positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës » à les « clarifier ».

    L’allusion vise avant tout la France, pressée de reconnaître formellement la « souveraineté » du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole, ce territoire du grand Sud (266 000 kilomètres carrés, environ 600 000 habitants) que lui disputent les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie. Hésitant, soucieux de trouver un équilibre entre Rabat et Alger, Paris n’a pas encore franchi le pas. Cet attentisme exaspère les Marocains tout en nourrissant les tensions diplomatiques en cours entre les deux pays. Et ce d’autant que le contentieux autour des frontières sahariennes est un héritage empoisonné de la colonisation française de l’Algérie.

    Là est probablement le nœud de la crise bilatérale. Les médias proches du palais le disent très explicitement. « Il y a fort à parier que si demain le président Emmanuel Macron prend la décision historique de reconnaître la marocanité du Sahara (…), le partenariat franco-marocain sera relancé sur de nouvelles bases », écrit ainsi le journal en ligne Hespress, le 25 septembre.

    Lire aussi l’analyse : Article réservé à nos abonnés Le délicat jeu d’équilibre de la France au Maghreb

    La revendication des « provinces du Sud » – terminologie marocaine du Sahara occidental – est une cause patriotique sacrée au Maroc, toutes sensibilités politiques confondues. C’est du reste la « marche verte » de novembre 1975 précipitant le départ espagnol de la zone qui avait permis au roi Hassan II de restaurer sa légitimité, entachée par deux tentatives de coup d’Etat, en 1971 et 1972. Aux yeux de Rabat, qui s’est rendu maître de 80 % du territoire, la « marocanité » de ce dernier ne souffre aucune discussion en raison de « droits historiques » conférés par d’anciennes allégeances tribales.

    Trump a pulvérisé l’équation

    Les Nations unies considèrent toutefois que le Sahara occidental demeure un « territoire non autonome » ayant vocation à l’autodétermination. A partir de 1991, les résolutions du Conseil de sécurité prévoyaient d’ailleurs une consultation référendaire, laquelle n’a jamais vu le jour faute d’accord sur la composition du corps électoral et en raison de l’obstruction croissante du Maroc. Dans l’espoir de reprendre la main, Mohammed VI a présenté, en 2007, son plan d’autonomie avec l’active collaboration de… Paris. « J’ai vraiment mouillé ma chemise pour convaincre nos partenaires occidentaux de soutenir le plan d’autonomie marocain à une époque où la France était bien seule sur ce dossier », se souvient un ex-ambassadeur de France à Rabat. Il y a assurément quelque ironie de voir Paris, appui historique du plan royal, placé aujourd’hui sur la sellette au Maroc autour de ce litige sahraoui.

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  • Entre la France et le Maroc, des relations diplomatiques qui tournent à l’aigre

    Entre la France et le Maroc, des relations diplomatiques qui tournent à l’aigre

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    L’heure n’est plus au constat du désamour, maintes fois dressé depuis environ deux ans. Elle est à l’interrogation anxieuse, à Rabat comme à Paris : jusqu’où cela ira-t-il ? Comment enrayer l’escalade de l’animosité entre les deux capitales, jadis unies dans un « partenariat d’exception », modèle de connivence postcoloniale ?

    A chaque fois qu’un répit se dessine, l’acrimonie s’enflamme de plus belle. Avec son terrible bilan humain – environ 3 000 morts et 5 600 blessés –, le séisme qui a frappé le Haut Atlas, le 8 septembre, aurait dû, en toute logique, apaiser les esprits. Or, c’est le contraire qui s’est produit : le schisme s’est aggravé. Après la vague antifrançaise en Afrique de l’Ouest, le Maroc est-il le prochain domino sur la carte ?

    « Pourquoi le roi Mohammed VI irrite tant l’Etat profond français », titrait, le 20 septembre, le journal en ligne Le 360 – proche du palais – dans une charge contre un traitement médiatique du séisme en France jugé « hystérique » et qui, à ses yeux, ne peut être que manigancé depuis l’Elysée. La France, pouvoir et médias confondus, chercherait ainsi à se venger du royaume pour son « indépendance vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale », et notamment son choix « souverain » de n’avoir retenu l’offre d’assistance que de quatre Etats – Espagne, Royaume-Uni, Qatar et Emirats arabes unis – en ignorant Paris.

    Lire aussi l’enquête : Article réservé à nos abonnés Comment la France est devenue indésirable dans le Sahel

    Au Maroc, certains débats télévisés parisiens aux étranges intitulés – « Le Maroc peut-il s’en sortir sans l’assistance de la France ? » – ont assurément choqué. La propagande du régime ne s’est pas privée d’exploiter ces accents paternalistes pour disqualifier l’ensemble de la presse française, décrite comme un bloc hostile (« une meute » « insultant » la monarchie marocaine), parce qu’elle s’interrogeait apparemment trop sur les retards des secours de la première journée, celle du 9 septembre, ou sur la réaction de Mohammed VI. Et quand Emmanuel Macron a souhaité que « les polémiques qui viennent diviser puissent se taire », il n’a fait, bien malgré lui, qu’envenimer la querelle. Son message vidéo maladroit, s’adressant « directement aux Marocains et aux Marocaines » – avec sous-titrage en arabe –, a été perçu comme une violation des usages protocolaires, « défiant le roi », ont fustigé les médias du royaume.

    Qui eût imaginé qu’une catastrophe naturelle puisse déraper dans pareille aigreur ? Fallait-il que la relation franco-marocaine soit à ce point devenue une matière inflammable ? Le terrain bilatéral est-il si miné que chaque geste officiel ou chaque article de presse, objet d’une exégèse soupçonneuse, voire paranoïaque, à Rabat, relance un nouveau cycle de controverses comme dans une spirale infernale ?

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  • Niger : vingt-neuf soldats tués dans une attaque djihadiste

    Niger : vingt-neuf soldats tués dans une attaque djihadiste

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    Un deuil national de trois jours a été décrété au Niger après la mort de vingt-neuf soldats dans une attaque djihadiste. L’assaut, « combinant l’utilisation d’engins explosifs improvisés et de véhicules kamikazes par plus d’une centaine de terroristes », a visé un détachement des forces de sécurité à Tabatol, près de la frontière avec le Mali, décrit un communiqué du ministère de la défense, publié dans la nuit du lundi 2 octobre au mardi 3 octobre.

    « Le bilan provisoire de cette attaque est le suivant : côté ami, vingt-neuf soldats sont tombés en héros, deux ont été gravement blessés », poursuit le texte qui précise que « plusieurs dizaines de terroristes » ont été tués.

    Le Niger continue de faire face à des violences djihadistes récurrentes. Il s’agit du plus lourd bilan depuis l’arrivée au pouvoir de la junte, qui avait notamment justifié son coup d’Etat du 26 juillet par la dégradation de la situation sécuritaire. A la mi-août, dix-sept soldats avaient été tués dans une attaque près de la frontière avec le Burkina Faso.

    Les militaires restent maîtres du calendrier

    Cette attaque intervient au moment où le régime militaire au pouvoir a accepté d’examiner une offre de médiation de l’Algérie pour une « solution politique » à la crise que traverse le pays. Mais le gouvernement de Niamey a rappelé qu’il entendait rester maître du calendrier politique, affirmant que la durée de la transition vers un régime civil serait fixée par un « forum national inclusif » au Niger, et non par un quelconque médiateur.

    Si l’Algérie, influent voisin, n’a pas mentionné de durée de transition dans son communiqué de lundi, elle avait proposé à la fin d’août une durée de six mois sous la tutelle d’une « autorité civile dirigée par une personnalité consensuelle et acceptée par tous les bords de la classe politique ».

    Le 19 août, le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, avait affirmé vouloir une transition de trois ans au maximum. Et samedi soir, dans une interview à la télévision nationale, il a assuré que le régime n’avait « pas le droit de passer cinq ans au pouvoir ».

    Plainte de Mohamed Bazoum

    Depuis qu’il a été renversé par les militaires en juillet, le président élu Mohamed Bazoum est séquestré dans sa résidence avec sa femme et son fils. Lundi, ses avocats ont annoncé le dépôt d’une plainte à Niamey contre les auteurs du coup.

    Cette plainte, avec constitution de partie civile, consultée lundi par l’Agence France-Presse (AFP), vise le général Tiani et « tous autres », pour « attentat et complot contre l’autorité de l’Etat, crimes et délits commis par les fonctionnaires et arrestations et séquestrations arbitraires ». La plainte, au nom de M. Bazoum, de son épouse et de deux de leurs enfants, devrait être déposée « dans les prochains jours », auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de Niamey, selon l’un des avocats interrogés par l’AFP, Dominique Inchauspé.

    Mohamed Bazoum a également saisi le groupe de travail sur la détention arbitraire et le Comité des droits de l’homme, deux organismes du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, ont précisé ces avocats. Le 18 septembre, il avait saisi la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), dénonçant notamment son « arrestation arbitraire ».

    A la mi-août, les auteurs du putsch avaient de leur côté annoncé leur intention de poursuivre Mohamed Bazoum pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté » du pays.

    Le Monde avec AFP

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