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Kenya : une commission d’enquête parlementaire presse le gouvernement de mettre fin au projet de cryptomonnaie Worldcoin

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(Agence Ecofin) – Le projet, qui repose sur une cryptomonnaie et un système d’identification par l’intermédiaire d’un scan de l’iris, suscite les craintes liées à la protection des données personnelles dans plusieurs pays occidentaux, où des enquêtes ont été ouvertes sur la légalité de la collecte des données biométriques.

Une commission d’enquête parlementaire kényane a recommandé au gouvernement de mettre fin au projet de cryptomonnaie très controversé Worldcoin, qui avait été lancé fin juillet dernier dans le pays par Sam Altman, le patron de la start-up d’intelligence artificielle OpenAI.

Le ministère kényan de l’Intérieur avait annoncé, début août, la suspension de ce projet qui repose sur une plateforme d’identité numérique et une cryptomonnaie dotée d’un système d’identification à partir de l’iris humain. Concrètement, la plateforme demande aux utilisateurs de se soumettre à un scan de leur iris par « un orbe » sphérique et brillant, un appareil biométrique développé par Worldcoin, en échange d’une carte d’identité numérique et, dans certains pays, de cryptomonnaies gratuites, dans le cadre de la création d’un nouveau « réseau d’identité et financier ».

Le projet Worldcoin avait été lancé le 24 juillet dernier par Tools for Humanity, une société cofondée par Sam Altman, dans une vingtaine de pays, dont le Kenya.

Malgré sa suspension pour « des raisons de sécurité », ce projet a toujours une présence virtuelle au Kenya et il est possible d’y accéder par le biais d’internet.

« L’Autorité de régulation des communications du Kenya devrait désactiver les plateformes virtuelles de Tools for Humanity Corp et de Tools for Humanity GmbH Germany (Worldcoin), y compris en mettant sur une liste noire les adresses IP des sites web concernés », a souligné la commission d’enquête composée de 18 députés, dans un rapport rendu public le 2 octobre.

La commission a également pressé le gouvernement de « suspendre la présence physique de ces deux entreprises au Kenya jusqu’à ce qu’il y ait un cadre juridique pour la réglementation des crypto-actifs et des fournisseurs de services virtuels », indiquant que « Worldcoin pourrait avoir déjà scanné des iris de mineurs, car il n’y avait pas de mécanisme de vérification de l’âge sur la plateforme ».

Selon Sam Altman, le but du projet Worldcoin est de permettre à « tous les humains de payer par données biométriques en scannant leurs iris » et de « distinguer les êtres humains de l’intelligence artificielle en ligne ».

Outre le Kenya, ce projet suscite les craintes des autorités de protection des données personnelles en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, où des enquêtes ont été déjà ouvertes sur la légalité de la collecte des données biométriques et les conditions de leur stockage.

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