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Egypte : Banque Misr cède la totalité de ses parts détenues au capital de la société sidérurgique Al Ezz Dekheila Steel


(Agence Ecofin) – Actionnaire minoritaire d’Al Ezz Dekheila Steel via des parts détenues par la banque publique Banque Misr, l’Etat égyptien a demandé à être payé en devises fortes et en livres égyptiennes.

Banque Misr, la deuxième plus grande banque du secteur public égyptien a vendu la totalité des actions qu’elle détenait au capital de la société Al Ezz Dekheila Steel, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de produits d’aciers.

Selon des médias qui rapportent cette information, la part minoritaire que détenait la Banque Misr a été cédée pour environ 534,20 millions de livres égyptiennes (17,3 millions $). La grande partie de la vente s’est effectuée en devises fortes (dollars), selon Akef Al-Maghraby, vice-président de la Banque Misr. L’identité de l’acquéreur n’a pas été dévoilée.

Cette sortie de la Banque Misr au capital d’Al Ezz Dekheila Steel relève de la volonté du gouvernement égyptien de se retirer de certaines entreprises pour les confier à des acteurs du secteur privé, a confié Mohamed El-Etreby, président de la Banque Misr.

Il faut dire que l’Etat égyptien détenait indirectement près de 32,9 % de parts au capital d’Al Ezz Dekheila Steel. Ses actions étaient réparties entre la Banque Misr, la National Bank of Egypt (NBE) et la National Investment Bank (NIB). Sans doute qu’après la Banque Misr, ces deux autres établissements financiers cèderont à leur tour les actions qu’ils détiennent au sein de cette entreprise contrôlée majoritairement (64%) par le groupe Al-Ezz Steel, fabricant égyptien d’acier.

En juillet dernier, le gouvernement égyptien annonçait la vente de la totalité de sa participation dans l’entreprise Al Ezz Dekheila Steel Company. Hala El Said, ministre du Plan et du Développement économique avait confié à cette période que les parts de l’Etat seraient vendues au secteur privé local, pour un montant payé en dollars, ceci pour permettre à l’Etat d’obtenir des ressources en devises fortes, mais aussi en livres égyptiennes.

Chamberline Moko





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