(Agence Ecofin) – En investissant dans le fonds Alcazar Energy Partners II, la Sifem entend accroître son exposition en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, ou elle détient moins d’engagements. Son apport financier servira à soutenir des projets d’énergies renouvelables dans la région.
La Société financière de développement de la suisse (Swiss Investment Fund for Emerging Markets – Sifem) a annoncé, la semaine dernière, un engagement de 15 millions $ dans le fonds Alcazar Energy Partners II, axé sur le financement de projets d’énergie renouvelable, dans des marchés émergents. Domicilié au Luxembourg, Alcazar Energy Partners II investit principalement dans des parcs solaires et éoliens au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
En s’engageant avec ce fonds, la Sifem dit vouloir accroître son exposition dans une région où elle détient moins d’engagements. Dans cette région, « la demande d’énergie durable et renouvelable monte en flèche », estime la Sifem. Elle a donc ciblé des zones prioritaires dans lesquelles des investissements seront réalisés. Parmi les pays concernés par cette initiative, figure l’Egypte. Dans ce pays nord-africain, Alcazar Energy Partners II a signé, fin 2022, un accord avec le gouvernement, pour investir dans une usine de production d’ammoniac, alimentée par une centrale d’énergie renouvelable.
Alcazar Energy Partners II qui a déjà mobilisé 336 millions $, lors de sa première levée de fonds en novembre 2022, espère à terme, lever un total de 500 millions $, auprès d’investisseurs privés et publics. Ce financement servira à développer et construire des projets d’infrastructures d’énergie renouvelable.
Depuis le début de l’année 2023, les investissements de la Sifem dans les énergies renouvelables en Afrique ont été effectués via 3 fonds d’investissement, à savoir : Alcazar Energy Partners II, Evolution Fund III et Metier Capital Growth Fund III. Avec Evolution Fund III, la Sifem s’est engagée à financer des projets d’énergie renouvelable en Afrique subsaharienne tandis que Metier Capital Growth Fund III était un moyen d’atteindre des entreprises africaines de taille moyenne, y compris celles qui investissent dans le renouvelable.
Chamberline Moko